Rando de Chatillon-la-Palud 28 /06/18 Chatillon la Palud tient son nom, pour le début de Chatillon, petit château, et pour la fin de Palud qui signifie marais en vieux français, terme que l’on retrouve dans paludier, celui qui tire le sel des marais salants, et dans paludisme littéralement le mal des marais.
Chatillon-la-Palud a la particularité de posséder un cynodrome, lieu où l'on fait courir des lévriers, soit à l'entrainement, soit en courses officielles.
Le cynodrome des Brotteaux, (lieu où l’on broute), le Bunny’s Park possède des structures lui permettant d'être classé cynodrome international. C'est le seul équipement de ce type pour la région Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté.
Il a été réalisé en 1998 et se présente sous la forme d'une piste en sable, anneau de 400 mètres de circonférence, comme une piste d'athlétisme, 6 mètres de large dans les lignes droites et 8 mètres dans les virages relevés de 8 %.
Huit à 10 boîtes de départ sont installées aux sorties de virage permettant de définir 3 distances différentes. Les lévriers sont lâchés à partir de ces boites. Sur un rail métallique qui fait le tour complet du circuit glisse un chariot à moteur télécommandé qui sert à tracter le leurre sur la piste. Les lévriers s'élancent à la poursuite de ce leurre.
Le dimanche 9 juin 1944 autour de 10 heures, des éléments de la milice et un régiment composé de mongols enrôlés dans l’armée Allemande font irruption dans Gévrieux et prennent position autour des habitations, tirant en continu au fusil mitrailleur en direction du coteau. Après un certain temps qui parut bien long aux habitants, toutes les maisons sont fouillées, les hommes emmenés brutalement vers le carrefour et alignés face à un mur du café. Plusieurs fois dans la journée, les militaires allemands se mettent en position et manœuvrent leurs armes dans le dos des otages simulant une exécution. L’opération de fouille se répète plusieurs fois au court de la journée ; terrorisant femmes et enfants. Prévenu de ce qui se passe, Johanny l’Herbette maire de Chatillon la Palud revient volontairement du maquis où il se trouvait avec ses compagnons et se livre aux allemands pour tenter d’éviter le pire. Il est fusillé en bordure du chemin de la Grange Bernet par la milice. 2 stèles commémorent sa disparition, 1 vers l’église, l’autre sur le lieu de l’exécution.
La commune de Chatillon-la-Palud possède 8 étangs, des
étendues d'eau stagnante peu profonde, de surface relativement petite (jusqu'à quelques dizaines d'hectares), résultant de l'imperméabilité du
sol.
L'étang est plus petit qu'un
lac, mais plus grand qu'une
mare.
Dans la Dombes, les
étangs, très nombreux (plus de mille), sont d'origine humaine, ils ont été creusés - principalement par les
moines, en mettant à profit les dépôts d'argile
morainiques. Les étangs de la Dombes présentent une très légère pente, permettant à l'
eau de s'écouler lentement et régulièrement vers l'émissaire (dénommé «
thou ») lors de leur vidange au printemps tous les 4-5 ans à l'occasion de la pêche, avant d'être laissés à sec en général un été, pour être cultivés en avoine ou en maïs. Ils permettent une
pisciculture importante de
carpes depuis longtemps et alimentaient les populations, en particulier de
Lyon lors des nombreux "jours maigres". L'alternance
assec-
évolage est une particularité culturelle et culturale locale, où culture céréalière et élevage du
poisson sont intimement associés.
Les pièges que l’on peut voir sont des pièges à ragondins, dont l’autre nom est myocastor,
Ragondin s'écrivait « rat gondin » jusqu'en 1869. Son poids varie de 5 à 9 kg pour une taille de corps de 40 à 60cm et une queue de 25 à 45 cm.
Présent dans seulement quelques départements français lors de son introduction en élevages pour sa fourrure, les spécimens qui se sont échappés ont proliféré au point d’en faire une espèce invasive
Le froid est un facteur limitant et les hivers rigoureux sont fatals aux ragondins, leur organisme n'est pas adapté au gel contrairement au castor. Lors d'hivers rigoureux, de nombreux ragondins ont la queue qui gèle, ce qui dégénère en gangrène mortelle.
Jusqu'au
XIXe siècle, la Dombes souffrait d'un
paludisme endémique.
