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Rando Septmoncel 15/12/16
Dans Septmoncel,  prononcez comme :  ‘c’est mon poivre’, on entend 7 et monts, oui c’est bien le pays des 7 monts, depuis 10 ans y est organisé le trail des 7 monts.
Depuis St Claude, une autre route conduit à un village qui a aussi une particularité numérique comme Septmoncel, c’est Cinquétral :  étral Kézako? pas trouvé, d’ailleurs puisqu’il y en a 5 on devrait peut-être dire 5 étraux, 1 étral, des étraux…
Nous, nous venons de l’Ain, certains connaissent Les Deux-Alpes, Troyes, Sisteron ou Six-Fours, d’autres Séte, etc…on pourrait en faire une histoire à la Devos…
Septmoncel est le nom d’origine du  bleu de Gex, c’est curieusement sous la pression de propriétaires de troupeaux à Gex venant en alpage d’été sur le secteur du Haut Jura, que l’appellation fut modifiée le 25 juillet 1935 par décision du tribunal civil de Nantua.
Septmoncel a vu naître Désiré Dalloz, avocat, juriste, homme politique, cofondateur avec son frère Armand de la maison d’édition Dalloz spécialisée en droit.   Dans les milieux juridiques, on parle du Dalloz, comme on peut parler du Robert ou du Larousse.
Dalloz est un nom propre, commun à Septmoncel, des Dalloz se sont illustrés aussi dans l’industrie des pierres, il existe encore à Septmoncel Dalloz Industrie Lapidaire négociant en diamants, pierres précieuses et gemmes, bientôt Noël, profitez de l’occasion !
A l’été dernier, lors des premières recherches entreprises sur Septmoncel, Claude a pu lire sur Internet : ‘en 2013 la commune de Septmoncel comptait 97136 habitants’ depuis, une catastrophe a du se produire puisqu’on n’en  trouve plus que 680.
Le sentier des Diots, diot est le nom en Arpitan, langue ancienne de Suisse, Savoie, Franche-Comté, d’ une petite saucisse de porc dont l’origine remonterait au 12 ième siècle, pourquoi ce nom de sentier des diots, eh bien parce que le point de départ du sentier est situé au hameau des Clavières, et que l’entreprise doloise Clavière qui prépare des spécialités charcutières dont des diots cherchait une opération de mécénat touristique et environnemental, et ça correspondait pile avec l’appel à projet du  Conseil régional  pour donner le goût du Jura.
Ce sentier inauguré en 2015 est le premier du projet des trois sentiers des 7 belvédères, jalonnés de 40 bornes pédagogiques qui comporte le sentier des lapidaires (un peu plus difficile), inauguré en juillet dernier puis le chemin des chamois (très difficile), à venir.
« Les trois sentiers des 7 belvédères est un projet public/privé peu ordinaire»,   sélectionné parmi 30 candidatures, pour son originalité, parce qu’il correspond à une mise en valeur du territoire à travers des paysages différents.
 
Suite à la révolution, les gendarmes portent un chapeau de forme particulière. Par analogie, les habitants de Septmoncel surent donner à la curiosité géologique que l'on peut découvrir au détour du tracé des lacets de Septmoncel, un nom de portée nationale, lui accordant ainsi une promotion certaine. Pour preuve, les livres de géographie le rendent célèbre en reproduisant sa photo et il devint le point d'intérêt, toujours contemplé et photographié par les touristes, lesquels savent profiter du parking aménagé en face de ce lieu emblématique de Septmoncel.
Ça, c’est la version officielle,  Claude en a une autre interprétation :
Au temps de Napoléon, un gendarme au bord du Flumen  regardait la cascade, il y avait beaucoup de vent, son képi s’envola, son chien voulut le récupérer et sauta, mais, dans le Vide, voilà pourquoi, le nom de Saut du chien, et c’est la forme du synclinal qui inspira le gendarme pour créer le chapeau devant remplacer le sien tombé avec le chien dans le Flumen, et depuis le pli a pris ce nom de chapeau de gendarme…
 
 
 
 
 
 
 
 
Le 15 décembre 1859 naissait Ludwik  Zamenhof, ophtalmologiste et linguiste polonais, initiateur de l’espéranto,  pour la dernière rando de 2016 on vous dit en espéranto :
Feli?an Kristnaskon kaj feli?an ferioj Novjara
soit : Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année !
Justement Noël, et l’étable de la Nativité,
A Etables, si le programme avait été respecté, nous aurions dû  arriver avant l’heure, et pas après, ce que nous ferons, comme les rois mages, tant pis, même si avant l’heure c’est pas l’heure, mieux aurait valu  y être avant qu’après puisque après l’heure c’est plus l’heure, mais ça change pas grand-chose pour nous marcheurs, de toutes façons, nous n’avions pas prévu d’y être pour Noël, nous aurions dû être  même doublement avant puisque dans la période de l’AvEnt (avec un E), donc en marche avant, c’est quand même mieux qu’en marche arrière, mais si on marche avant, qu’est-ce qu’on va faire après ? une expression dit bien qu’il y en a qui marchent à vent et d’autres à vapeur, enfin nous on est en marche avant, et avant l’avant, qu’y-a-t-il ? je vous le demande ? Eh bien,
les Petit Larousse ou les Petit Robert (y en a qui préfèrent…) nous indiquent que juste avant avant, il y a avanie, est-ce donc une avanie, une humiliation que d’arriver avant ? et juste avant AvEnt avec un E, on trouve Avenir, pourtant l’avenir, c’est ce qui vient après ! si maintenant l’avenir est avant, où va-t-on, je vous le demande Messieurs-dames ? et c’est pas tout, juste avant lavant, on trouve lavandin, l’avant d’un quoi ?
Après,   Guy Béard chante : ‘il n’y a plus d’après’, si y a plus d’après, il faut rester avant, si on revient juste après lavant, on trouve lavante, mais la vente de quoi, je vous le demande, si y a plus d’après, la vente de c’qu’on a eu avant puisque après y a plus rien…
Et juste avant après, on trouve âprement, et juste après après, on trouve après-ski, après-midi, après-coup, après-vente,etc …, et après-guerre, c’est guère encourageant pour l’après, et après tous ces après, on trouve âpreté, alors avant c’est âprement et après c’est âpreté,   donc kif kif, que ce soit avant ou après, c’est âpre !
A propos d’âpreté, ça me fait penser qu’ y a pas longtemps, c’était avant l’Avent, on était à table en famille, je ne sais plus pourquoi, Elisabeth  a dit : <<moi j’suis d’Août (prononcé doux) !>>, (on dira pas comment veux-tu qu’on te dise où si on ne sait pas quand, c’est dur, mais c’est une autre histoire…), pour en revenir au repas de famille, ma belle-sœur Marie-Claude a dit : <<moi j’suis d’Lavans !>>, moi je lui dis : <<alors, c’est bientôt ton anniversaire !>>, elle me dit : <<mais pourquoi tu m’dis ça, je suis d’juin !>>je lui réponds : <<donc t’es pas d’l’Avent !>>elle me dit : <<mais si, regarde !>> et elle me sort sa carte d’identité, je la prends (la carte et pas …), je regarde et là je vois : née le 1er Juin à St Claude, ça commence à me chauffer les oreilles, je lui dis : <<tu t’fous d’ma gueule ! t’es née en juin à St Claude , t’es pas d’l’Avent ! >> (oui, oui, on parle comme ça en famille), elle me dit : <<ben oui, j’m’fous pas d’toi, mais j’suis comme mes parents le Luc et la Marie, de Lavans…les St Claude !>> ça m’en bouche un coin et je dis : <<Ah bon !>>, puis reprenant du poil de la bête, et comme j’aime bien avoir le dernier mot, je lui dis : <<oui, parlons-en des St Claude, moi, les St Claude, je connais bien, je suis bien placé, avant c’était le 6 juin, et puis après, ils ont changé, maint’nant, c’est le 15 février, le lendemain de la St Valentin, et, ni l’un ni l’autre, avant comme après ne sont dans l’Avent, na !>>
On a failli en venir aux mains, mais faut pas vous inquiéter, c’est à chaque repas comme ça, et après, avant qu’on se sépare, on a quand même retenu la date du prochain, juste après l’Avent…
Et puis, et puis, revenons à notre sujet, c’est une aberration : dans le dico, après est avant et   avant est après … et entre les deux : c’est arrière…
Et on n’a pas dit ce qu’on trouve juste après avant, c’est avantage, eh ben vous trouvez ça juste vous ? un sacré avantage !, a-t-on un avantage à arriver après avant ? je vous l’demande Messieurs-dames ?, et encore juste après avEnt avec un E, c’est l’aventure, et comme le chante Johnny : ‘l’aventure c’est l’aventure’,
Eh ben on va en rester là pour 2016 et on vous donne rendez-vous en 2017 pour de nouvelles aventures, allons de l’avant, on verra bien ce qu’il y a après !
 