Le mollard avec 2 L, ne s’envole pas du molard éminence avec un seul L, c’est un crachat, pas très affriolant comme nom pour une auberge, mais c’est aussi un cépage, déjà plus sympathique… Donc entre paludisme et mollard, bon appétit !
Au cours de l'excellent repas de fin de saison à l'Auberge du Mollard dans un cadre somptueux, dont un quart du prix a été pris en charge par le club, repas 'boudé' par un certain nombre d'adhérents trouvant le lieu trop éloigné, 50km il faut quand même relativiser ,retour sur leSéjour Randonnées et Culture à Marseille du 15 au 22 octobre 2017Club de Nantua-Montréal-la-Cluse(On peut chanter sur l’air de : à la Belle de Mai de Renaudhttps://www.youtube.com/watch?v=FeXeb7nXw5I) Quand on est arrivés à la Belle de Mai
On ne connaissait rien, venant de l’Ain
Mais bien vite les calanques et aussi les restanques
Au cours des randonnées, on a kiffé
La Ste Victoire et le Vieux Port, la Bonne Mère et la Major,
Les ordures dans les rues, cette semaine, poussaient dru
Et les odeurs avec, pire qu’un fennec !
Sur les sentiers d’Pagnol, on a prom’né nos grolles
Massif du Garlaban, soleil flambant,
Dans un parcours urbain, on n’a pas mis les mains
Au Panier, le quartier, mais bien les pieds,
Sur la Corniche, des stockefiches, aux Catalans, z’étaient tout blancs,
Au parc du Pharo, d’autres comme des lamparos
Par les coups de soleil brillaient pareil !
En partant des Baumettes pour aller faire trempette
Dans les criques de Sormiou et de Morgiou,
Une autre fois de Cassis, à l’heure du pastis
On eut une petite faim à Port-Pin,
On a mangé bien du caillou, cette fois-là depuis Port-Miou,
Pour Pomègues, Ratonneau, ces terres entourées d’eau
On a pris le bateau, bravant les flots !
Ecoutez les amis, cette semaine finit,
Pour 62 marcheurs, tout en bonheur
Par un arrêt aux Baux, un village des plus beaux,
Avant de remonter dans notre Bugey,
C’était super et on espère, renouveler ces randonnées
De toute une semaine, où que le vent nous mène,
Et prendre du bon temps tant qu’il est temps !
Rando Borne au lion 21/06/2018Par une belle journée de septembre 1613, Jacques Venot représentant le Royaume de France et Claude Brun désigné par les Comtes de Bourgogne, s'avancèrent sur les montagnes qui dominent Chezery la française et les Bouchoux, village comtois.
Assurément ils n'étaient pas seuls, la "corvée" qui les accompagnait était lestée d'un certain nombre de blocs de pierre quadrangulaires ou vaguement pyramidaux. Sur deux faces opposées, les armes des protagonistes avaient été sculptées. D'un côté on voit le lys de France, sur l'autre rugit le Lion comtois dépendant de l’Espagne le même qui figure encore sur les carrosseries des voitures Peugeot.
Plus de quatre cents ans plus tard, certaines de ces bornes sont toujours en place. La plus célèbre, la Borne au Lion dite aussi borne du lion Magras, mais dont le nom d’origine était borne de la Cléa qui signifie porte, passage, barrière, cette borne monte la garde dans un paysage fabuleux, dominé par le Crêt de Chalam. Pas très loin, se trouvent celle du Berbois et celle du Nerbier. Il y en a encore une dans la combe d'Evuaz, la Borne de Beauregard qui fut enlevée en 1978 par une main malveillante, mais l'encombrement du butin et surtout la campagne de presse indignée qui suivit le larcin, contraignit le voleur à la redéposer quasiment sur place. La mieux conservée se trouve aux Cernoises. Il en existe encore une, au sud de Viry, vers la Boissière, à l'entrée du défilé de Rochetaillée.
5 de ces bornes dont celle au lion ont été classées monument historique en 1926, et toutes poursuivent obstinément leur carrière administrative, bien qu’il n’y ait plus d'animosité entre Empire et Royaume, cette ligne de bornes continue à matérialiser les confins départementaux Jura/Ain et donc 2 régions.