Randos Rougemont et Lacoux 08/12/16
Lacoux qui se dresse au bord d’une falaise dominant la vallée de l’Albarine, baigné d’une lumière bleutée unique très recherchée par les artistes peintres, viendrait de Cotus, nom du chef de la cavalerie de Vercingétorix. Lacoux possède un centre d’art contemporain.
Sangle en patois local veut dire sommet.
Rougemont : on trouve beaucoup de Rougemont et de Mont Rouge dans le monde, appellation due souvent aux roches rouges   indiquant la présence de fer.
Le château de Rougemont est une ancienne maison forte du 12 ième siècle, il fut bien sûr comme presque tous les châteaux de notre région à un moment ou à un autre propriété des sires de Thoire-Villars, il est ruiné depuis longtemps, MAIS, pour le remplacer il va y avoir Montcornelles,  projet de chantier de  la fondation et de la construction d'une ville neuve, châtellenie savoyarde de la première moitié du XIVe siècle.   Le chantier prendra la forme d'un parc de loisirs à visiter, des équipes de charpentiers, tailleurs de pierre, maçons, etc ... , pilotées par un comité Scientifique Technique et Pédagogique, mettront en oeuvre les techniques de construction de l'époque pour réaliser ces ouvrages.
Sur le site internet du projet, on peut lire : ‘Et Vous! Vous faîtes quoi les 30 prochaines années ?, Vous pouvez souscrire à partir de 1000 euros de capital, mais aussi pour 2000, 5000, 10 000 euros ... ;), nous n'envisageons de placer qu'entre 80 et 120 000 euros de capital, une fois ce montant atteint (et au plus tard d'ici la fin de l'année 2016), la phase participative sera clôturée alors dépéchez vous ! ;)’
On imagine difficilement que notre voyageur du temps Jacquouille ne participe pas au projet,   il nous tiendra bien sûr, informés du développement.
 
Le 8 décembre est le jour du lierre dans le calendrier républicain, contrairement à une idée reçue, le lierre à tort surnommé bourreau des arbres, loin d’être un parasite est au contraire un organisme mutualiste. C’est un des principaux dépolluants de l’atmosphère :
 atmosphère, atmosphère j’bosse pour ta gueule !   dit le lierre…
 
Le 8 décembre est aussi la fête des Lumières à Lyon.
En 1852, le cardinal de Bonald décide de faire démolir le clocher endommagé de la chapelle de Fourvière et de le faire reconstruire. Très vite  on a l’idée de l’utiliser comme socle pour une statue monumentale de la vierge Marie.
Prévue pour le 8 septembre, l’inauguration est reportée de 3 mois car l’atelier du sculpteur a été inondé par les crues de la saône. Le 8 décembre, un violent orage éclate dans la journée, les festivités sont annulées. A la nuit tombée, les lyonnais frustrés allumèrent des lumignons sur les rebords de leurs fenêtres, et la tradition perdure.
Comme la lecture du 15/12 sera plus importante, on parle déjà du 15/12 :
Le 15 décembre est le jour du grillon au calendrier républicain :
Un amérindien et son ami, en visite au centre ville de New York, marchaient près de Times Square dans Manhattan. C'était à midi et les rues étaient bondées de monde, des autos klaxonnaient, d’autres faisaient crisser leurs pneus, les sirènes hurlaient et les bruits de la ville rendaient presque sourd. Soudain, l'amérindien dit, "j'entends un grillon."
Son ami répondit, "Quoi? T’es fou, on peut pas entendre un grillon dans ce vacarme !
Mais si dit l'amérindien, "j'entends un grillon." "C'est dingue !," dit l'autre
L'amérindien écouta attentivement puis traversa la rue jusqu'à un gros conteneur en ciment où poussaient quelques arbustes. Il regarda à l'intérieur des arbustes, sous les branches et avec assurance il localisa un petit grillon. Son ami était complètement stupéfait.
"C'est incroyable," dit l’ami. "Tu dois avoir des oreilles super-humaines !"
"Non," répondit l'amérindien. "Mes oreilles ne sont pas différentes des tiennes. Tout ça dépend de ce qu’on cherche à entendre, tiens regarde !>>  Il fouilla dans sa poche, en tira une pièce et la jeta sur le trottoir, et alors, malgré le bruit retentissant de la rue, ils remarquèrent que toutes les têtes, jusqu'à une distance de sept mètres d'eux, se tournaient et regardaient pour voir si la pièce qui tintait sur le pavement était la leur…En fait,  tout dépend de ce qui est important pour chacun…


Rando  du lac d’Antre 01/12/16 (G et M à la journée), P à Brenod
Autour du lac d'Antre, sa perte et la résurgence de l'Héria, s'établit entre le 1er et le IIIe siècle apr. J.-C. un des plus importants sanctuaires de la Gaule. Autour du culte de l'eau y étaient vénérés le dieu Mars et son épouse  et/ou sœur Bellone. Le sanctuaire est réparti sur deux sites : le site supérieur aux abords du lac d'Antre dont il ne subsiste aucune trace, il devait y avoir  un temple, et le site inférieur aux abords de la résurgence des eaux de l'Héria avec  un grand ensemble gallo-romain avec piscines, fontaine, pont des Arches, c’était le sanctuaire des Séquanes,  entouré de constructions, établissement thermal, maisons d’hôtes, théâtre…
Le lac d'Antre, d'une superficie de onze hectares est niché au pied de la Roche d'Antre qui culmine à 961 mètres, il a une profondeur de quatre mètres cinquante, est alimenté par les sources aux noms poétiques : Borne Sonnante,  Fontaine aux Prêtres, Pertuis-Louveret.
 Le niveau du lac est actuellement rehaussé par la présence d'un petit barrage qui en  remplace un antique établi du temps des Romains. Les eaux du lac se perdent dans les failles calcaires en aval du barrage pour réapparaître à la source du Puits Romain au centre du site inférieur. Ce Puits Romain situé à 712 mètres d'altitude est actif toute l'année, même en cas de forte sécheresse. Deux autres sources, le Puits Blanc à 726 mètres et le Puits Noir à 737 mètres servent de trop-plein. Des expériences, effectuées durant les années soixante, ont établi que les eaux du lac d'Antre effectuent leurs parcours souterrains en trente-cinq heures pour ressurgir au Puits Romain, mais un lâcher d'eau au barrage du lac influence le débit du Puits Romain en l'espace de deux heures. Ces caractéristiques étaient certainement connues et exploitées par les prêtres, on peut penser que le débit était réglé en amont par un système de vannes, pour que les variations de la résurgence impressionnent les pèlerins.
À la fin du XIXe siècle, les artisans installés le long du ruisseau mirent à profit ce phénomène naturel : en ouvrant les vannes le soir, l’eau s’acheminait durant la nuit et permettait de faire fonctionner le matin les ouvrages hydrauliques ; les vannes étaient refermées alors jusqu’au soir.
Un fragment d’une plaque de bronze découvert en 1802 (ce siècle avait 2 ans, selon Victor Hugo) et perdu depuis, présentait des caractères latins. Avec la découverte en 1897 du calendrier gaulois de Coligny, on a pu déterminer qu’il s’agissait aussi d’un fragment de calendrier gaulois.
Les piscines présentes à Villards d’Héria n'étaient pas destinées à se laver, mais à s'immerger dans l'eau sacralisée par la présence des dieux, et donc chaque piscine était munie d'un tronc à offrande comme il se doit dans les centres de pèlerinage. Les pèlerins devaient descendre dans la piscine par un des escaliers, s'immerger totalement puis remonter par l'autre escalier. Ils pouvaient ensuite aller se réchauffer dans la salle chauffée attenante à la piscine, en ayant bien besoin car la température de l'eau de la fontaine sacrée est de dix degrés en été et de quatre degrés en hiver.
L'ensemble du bâtiment était couvert par un toit réalisé à l'aide de lauze et de tuiles romaines. Les sols étaient recouverts de marbre et tous les murs possédaient des fresques. Les marbres utilisés provenaient des Vosges, du Morvan, du Val d'Aoste, de Carrare, de Villette et de Modane en Savoie. Certains échantillons ont été identifiés comme provenant de Grèce et d'Égypte.
Le lieu est aussi  un site sonore remarquable où  se déroulent parfois des concerts.
Jacquouille, comme nous de passage ici, avait entendu de fort loin un chanteur placé à l’endroit précis où le son était le mieux propagé.
Tenant à s’en rendre compte par lui-même, il vint jusqu’à cet endroit, il attendit que le chanteur ait fini, puis il poussa un grand cri et se mit à courir à toute allure devant lui.
Qu’est ce qu’y a Jacquouille ? lui demanda un de ses compagnons qui avait entendu le cri alors que Jacquouille  passait comme l’éclair devant lui.
Je viens de lancer un cri si puissant que je veux entendre moi-même jusqu’où il a porté…
Les randonnées passent à proximité du village de Ravillolles où l’on peut visiter l’Atelier des savoir-faire, qui  expose des œuvres artisanales et qui organise des stages et ateliers d’apprentissage toute l’année, en ébénisterie, émaillage, vannerie, mosaïque, poterie,  peinture et sculpture sur bois, tapisserie, vitrail, etc…stages et ateliers que l’on peut offrir en bons-cadeaux.
Au départ du parking de l'Atelier, on peut emprunter le sentier des savoir-faire,  boucle pédestre insolite de 3 kilomètres entre Ravilloles et Cuttura... Des oeuvres ludiques conçues par les artisans partenaires parsèment l'itinéraire et apportent une lecture originale du patrimoine et des savoir-faire locaux. 
 