La borne au lion fut un point de passage, pour les contrebandiers qui remontaient avec leur sel depuis Chézery-Forens par le « Couloir sarde » ou Chemin des Espagnols. C’est enfin un espace de liberté, trois mille maquisards se sont installés en juin 1944 sur le secteur de la borne au Lion, où un chirurgien anglais parachuté, Parsifal tint un hôpital de campagne. La stèle en pierre d’Hauteville a été inaugurée par Alain Poher alors président du Sénat en 1978.
Le crêt de Chalam dont le nom viendrait du mauresque calama qui veut dire montagne culmine à 1545m. Au sommet fut édifiée sur ordre du compte de Savoie, entre fin 1307 et début 1308, une bâtie, c’est-à-dire un ensemble fortifié avec un rôle strictement militaire, contrairement au château qui peut être le centre d'une seigneurie, dans les mêmes moments que celle construite au Montcornet au-dessus des Neyrolles, afin de servir de poste d’observation, les habitants des villages les plus proches furent très probablement réquisitionnés pour cela, On peut encore voir les 3 fossés qui furent creusés.
Maintenant que vous êtes montés et revenus du crêt de Chalam, aucun d’entre vous ne peut dire : à Chalam, nous lâchâmes , double chapeau !
Le crêt au merle, 1448m, ne doit probablement pas son nom à l’oiseau qui siffle, flûte, appelle ou babille.
Le merle dit noir peut être blanc, merle albinos, assez rare d’où l’expression c’est le merle blanc qui désigne quelqu’un qui possède des qualités très difficiles à réunir.
Le merle est reconnu pour la qualité de son chant, il y est fait allusion dans la fable que voici trouvée sur Internet, auteur Craoline :
Maître Corbeau sur un chêne mastard
Tenait un from'ton dans le clapoir.
Maître Renard reniflant qu'au balcon
Quelque sombre zonard débouchait les flacons
Lui dit: «Salut Corbac, c'est vous que je cherchais.
A côté du costard que vous portez, mon cher,
La robe du soir du Paon est une serpillière.
De plus, quand vous chantez, il paraîtrait sans charre
Que les merles du coin en ont tous des cauchemars.»
A ces mots le Corbeau plus fier que sa crémière,
Ouvrit grand comme un four son piège à ver de terre.
Et entonnant "Rigoletto" il laissa choir son calendo.
Le Renard le lui pique et dit: «Apprends mon gars
Que si tu ne veux point tomber dans la panade
N'esgourde point celui qui te passe la pommade...»
Moralité:
On doit reconnaître en tout cas
Que grâce à Monsieur La Fontaine
Très peu de chanteurs d'opéra
Chantent aujourd'hui la bouche pleine.
La vie dans ce coin de montagne connut son apogée aux 18 ième et 19 ième siècles, l’école des Closettes fonctionnera jusqu’en 1920, et le moulin de Magras jusqu’en 1948, les derniers habitants partiront au début des années 50, et les nouveaux habitants ont réinvesti les lieux dans les années 80. La flore et la faune y sont assez riches, vous pourrez voir notamment la linaigrette, plante des marais à la belle houppe blanche, on l’appelle aussi herbe à coton, et elle fut utilisée comme le coton dans certaines régions.
Et retour à la borne au lion, le lion décrit comme le roi des animaux, qui fut beaucoup utilisé dans les contes, fables, chansons, exemple :
Le Lion et le Rat
Il ne faut aux copains jamais chercher des rognes;
De s' les rouler peinard, aucun mecton n'est sûr,
On a souvent besoin au milieu des coups durs,
D'un plus miteux que soi pour vous prêter la pogne.
...................................................
Dans les panards d'un lion comac,
Un rat des plus miros démurgea de sa planque
Le caïd du désert lui bonit : « N'aies pas le trac,
Je ne becqu'te jamais les bestiaux à la manque;
Tu peux te barrer en loucedé.»
Ce bobard ne fut pas paumé,
Car le lion, comme une baluche,
En décarrant de son côté,
Fut gaulé dans un filetmuche
Que les truands avaient planqué.
Il fit tant de bousin, riboulant des callots
Que le rat gambergea, et radina d'auto,
Lui bavant: « mon poteau, tu gueules pour des figues;
Au lieu de t'esquinter, laisse opérer mézigue.
Et cinq broquill's après, le lion put se triquer,
Le rat, de ses chocottes, ayant tout chanc'tiqué
En boulottant toutes les mailles.
moralitéCombine et système D
Font plus que pétard et rouscaille.