Brénod, 550habitants, Brénodiens et Brénodiennes ou encore Bergnolands,   Berniolanes était à l’origine un village gaulois, les premières traces datent du Ve siècle.
[]Jacques Julliard, ancien élève du collège de Nantua, journaliste, historien de formation et syndicaliste est né à Brénod en 1933,  où son père et son grand-père ont été maires de la commune, il est depuis 2010 éditorialiste à l’hebdomadaire Marianne après avoir été 32 années journaliste au Nouvel-Observateur.
La commune s'est développée sur ses reliefs bas. []En effet, le territoire est entouré, à l'est de la Roche Samuel 1189m  et au nord-ouest du Montoux, 1 022 mètres.
Brénod comporte quelques beaux bâtiments dont l’église avec de  très beaux vitraux modernes,  tout près, la façade bien mise en valeur de la maréchalerie des 3 frères Collet.
L’hôtel de ville imposant a été construit par l’architecte Tony Ferret architecte départemental de l’Ain en fin du 19 ième siècle qui a construit  sur Bourg  de nombreux bâtiments dont  le lycée Edgar Quinet, l’hôtel des Postes, La Grenette, le théâtre, la salle des fêtes, la maternité, les archives départementales, la halle aux grains.
La Gouille Ce mot vient de gollye, eau que l’on faisait boire pour torturer.
L’Areta n’est pas l’Aretha Franklin américaine chanteuse de jazz, mais un point de vue avec table d’orientation, et on devrait employer l’expression : ‘Plein de vue’ plutôt que ‘Point de vue’, enfin, ça dépend des nuages et du brouillard…on peut n’en avoir point !
 
Pour donner le ton du premier décembre, en 1953 parut le premier n° de Play Boy avec Marylin Monroe en couverture.
Le 1er décembre est le jour de la cire dans le calendrier républicain, la cire est à l’origine un produit naturel élaboré par les abeilles, depuis l’homme a créé des cires minérales et des cires synthétiques. On l’a utilisée comme encaustique pour les meubles, pour l’entretien des cuirs, pour la confection des cierges et bougies, pour des sculptures notamment aux musées Grévin à Paris, et de Mme Tussauds à Londres, et d’autres villes, Mme Tussaud qui était française et qui n’a pas fabriqué des sculptures et objets érotiques,  autre usage de la cire.
Serge Gainsbourg a écrit pour France Gall une chanson  grand prix de l’Eurovision en 1965 :    Je suis une poupée de cire, une poupée de son ….
Georges Brassens a écrit une chanson qu’on peut qualifier de paillarde : Mélanie.
Cette Mélanie a un usage détourné, un peu particulier des cierges,
On vous en livre ici seulement un couplet, un des moins ‘paillards’ :
Souvent quand elle les abandonne, Les cierges sont périmés;
La sainte famille nous le pardonne Plus moyen de les rallumer.
Comme elle remue, comme elle se cabre, Comme elle fait des soubresauts,
En retournant au candélabre, Ils sont souvent en p'tits morceaux.
Et pour rester dans le domaine des paillardes, le 1 er décembre, on célèbre St Eloi, patron des orfèvres,
Trois Orfèvres, à la Saint-Eloi,  S'en allèrent dîner chez un autre orfèvre ...
Trois orfèvres, à la Saint-Eloi,  S'en allèrent dîner chez un bon bourgeois.
Ils ont baisé toute la famille la mère au ….
Mais on rencontre St Eloi dans d’autres chansons pour toutes oreilles ; notamment dans le roi Dagobert, Colette Renard a revisité les paroles, en voici 2 couplets : le premier et le dernier, les autres sont plus scabreux :
Le bon roi Dagobert Pétait à tort et à travers.
Le grand saint Eloi Lui dit: "Oh! mon roi, Votre Majesté Est mal embouchée".
"Cochon, lui dit le roi, Tu pètes et tu dis que c'est moi".
Ce grand prince en mourant Lâcha, dit-on, un très gros vent.
Le grand saint Eloi Qui veillait le roi Entendant ce bruit S'approcha du lit:
"Messieurs, dit-il tout haut, Du Roi, voilà le dernier mot".
 


Rando Cize 24/11/16
Dans le site le plus sauvage de la vallée de l'Ain, on peut admirer les imposantes falaises du Jarbonnet dans une ambiance de bout du monde, silencieuse et étrange...
Le site comporte plus de 100 voies d’escalade, à l’ancienne, sur plusieurs falaises.
A propos d’escalade, nous étions il y a 6 mois en randonnée urbaine à Genève où nous vous avions parlé de l’Escalade, tentative d’investir la vieille ville au moyen d’échelles, eh bien la course de l’Escalade se déroulera les 2 et 3 décembre prochains, il y a une vraie course avec classement, et en fin de journée La Marmite, une course de déguisés.   (Voir en 2 ième page  pour ceux qui veulent chanter)
 
L’origine du nom Cize ou Size est bois, taillis, haie, d’ailleurs dans la région une cize désigne une haie taillée. Et Romanèche viendrait d’un lieu habité par les Romains.
Créé en juin 1943, le camp de maquisards de Cize demeure jusqu'à la fin 1943 au-dessus de Chalours sur la falaise dominant le barrage de Cize-Bolozon, si on le connait sous le nom de camp de Cize bien que n’étant pas sur le territoire de Cize, c’est en raison de son accès qui s’effectuait à partir de la gare de Cize-Bolozon.
Le viaduc de Cize Bolozon est bâti à la fin du XIXe siècle, Il possède deux niveaux, le niveau inférieur  parcouru par les voitures et le niveau supérieur par les trains, il a une longueur de  273 mètres et une hauteur maximum de 73 mètres,  il  est composé de onze arcades.  
Il a été détruit le 12 juillet 1944 à la dynamite par les maquisards qui voulaient limiter les dégâts en ne faisant sauter que la 1 ère pile, cependant par effet domino, 10 des 11 arches vont s’effondrer.
Reconstruit  en 1950 à l’identique, il était paré pour s’élancer vers le troisième millénaire. Franchissant la rivière d’Ain, il a ainsi connu les locomotives à vapeur, puis le diesel avant d’être un des maillons de la liaison TGV Paris-Genève.
Un jour qu’il se promenait sur la rive droite de l’Ain, Gargantua fut pris d’une soif ardente. A la hauteur du pont de Cize qui n’existait pas encore, se trouvait une énorme pierre qui surplombait la rivière et que l’on appelait le bénitier à cause de sa forme. Gargantua mit un pied sur le bénitier, l’autre sur la rive gauche à Daranche où se trouve aujourd’hui la gare de Cize-Bolozon. Il se pencha et but à même la rivière. A cette époque, de nombreux radeaux de sapins descendaient l’Ain depuis le Jura jusqu’à Lyon. Gargantua qui buvait à grandes gorgées et sans doute en fermant les yeux, en avala un par mégarde et sans le voir. Il se releva en toussotant légèrement, persuadé qu’il venait d’avaler un moucheron.
C’est pour arrondir ses émoluments de médecin-chef à l’hôpital du Pont-du-Rhône de Lyon, le futur Hôtel-Dieu, qui est en cours de transformation en hôtel de luxe, que Rabelais publia dix-sept années durant des almanachs de 1533 à 1549. C’est dans le cadre de cette activité lucrative et para-professionnelle, qu’il décide de réinterpréter Gargantua un roman tombé par hasard entre ses mains pour en faire une œuvre populaire : une réussite qui dépasse ses espérances puisque selon ses propres dires, il s’en vendit « plus en deux mois que de bibles en neuf ans ». Jusqu’à sa mort, il exploita le filon, se servant des personnages de la légende pour donner libre court à son esprit critique et satirique, ce qui vaudra à son œuvre d’être régulièrement interdite par l’Eglise.
Le 24 novembre est le jour de la nèfle dans le calendrier républicain, la nèfle, fruit du néflier porte aussi le nom de cul de chien en raison de sa forme, pour le goût aussi,…enfin peut-être ! le chroniqueur n’a jamais goûté au cul d’un chien, en revanche il a consommé des nèfles, blettes comme il se doit, c’est doucereux, un peu écoeurant. La chair entoure cinq noyaux qui contiennent de l'acide cyanhydrique, autrement dit du cyanure de potassium, poison violent connu pour être dissimulé dans les dents creuses des espions,  mais dans la nèfle, ces noyaux sont suffisamment durs et étanches pour ne représenter aucun risque d'empoisonnement.  
Dans le langage familier, « Des nèfles ! » est une expression qui s'emploie pour signifier « quelque chose de faible valeur » ou pour exprimer une dénégation ou un refus, exemple, si on vous dit : voulez-vous des nèfles ?, vous pouvez répondre ; des nèfles ?  beurk : des nèfles !
 
Et un 24/11, 2 grands de la chanson sont partis ; en 1991 Freddy Mercury du groupe Queen : I want to break free, I want to break free,   I want to break free from your lies (je veux me libérer…)   (de tes mensonges)
et 6 ans plus tard : Barbara : Dis, quand reviendras-tu? / Dis, au moins le sais-tu? / Que tout le temps qui passe ne se rattrape guère / Que tout le temps perdu ne se rattrape plus…
1 er couplet chanson de l’Escalade   (air de la Carmagnole)
https://www.youtube.com/watch?v=UexdWkqkrp0
Allons, citoyens, de grand cœur, (bis)
Réveillons ici notre ardeur, (bis)
Pour chanter les exploits
Des vaillants Genevois
Du temps de l’Escalade,
Savoyard, Savoyard,
Du temps de l’Escalade,
Savoyard, gard, gard.


Rando Solomiat 17/11/16
L'ancienne paroisse de Solomiat eut des registres séparés de Leyssard de 1743 à 1790, en 1790, lors de la création du Département de l'Ain, Solomiat est rattaché à Leyssard qui avec ses presque 900 habitants devient chef-lieu de canton jusqu'en 1800.
Depuis 10 ans et tous les deux ans le hameau de Solomiat, s'anime à l'occasion de la fête champêtre le dernier dimanche de  juin : randonnée pédestre dont la préparation est assurée par le Club de Randonnée Pédestre d'Izernore, marché artisanal,  et diverses animations au programme!
La chapelle Sainte-Magdeleine, permettait de desservir Solomiat et Balvay, partie excentrée du village. Elle fut construite dans le courant du premier tiers du XVIe siècle, avec une nette rupture de style entre le choeur et la nef. L'autel, avec son décor peint, fut inscrit sur l'inventaire supplémentaire des objets mobiliers classés   en 1992, de même que les peintures murales du choeur  en 1993.
Elle fut construite  grâce aux fonds de Marguerite d'Autriche, fondatrice de Brou, elle est le témoignage brut et précieux d’un art religieux traduisant les besoins, les possibilités, les goûts locaux.
C’est l’AREL, association pour la restauration de l’église de Leyssard et la chapelle de Solomiat, qui a beaucoup œuvré pour restaurer et mettre en valeur ces 2 édifices religieux.
Balvay veut dire belle vue, on y trouve les ruines du château de Balvay, forteresse connue aussi sous le nom de Beauvoir et démantelée en 1403 au terme du conflit entre les Thoire et Villard d’une part, famille occupant presque tous les châteaux de la région, et Philippe le Hardi , duc de Bourgogne d’autre part, d’ici on a une vue saisissante sur les méandres de l'Ain. Par temps clair, la vue vers l'Ouest peut porter jusqu'aux Monts du Mâconnais, par delà le Revermont et la Bresse.
Beauvoir, beaucoup de lieux portent ce nom, mais aussi des personnes, vous en connaissez tous au moins une : Simone de Beauvoir écrivaine philosophe, compagne de Jean-Paul Sartre, surnommée la sartreuse de charme, jeu de mots par rapport à Sartre et à la Chartreuse de Parme, Sartre lui l’appelait le castor, et pourquoi le castor, alors que affectueusement c’est plutôt : poussinet, biquet, lapinou, minou etc…qui sont employés dans l’intimité, eh bien c’est parce que beauvoir est proche de  bièvre, biever en anglais qui désigne le castor, et d’où viennent beaucoup de noms de rivières : biévre, biévron, brevon etc
Commentaires d’un parapentiste : Balvay est un site magnifique avec deux décollages : un de la falaise orienté SO un peu chaud, le second orienté S, du sommet de la butte à droite où je tente de prendre mon appui en soaring sur la fin du vol. Au niveau des conditions météo, Balvay peut devenir un piège aérologique par vent fort car la vallée est encaissée et crée un bon venturi. Il faut donc être sûr que le vent ne va pas forcir.  Il y a deux atterrissages : un le long de l'Ain  assez grand, l'autre  au pied de la butte plutôt étroit mais long.
Le soaring, c’est monter en prenant les courants ascendants.
L'effet Venturi, du nom d’un physicien italien est un phénomène où il y a formation d'une dépression dans une zone où les particules de fluides sont accélérées.
En 1828, quatre des  hameaux de Leyssard :  Serrières, Sonthonnax le Vignoble, Merpuis et Malaval sont détachés de la commune pour former celle de Serrières-sur-Ain.
Dans Sonthonnax-le-Vignoble peuplé de 10  habitants,  il y a Sonthonnax, comme le nom du révolutionnaire français Léger-Félicité Sonthonnax, né à Oyonnax qui fut l’un des précurseurs de l’abolition de l’esclavage, et  il y a vignoble qui évoque la convivialité, les vins de Sonthonnax apparaissent déjà au XIVe siècle dans les écrits de moines chartreux,     
Malaval mauvais vallon,  Le Dévin : terrain, forêt appartenant au seigneur ou à la communauté et mis en défens, c´est-à-dire interdit au pâturage et à la coupe de bois.
 
Le 17 novembre est le jour du macjonc dans le calendrier républicain, bien sûr, tout le monde sait ce qu’est le macjonc, on n’en dira rien…
Ah si quand même, c’est une gesse tubéreuse, vous voilà bien avancés, qu’on appelle aussi : souris de terre, (ne pas confondre cette souris de terre avec un rongeur qui porte aussi ce nom),  ou encore châtaigne de terre, gland de terre, pois tubéreux ou  souris de Hollande (mais pas Julie Gayet).
Ce 17 novembre, on souhaite bon anniversaire à Sophie Marceau, un siècle …divisé par 2 et
Bonne fête aux Elisabeth,  et le dicton nous dit : à Ste Elisabeth, tout ce qui porte fourrure n’est point bête !


 Rando Hauteville 27/10/2016
Praille : c’est un champ laissé en prairie, un ensemble de prés et de pâturages.
Valorse : c’est le val des ours, même origine pour Vallorcine près de  Chamonix
Hauteville ville haute, Hauteville-Lompnes (on prononce  "lonne" avec un o ouvert comme dans pomme), on raccourcit souvent en Hauteville, est issue de la fusion des 2 communes composant son nom en 1942, puis d'une seconde fusion, en 1964, qui engloba les communes rurales de Lacoux et Longecombe. Ses habitants s'appellent les « Hautevillois », toutefois, les habitants de Lompnes étaient parfois appelés les « Cognots » et ceux d'Hauteville, les « Gravellots ».  Gravelot, c’est plus ou moins joli selon que l’on pense à graveleux ou au  Gravos, surnom de l’inspecteur Bérurier adjoint du commissaire San Antonio, ou au contraire au pluvier, l’oiseau portant aussi ce nom de gravelot.
Hauteville fut célèbre pour ses sanatoriums, le 1er, Mangini a ouvert le 23 août 1900, il y eut à Hauteville jusqu’à 2500 malades en 1949, 1700 dans les grands établissements, et 800 dans les établissements privés, soit 2259 lits agréés.  Maintenant en grand déclin sur le plan médical suite à la disparition temporaire de la tuberculose qui est en recrudescence cependant avec la mondialisation, et aussi aux  politiques nationale et  régionale de santé, les établissements de soins fermant les uns après les autres, Hauteville cherche d’autres voies.
La ville bénéficie d’une grande notoriété télévisuelle en ce moment grâce à  Christian Quesada vedette du jeu de TF1, les 12 coups de midi qui en est à plus de 550 000 euros de gain, belle histoire pour cette personne  née en 64, ancien animateur famille en centre social, il était au RSA avec 60€ en poche lors de ses débuts au jeu. Il  a une mémoire d’éléphant.
Les éléphants sont des animaux qui vivent sur un très grand territoire : ils parcourent plusieurs centaines de kilomètres chaque année car ils sont toujours à la recherche de nourriture et de points d’eau, non seulement pour s’abreuver mais aussi pour se baigner.
Alors, grâce à leur formidable mémoire visuelle, ils vont repérer les lieux et s’en souvenir. Cette mémoire se transmet d’éléphant en éléphant, du plus âgé au plus jeune.
Leur mémoire est  légendaire. Si dans un zoo vous avez un contact avec un éléphant et le revoyez dix ans plus tard, il vous reconnaîtra. Et si quelqu’un importune l’animal, celui-ci peut très bien se venger quatre ou cinq ans plus tard. Et oui, chez les pachydermes aussi la vengeance est un plat qui se mange froid !
La revue trimestrielle l’éléphant qui parait depuis janvier 2013  est présentée comme une revue qui vous aide à développer culture générale et  mémoire.
Et, de mémoire d’homme, le tour de France est passé pour la 1 ère fois l’été dernier au col de  la Rochette, rochette qui veut dire petite roche ou ruines d’un château bâti sur une roche.
Hauteville cherche donc à s’orienter vers le tourisme vert, projet du village médiéval à Rougemont, tourisme bleu avec la  relance d’un ancien projet de thermalisme aqualudique, et tourisme blanc avec l’installation cet été de canons à neige.
Un canon à neige ou enneigeur est un dispositif permettant de fabriquer de la neige dite de culture ou artificielle, mécaniquement à partir d'eau et d'air, le tout à basses températures (0°C et moins). Le principe est de projeter un mélange d'air comprimé et d'eau par temps suffisamment froid.
Vers 1940, en Californie, en utilisant des ventilateurs pour arroser les vergers afin de les protéger du gel, on constate fortuitement — c'est un cas de sérendipité — l'apparition de neige.
Au début des années 1950, furent réalisés les premiers essais d'enneigement dans une station au nord de New York. En 1963, premier canon en France, il enneige une piste de 550 m au Champ du feu dans le Bas-Rhin, judicieuse idée la neige sur le champ du feu.
1973, en France, Flaine (Grand Massif, Haute Savoie) est la 1re station européenne à s'équiper. 
Avis aux amateurs, Sur You Tube vous pouvez voir une vidéo : comment fabriquer son propre canon à neige….


Rando  Douvres  20/10/2016
Douvres est un port important depuis des millénaires, les Romains y ont même construit un phare en 43, pas en 1943, mais bien en 43 après Jésus Christ, et c’est en Angleterre, car le Douvres anglais est beaucoup plus connu pour ses falaises de craie blanche que le Douvres de notre Bugey sur lequel le chroniqueur n’a rien trouvé.
Un autre Douvres en Normandie a vu son nom être complété en 1961 de : La Délivrande, en référence au pèlerinage à la basilique "Notre-Dame de la Délivrande" qui est le plus ancien de Normandie.
Dans le dispositif du mur de l’Atlantique, les Allemands y ont installé en fin de 1942 une station radar devenue un musée du radar.
 
Le château des Allymes que l’on devrait plutôt appeler château de Brey-de-vent est une ancienne bâtie en terre et bois transformée en château-fort au 14 ième siècle, rebâti au 16 ième et restauré au 19 ième siècle, c’ est le seul exemplaire de forteresse médiévale du  Bugey.
Il a été rattaché à la France par le traité de Lyon en 1601.
Au village des Allymes a résidé de 1951 à 1954 l’écrivain Roger Vaillant, il y a écrit le roman Beau- masque et de nombreux articles de journaux.
Dans le livre Légendes de la Bresse et du Bugey, on trouve une légende sur le curé des Allymes que le chroniqueur a mis en vers :
Le curé des Allymes
N’aimait pas les orages,
Aussi, quand ça tonnait,
Il lançait une chaussure
A l’assaut des nuages,
Très efficace c’était
Car une pluie minime
Arrosait la nature
Et le gros des nuées
Tombant comme des curés,
Plus loin, ailleurs, crevait,
Par exemple Ambronay,
Et les gens des Allymes
Ne manquaient pas d’offrir,
Ce qui faisait sourire,
Des souliers comme prime,
A leur malin curé
Pour qu’il n’aille pas nu-pieds.
 
Le 20 octobre est le jour de l’orge dans le calendrier républicain, vous êtes-vous déjà posé la question du sexe de l’orge ? eh ben l’orge comme le blé est autogamme, à la fois mâle et femelle, et quel genre pour le mot orge ?, combien pour le masculin ? levez la main, et combien pour le féminin ?, levez la main, et ben c’est le féminin qui l’emporte.
L’orge sert beaucoup pour la fabrication de la bière, la bière arriva en Egypte, par Babylone, elle y était appelée « Zythum » qui signifie « Vin d’orge ».
 
Le 20 octobre  1854  2 écrivains français vinrent au monde: Alphonse Allais et Arthur Rimbaud.
Du premier, on retient l’humour, il a écrit : le rire est à l’homme ce que la bière est à la pression !
Le second, poète  a écrit :
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
 
Et qu’on l’aime ou non, on finira par une bière !


Randos  de Villebois 06/10/16
Depuis l’époque gallo-romaine, le Rhône est un axe majeur de communication qui permet de transporter diverses marchandises. Tumultueux, le fleuve rythme jusqu’à la fin du 20e siècle la vie des hommes qui vivent à proximité et leurs activités. Lors des travaux d’aménagement réalisés au milieu des années 80 par la Compagnie Nationale du Rhône pour créer le barrage de Villebois, le Rhône a changé de visage. Ces aménagements ont notamment permis la création de la Vallée Bleue, base de loisirs qui a célébré ses 25 ans en juin 2013.
Quatre communes, deux de l'Ain (Sault-Brénaz et Villebois) et deux de l'Isère (Montalieu-Vercieu et Porcieu-Amblagnieu) composent le Syndicat Intercommunal de la Rivière artificielle de canoë-kayak de l'Isle de la Serre (SIRISE).
Le Sirise gère les installations de l'Isle de la Serre : les espaces de jeux, le camping, le bâtiment d'accueil, le bâtiment de vestiaires, le gîte. Les locaux du gîte et les terrains appartiennent à la commune de Porcieu-Amblagnieu pour certains et à la Compagnie Nationale du Rhône pour d'autres.
Le site dispose d'un parcours d’eau vive long de 600 mètres où se succèdent vagues, rouleaux et obstacles à éviter et alternant parties rapides et zones de récupération. Les obstacles sont arrondis, la profondeur varie de 30cm à 1m40. Le débit constant de 12 m3/s permet aux compétiteurs des clubs sportifs de s’entraîner dans d’excellentes conditions mais également de satisfaire les néophytes. Il est ouvert de février à novembre.
 
Le train touristique du Haut Rhône offre de juin à septembre une promenade de 50 min le long du Rhône à bord d’un authentique train à vapeur d’autrefois constitué d’une locomotive à vapeur: Krauss 040 DFB de 1914, des voitures: 142 et 160 ex-tramways de Valenciennes 1911, des autres voitures: 103 et 104 ex Neuchâtel 1892
Et à voir au dépôt : une locomotive à vapeur Orenstein et Koppel de 1905 classée au titre des Monuments Historiques (seule locomotive utilisant le système Mallet en voies de 60 cm).
 
Sault Brénaz était connue pour ses très importantes marbreries de bâtiment jusque dans les années 1970-1980, date de leur déclin.
 
Nous suivons en partie à la fois la Viarhôna et  le sentier des pierreux et des mariniers, nous reparlerons demain de la pierre, mais au sujet des pierreux, c’est-à-dire les gens qui travaillent dans tous les métiers de la pierre, au féminin, il vaut mieux ne pas employer le mot pierreuse qui désignait au 19 ième siècle une toute autre catégorie de femmes, on vous laisse deviner laquelle, Claude se souvient d’avoir appris lorsqu’il était étudiant, une chanson paillarde : la pierreuse consciencieuse, qu’on ne chantera pas…
En ce qui concerne les mariniers, le musée Escale Haut Rhône à Brégnier-Cordon à une trentaine de kms en amont vous en dira plus.
Là aussi le féminin a un autre sens, comme souvent dans la langue française : marinière, et on peut bien imaginer des pierreuses en marinières, prêtes à satisfaire les sens des marins d’eau douce, il y en a dans tous les ports du monde…
 
Le 6 octobre est le jour de l’âne dans le calendrier républicain. Jacquouille souvent accompagné d’un âne, une fois l’avait perdu, vers chez nous, à St Alban lon la lon lère, à St Alban etc…
C’était sérieux, il avait battu toute la campagne sans résultat, pas plus d’âne que de …
Epuisé, il s’était reposé au pied d’un grand arbre, puis, ayant récupéré quelques forces, il y était grimpé pour pouvoir inspecter de plus haut les environs. Arrivé presque au sommet, dissimulé dans le feuillage dense, voilà t’y pas qu’arrivent 2 tourtereaux qui sans préambules inutiles se couchent dans l’herbe moelleuse pour entreprendre un petit tour dans les étoiles…
Le jeune homme commence ainsi à effectuer de multiples trajets allers et retours qui mettent la belle en joie.
- Ah ! chéri s’écrie-t-elle, tu me mets aux anges, et toi ?
- Ah moi ma chérie, c’est comme si je visitais le monde entier et ses merveilles !
Le voyage s’éternisant, Jacquouille perdit patience :
_ Dis donc toi là-dessous, puisque tu visites le monde entier et ses merveilles, tu as dû forcément voir mon âne !
 
 
 
A Porcieu Amblagnieu en 1896 a été découvert un dépôt d'objets de bronze datant de la fin de l'âge du Bronze moyen (1400-1300 av. J.-C.) comportant, épingles, poignards, faucilles et haches, également une enclume ce qui attesterait la présence d'un bronzier capable de produire sur place des pièces métalliques.
Le village de Briord, bien installé au bord du Rhône, regorge de trésors historiques datant de l'époque gallo-romaine : inscriptions funéraires, nécropole, aqueduc souterrain, etc.
 
Le musée archéologique de Briord regroupe certains de ces vestiges. Ce musée est le produit de la fouille de la nécropole néolithique de la grotte de souhait, à Montagnieu, et de la nécropole gallo-romaine et mérovingienne des Plantées à Briord.
Durant sa visite, vous pourrez admirer, par exemple, des céramiques et des verreries gallo-romaines ou encore des pendentifs mérovingiens.
 
L'aqueduc de la Brivarette est l'ouvrage antique le plus remarquable de Briord. Mentionné depuis 1650,  sa mémoire s'est toujours perpétuée alors que ses ouvertures restaient obstruées. Cette galerie a été creusée au pic dans la colline de Briarette, chaînon parallèle au Rhône, entre la plaine alluviale et le vallon de la Brivaz. Son percement s'est fait à partir des deux côtés de la colline avec un décalage de plus de 10 mètres, rectifié ensuite, entre les directions des deux galeries initiales (200m de long). Ce tunnel-aqueduc était alimenté par les eaux de la Brivaz détournées par un canal. La galerie a fonctionné en conduite mais surtout en réservoir comme en témoignent les concrétions calcaires. Cet ouvrage est classé Monument Historique depuis 1904.  
 
Et en ce jour de l’âne, une nouvelle aventure de Jacquouille :
Ce jour là, Jacquouille qui n’avait pas retrouvé son âne depuis l’épisode de St Alban lon la lon lère… s’était rendu à la foire aux ânes espérant l’y retrouver, à défaut pour en acheter un autre.
Deux hommes de la grande ville passent juste à côté de lui, et l’un d’eux, du haut de son cheval, s’exclame d’une voix forte et méprisante :
_ <<regarde donc comme c’est drôle ici, il n’y a que des ânes et des paysans ! >>
Jacquouille relève la tête et lui dit : <<tu es sans doute un paysan toi-même ?>>
<<Moi ? certes non ! >> répond l’homme vexé
<<Bon alors je vois bien qui tu es !>>…

2 ième jour:07/10/2016
La Pyrale du buis  qui nous a causé bien des soucis cet été pour ce séjour à Villebois est une espèce d' insecte  papillon originaire d'Asie.
C'est un papillon nocturne, attiré par la lumière, qu'on peut voir tournoyer autour de lampadaires, mais qu'on ne voit voler de jour que s'il a été effarouché.
La chenille non urticante de ce papillon ne semble consommer que des feuilles de buis.
Il s'agit d'une espèce envahissante, qui figure depuis 2008 sur la liste d'alerte de l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes
Son introduction accidentelle en France a été repérée en 2008, mais le nombre d'individus laisse penser qu'elle date de 2005 au moins.
Depuis, cette espèce est régulièrement signalée en Alsace, et plus récemment en Île-de-France et en Poitou-Charentes, dans le Rhône, l'Isère, l'Ain, la Drôme, l'Ardèche, la Savoie, la Haute-Savoie, l'Aube, le Tarn et les Pyrénées-Orientales.
Pour lutter contre l’envahissement, différentes méthodes : la destruction par ramassage et écrasement ou feu, la lutte par les insecticides, mais d’autres insectes utiles peuvent être touchés, le piégeage par filets, combiné à l’attirance olfactive par phéromones pour attirer ces couillons de mâles qui ne peuvent ainsi plus se reproduire…
 
Le nom de Villebois a été connu dans la France entière, et même à l’étranger, grâce à ses carrières de pierre de taille. Cette exploitation a cessé depuis 1950, mais le souvenir en reste vivace. L’Empire State Building, le Palais Impérial de Tokyo, le Panthéon et  les ponts de Lyon  ont tous été construits en pierre de Villebois !
Au cœur du bassin carrier, la Maison de la Pierre et du Ciment met en scène de façon originale l’histoire de la région. La muséographie interactive vous livre tous les secrets des pierres du pays, de l’histoire des techniques, mais aussi de celle des hommes qui, d’hier à aujourd’hui, se sont penchés sur ce noble matériau. Cette filière économique est toujours florissante, grâce notamment aux ciments Vicat et à la douzaine d’entreprises d’extraction et de taille de pierre toujours en activité.
 
L’origine de ce bassin d’extraction et de taille de pierre remonte à l’époque romaine. A cheval sur le Nord de l’Isère et le sud de l’Ain, l’activité se développe au cours du 19e siècle autour de ces gisements de pierre calcaire, dure et dense. La pierre de Villebois, aussi appelée « choin », extraite en bloc massif, alimente les grands chantiers de l’époque. Aujourd’hui, le CFA de Montalieu-Vercieu continue de former les jeunes aux métiers de la pierre et les entreprises toujours présentes sur le territoire alimentent les chantiers de construction et d’aménagement.
 
Le monolithe de Villebois, érigé pour le centenaire de la Révolution française en 1889, honore également les nombreux soldats de l'armée du Rhin de 1791 et 1972. Lourd de 42 tonnes, ce serait la plus grande pierre taillée extraite d'une carrière française.
Ce monolithe de Villebois est situé rue des Hts fourneaux, tiens donc, des Hts fourneaux, on trouve dans les archives de l’Ain, ceci :
En l’an 1826, concession accordée pour l’exploitation d’une mine de fer à Villebois,
Le préfet du département de l’Ain fait savoir que le  sieur Anthelme-Roselie Mollet, directeur de la compagnie des  fonderies et forges de l'Ain, demeurant à Belley a formé la demande en permission d'établir un haut fourneau pour fondre  la mine de fer en gueuse , dans la commune de Villebois, sur la  rivière de Réhy, dans un local appartenant à ladite Compagnie, entre le bourg de Villebois et le hameau de Bouts , arrondissement de Belley.
Le minerai qui alimenterait ce haut fourneau serait extrait  des mines de fer qui existent dans les territoires de la commune  de Villebois et autres, comprises dans le périmètre de la concession demandée par la compagnie en juillet 1823.
La compagnie emploierait pour force motrice les eaux de la dite rivièrede Réhy, dérivées par un canal tracé dans le plan  joint à la demande.  Elle emploierait pour combustible le coalt
ou charbon dessoufré , provenant des mines de houille de Rive de Gier.
Les affiches et publications de cette demande seront faites,  en la manière accoutumée, pendant quatre mois consécutifs,  dans le chef-lieu du département , dans celui de l'arrondisse-
ment où est le domicile du demandeur, et dans la commune de  Villebois, où l'usine serait située.
MM. les Maires de Bourg, de Belley et de Villebois, chargés desdites affiches et publications, en transmettront leurs certificats en forme à la Préfecture , aussitôt que les quatre mois seront expirés.
Ceux qui auraient à s'opposer A cette demande, sont invités  à le faire pendant le cours des quatre mois susdits , attendu  qu'il sera statué dans le délai du mois qui suivra la clôture des
affiches et publications.
Fait A Bourg, le 10 février 1824.  Signé, ROGNIAT. préfet
 
 
Aujourd’hui, St Clair, patron des tailleurs de pierre, veille sur l’église de Montalieu. Retrouvé lors de la dernière restauration, celui-ci avait été probablement dissimulé au 19e par le prêtre de l’époque qui n’approuvait certainement pas les mœurs et l’agitation créée par les pierreux …
 
La pierre, on en trouve aussi à une vingtaine de kilomètres de là, dans la montagne, à Cerin-Marchamp,  Cerin était connu à la fin du XIXe siècle pour la qualité de son calcaire lithographique. En effet, la région était, au Jurassique, une lagune tropicale. Le calcaire lithographique se forme par sédimentation. Il est constitué d'une boue très fine et solidifiée qui s'est déposée il y a 140 millions d'années au fond de la lagune. Ces sédiments se disposent en strates.   
L'exploitation de la carrière, à partir de 1835, pendant l'âge d'or de la lithographie, a permis de découvrir périodiquement des empreintes d'animaux et de plantes préhistoriques fossilisés dans la roche. 
Le site est mondialement connu des paléontologues, installé dans un ancien lavoir,  un petit musée présente des fossiles (poissons, reptiles et traces de gros reptiles) trouvés dans la carrière.
 
L’âne dont ce n’est plus le jour a bien sûr servi ici au transport des pierres, mais quand même pas du monolithe de Villebois 42 tonnes, ce 7 octobre, on en a fini avec l’âne, mais peut-être pas avec les pierreuses, le jour étant celui de la Belle de nuit, autre sens là aussi pour cette plante fréquentée par des papillons, ou la personne fréquentée par des qui papillonnent…

Rando  du Grand Colombier 29/09/16
Le col du Grand Colombier est situé à 1 498 mètres d’altitude, le massif lui culminant à 1531m, c’est le plus méridional des sommets jurassiens.
Le col est creusé dans les calcaires du Malm autre nom pour désigner le Jurassique supérieur, les autres périodes géologiques du Jurassique étant le Lias et le Dogger.
L’ascension du col est considérée par les cyclistes comme une des plus difficiles de France, la pente dépassant 10% sur de nombreux  kilomètres.
Quatre routes permettent d'accéder au col : deux à l'ouest et deux à l'est. Pour chaque versant, les deux routes se rejoignent à quelques kilomètres du col.
La route venant d’ Artemare  par  Virieu-le-Petit présente les pentes les plus fortes avec un profil de 15,9 km à 7,8 %. La montée s'effectue au milieu des champs sur la première partie avec des pentes avoisinant les 5 %, quelques secteurs plus roulants mais aussi quelques portions à 7 % notamment vers Munet, mais la difficulté se corse brusquement lorsque l'on suit à droite, après environ 8 km d'ascension, la D120C après Virieu-le-Petit. On commence en effet un secteur forestier de 4,5 km à plus de 12 % très difficile, comprenant notamment un court passage à 22 % inclus dans un tronçon de 400 m à 18 % de moyenne dans les 1 500 derniers mètres. C'est pourquoi ce côté est surnommé  la Directissime.
Une confrérie cycliste, les « Fêlés du Grand Colombier », regroupe depuis 1992 plusieurs centaines de cyclos de toute l'Europe ayant réalisé l'ascension de 2, 3 ou 4 de ses routes d'accès dans la même journée.
Le col a été au programme du tour de France pour la  1ère fois en 2012, il est très souvent gravi par le tour de l’Ain.
 
Un colombier est la même chose qu’un pigeonnier, mais le second nom a supplanté le premier qui n’est plus guère utilisé.
 
Le 29 septembre est le jour de l’amaranthe dans le calendrier républicain, ce n’est pas la marrante autrement dit la rigolote dont il est question, ni non plus l’a-marrante c’est-à-dire avec le préfixe privatif a, la pas marrante, pas drôle,  non c’est l’amaranthe  a m a r a n t h e qui est une plante plus connue sous le nom de queue de renard, dont des variétés sont comestibles.
Le béret des parachutistes de couleur rouge est souvent appelé béret amaranthe.
Le 29 septembre, on fête St Michel qui est le saint patron des… parachutistes au béret amaranthe, mais aussi des naturistes, peut-être en rencontrera-t-on au cours de notre randonnée, il y a de plus en plus d’adeptes de la rando naturiste.
Mais ça fait la rue Michel comme on dit dans l’expression typiquement parisienne qui provient de la rue Michel-le-Comte située dans le quartier du Marais à Paris. Ancien chemin de ronde extérieur à l'enceinte de Philippe Auguste, elle porte depuis la fin du règne de Saint-Louis (1270) son nom actuel. Vraisemblablement celui d'un comte Michel.
Elle est liée directement à une autre expression : « Ça fait le compte », d'où le lien, par un jeu de mots, avec la rue Michel-le-Comte. D'une manière plus explicite, faire la rue Michel veut dire : « c'est bon », « ça suffit », « ça va aller », « ça conviendra », « cela fait mon affaire », « ça va le faire !>>.

Michelle, ma belle Ce sont des mots qui vont très bien ensemble très bien ensemble
 
Tu avais à peine quinze ans Tes cheveux portaient des rubans
Tu habitais tout près Du Grand Palais
Je t'appelais le matin Et ensemble on prenait le train
Pour aller, au lycée.
Michèle, assis près de toi Moi j'attendais la récré
Pour aller au café Boire un chocolat Et puis t'embrasser
 
C’est la mère Michel qui a perdu son chat Qui crie par la fenêtre à qui le lui rendra
Et le père Lustucru qui lui a répondu : -Allez la mère Michel votre chat n’est pas perdu.
Sur l’air du tra la la la,  Sur l’air du tra la la la Sur l’air du tra déridéra
Et tra la la
La Consulte du docteur, récit oral recueilli en 1980  à Leyzieu par la Conservation des Musées de l’Ain qui a édité un livre-CD, le Bugey au creux de l’oreille :
 
 
Moiret, c’est un hameau d’Anglefort, sur le flanc Est du Grand Colombier, 1200m au-dessus du chef-lieu, de Moiret, comme un p’tit balcon de prairie, on voit le Rhône en bas, et un jour, à Moiret, y a la grand-mère qu’est tombée malade, très malade, tellement malade qu’on a prév’nu le médecin en bas à Anglefort.
Le médecin, il a dit : <<pas d’problème, je viens demain matin !>>, mais le lendemain matin, le grand-père, il a attendu le médecin, et il est pas arrivé l’docteur, fallait qu’y fasse toute la montagne, alors, des fois, on l’attendait des heures.
Le grand-père est parti au bois, c’est seulement dans l’après-midi que l’docteur est arrivé, la grand-mère était toute seule, il l’a examinée et il a dit : <<bah, avec 2   3 médicaments, ça passera,>>  et le docteur, il a cherché un papier et un crayon pour faire la consulte, on disait comme ça pour l’ordonnance avant, mais dans la maison, y’avait pas grand-chose, il a pas trouvé, il a juste trouvé un p’tit bout d’craie, et il a écrit sa consulte sur le volet pour qu’le grand-père, y puisse pas ne pas la voir.
Quand le grand-père est rentré du bois, ce soir-là, il a vu la consulte sur le volet, le grand-père, y savait pas lire, alors le lendemain matin  en partant, il a dégondé l’volet et il l’a descendu jusqu’à la pharmacie à Anglefort,
Et puis après, l’volet, eh ben, il a bien fallu qu’il le r’monte…
 


Rando  de Merignat 22/09/16
En arrivant au village par le chemin neuf on trouve une grande maison du XVIIIe siècle, jadis propriété de notables locaux, les Mathieu.
En 1867, elle appartenait à M. Georges Benoit-Mathieu d’Apremont descendant de sieur Georges Mathieu, écuyer, président des trésoriers de France à Dijon, en 1789. La famille Mathieu est une des plus anciennes de Mérignat.
La rude montée de la Coriat conduit au sommet d’un mamelon. Là, au milieu des vignes, surgissait un noble manoir du Moyen Âge. Il fut édifié en 1302 par Humbert de Chatard. Quatre grosses tours carrées, saillantes, fortement renflées à leur base, reliées entre elles par d’épaisses courtines, et disposées en quadrilatère régulier, des fossés tout autour, une seule entrée à pont-levis, auprès de laquelle on arrivait par une longue et étroite levée de terre, voilà le plan général de ce manoir, dont il ne subsiste qu’une seule des tours.
 
Le 22 septembre  est le jour du raisin dans le calendrier républicain, ça tombe donc très bien à Mérignat en terre de vigne du Cerdon.
Le 22 septembre, le jour du …Printemps,…. dans l’hémisphère sud, l’Automne pour nous, un des deux équinoxes de l’année,  équi signifiant égal et noxe nuit, donc jour de l’année où la durée du jour est la même que la durée de nuit, le 22 septembre donc est un des rares jours hormis Noël, Pâques, Pentecôte, Trinité, 1er mai, 14 juillet, Toussaint, 1er janvier, etc… à être chanté, et pas par n’importe qui, Brassens s’il vous plait :
 
Un vingt-deux de septembre au diable vous partîtes,
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.


Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d'ailes,
Je montais jusqu'au ciel pour suivre l'hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d'Icare à présent m'abandonne,
L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.

Pieusement noué d'un bout de vos dentelles,
J'avais, sur ma fenêtre, un bouquet d'immortelles
Que j'arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m'en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.


Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l'équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s'éteignent,
A peine y pourrait-on rôtir quatre châtaignes:
Le vingt-deux de septembre, aujourd'hui, je m'en fous.
Et c'est triste de n'être plus triste sans vous
 


Rando  de Groissiat 15/09/16
Fondé en 1857, le couvent de Groissiat, sœurs de la Communion au mystère de la croix de Jésus a d’abord travaillé dans le domaine de l’éducation de la jeunesse mais les lois du début du 20ème siècle ont écarté les soeurs de l’enseignement. Elles se sont alors tournées vers le soin des malades, le couvent servant même d’hôpital militaire pendant la 1 ère guerre mondiale.  Dès 1920 cependant, une institution scolaire a pu ouvrir. Deux lieux principaux de mission (soins, éducation) ont subsisté au-delà de la présence des soeurs, le lieu a aussi servi de maison de retraite pour les sœurs.
Aujourd’hui, la communauté vit à Sainte Colombe en vallée du Rhône., et l’EHPAD tout neuf va ouvrir très prochainement avec beaucoup de retard.
 
Dans l’église de Groissiat figurent ou figuraient des reliques de St Fortunat.
2 évêques de Poitiers au 6 ième siècle portèrent ce nom Fortunat, l’un d’eux, St  Venance Fortunat poète latin composa en prose des vies de saints, et en vers un grand poème sur St Martin de Tours, on n’a rien trouvé expliquant la présence de ce saint à Groissiat.
Fortuna est aussi le nom d’une petite planète et ce nom désigne en marine un coup de mer violent, une tempête.
 
Face à l’église, sur la place, le monument aux morts sur une de ses faces indique :   à Hippolyte Picquet introducteur du tissage de la soie dans le Bugey, les ouvriers reconnaissants le 10 juin 1862.
 
Le 15 septembre est le jour du marron dans le calendrier républicain :
On se prend des marrons, des châtaignes et des pêches en pleine poire.
Marron synonyme de bagarre bataille, début de la guerre du pêcher le 15/09/1655 ; bataille de Signal Hill pendant la guerre de 7 ans le 15/09/1762; début de la bataille de Peleliu guerre du Pacifique le 15/09/1944.
Et on fête les Roland le 15 septembre, Roland qu’on associe à :   la bataille de Roncevaux.  
Le Capitaine Courage était une légende des océans. Il n'avait, paraît-il, jamais connu la peur.
Un jour, au large des côtes d'Espagne, il avait croisé un navire de pirates et, se préparant à la bataille, il avait réclamé à voix haute à l'un de ses marins : "Qu'on m'apporte ma chemise rouge !".
Devant tout l'équipage, il enfila sa chemise et, quelques heures plus tard, remporta la victoire. Une autre fois, on entendit le veilleur, perché sur son mat, crier : "Alerte, alerte ! Deux navires pirates à bâbord. Nous les croiserons dans 25 minutes !".
Le Capitaine réagit immédiatement : "Qu'on m'apporte ma chemise rouge !".
Et après une lutte sanglante et un abordage brutal, il célébra une nouvelle victoire à la tête de ses hommes.
Cette chemise rouge était devenue un mystère. Un jour, le second du navire se hasarda à demander au Capitaine Courage : "Mais pourquoi cette chemise rouge, Capitaine ?" Le fier officier répondit haut et fort : "Si je suis blessé pendant l'assaut, mes hommes ne s'en apercevront pas et donc conserveront leur ardeur au combat..."
Et tout l'équipage applaudit.
Quelques jours plus tard, une flotte de navires pirates est signalée par le veilleur : "Alerte, alerte ! Douze bâtiments ennemis à tribord. Nous les croiserons dans 20 minutes !" Le Capitaine cria aussitôt à l'attention de son second : "Qu'on m'apporte mon pantalon  marron !"…
 
Et n’oubliez pas, mardi 20, AG de votre club de retraite sportive, et aussi, le chroniqueur   vous donne rendez-vous  sur France 3, Questions pour un champion à 18h10,  rattrapage le lendemain sur France 3, horaire à rechercher entre 4h30 et 6h30, sur TV5Monde le mardi 27/09 à 12h55, et sur internet France3 replay QPUC du mardi 20 à 19h jusqu’au lundi 26
 
Et encore : Mercredi 21/09 de 18h10 à 18h52 sur France 3, rattrapage le lendemain matin sur France 3, horaire à rechercher entre 4h30 et 6h30, sur TV5 Monde le mercredi 28/09 à 12h55, et sur Internet France3 replay QPUC du mercredi 21 à 19h jusqu’au mardi 27.
 


Rando Moirans 30/06/16
Le lac de Vouglans est un lac de barrage  créé en 1968 sur l’Ain.  Son volume de 605 millions de mètres cubes en fait la troisième plus grande retenue artificielle de France par sa capacité, derrière les lacs de Serre-Ponçon et Sainte Croix.
Si le barrage cédait, l’eau submergerait toutes les vallées jusqu’à Lyon.
Comptant une cinquantaine de foyers soit environ 150 personnes, le village du Bourget, et  les hameaux de Brillat et de Généria ont été détruits avant la mise en eau...
Tous les habitants ont été relogés, à Orgelet, Cernon et dans les villages environnants.
Ni église, ni cimetière à déplacer ne se trouvaient dans la vallée.  Les histoires de clochers qui sortent des eaux les années de grande sécheresse ne sont donc que pure légende !
La Chartreuse de Vaucluse, ancienne abbaye construite par des moines chartreux au 12e siècle se trouvait également dans la vallée, elle fait aujourd'hui la joie des plongeurs, à 50 mètres de profondeur. Seul, le portail de Chartreuse de Vaucluse a été entièrement démonté et déplacé.
Auparavant, la vallée - très appréciée des pêcheurs - était marquée par son aspect sauvage, deux ponts traversaient la rivière, l'un à la Pyle (lieu de baignade à l'époque), l'autre à Brillat (en fer, il sera détruit par le Génie).
Ils seront remplacés par le viaduc de la Pyle qui domine l'eau de plus de 60 mètres.
Il y avait également deux centrales électriques, au saut de la Saisse et à Vaucluse (construite en 1928), juste en aval de la chartreuse du XIIe et en amont du barrage actuel.
Ces deux centrales ont été détruites - comme le reste des habitations - au bulldozer. Seule la chartreuse a conservé ses murs, trop épais pour être abattus.  
Le lac comprend 3 ports :  la Saisse, Le Meix et La Mercantine en tout environ 700 anneaux.
 et il existe 3 plages aménagées et surveillées: une au Pont de la Pyle à la Tour du Meix,  - une à  Bellecin, et celle de la Mercantine à  Maisod.
 
En 2010, un pêcheur a découvert une méduse d'eau douce, qui se développe dans les eaux du lac quand celles-ci dépassent les 25 °C, en été. Cette méduse nous vient, comme presque tout maintenant de Chine, le Yang-Tsé-Kiang  est le lieu d’origine de cette méduse qui a désormais colonisé les 5 continents.
Elle a sans doute été transportée accrochée à la Jacinthe d’eau.
Elle se trouve généralement dans de l'eau calme, réservoir d'eau douce, lac, retenue d'eau, gravière. Elle a également été observée dans des rivières mais généralement elle n'est pas dans le courant.
L'apparition de la méduse est sporadique et imprévisible d'une année sur l'autre. Il n'est pas rare qu’elle apparaisse en très grand nombre à des endroits où elle n'avait jamais été signalée.  
 
 
Moirans en Montagne:
En 1921, le conseil municipal de Moirans en Montagne valide un projet pour le monument aux morts qu’il souhaite ériger : une sculpture représentant une femme nue, tête inclinée, pleurant ses enfants ou son mari morts à la guerre. La veuve ou mère éplorée fait scandale. La presse s’empare du sujet et juge sévèrement cette « provocation, insulte aux Morts de la Guerre et à leurs familles ». « Une femme, nue comme un vers, dégoutante »…
Le maire défend le projet et le fait réaliser coûte que coûte par le sculpteur Buffet-Chaillet.
Des années après, la trace du « choc » est encore vive : en 1927, les commémorations du 11 novembre sont célébrées au cimetière sur le monument aux morts 1870-71, plutôt que sur celui de 14-18 !
Après moult tentatives de remplacement, le monument est finalement conservé en l’état et à sa place, mais jamais inauguré.
En France, de rares monuments aux morts  sont iconoclastes et/ ou pacifistes comme à Gentioux dans la Creuse,  Termignon en Savoie, St Martin d’Estréaux dans la Loire, entre autres, avec par exemple l’inscription : Maudite soit la guerre et ses auteurs.
Moirans compte parmi ses habitants  Gérard Rougemont qui depuis qu’il est à la retraite sculpte le bois, il a réalisé une œuvre exceptionnelle  sous l’intitulé “”Chemin de vie”", des tableaux magnifiques qui  représentent la vie du Christ.
 
Dès le XIVème siècle, les paysans de la région se sont lancés dans une double activité avec la tournerie de sifflets, toupies, crécelles, etc. Ce sont les premières années du jouet en bois, à Moirans. A partir de 1850, les Moirantins se spécialisent dans la tournerie du « bibi », petit sifflet cylindrique en bois à placer à l’extrémité de ballons gonflables. Peu à peu, dès 1900, de nouvelles techniques de finition apparaissent, telle que le rubannage. Puis dès 1950, le plastique fait son entrée et permet le développement des entreprises locales. En 1995, les industriels de l’arc jurassien produisaient 40 % des jouets français.
Lorsque, dans les années 1980, la mairie de Moirans-en-Montagne et des industriels locaux se lancent dans le projet de musée du jouet, ce n’est pas le fruit du hasard.
Les premières pages s’écrivent dès le Moyen Age. Les personnages principaux en sont d’abord des abbés, le bois et l’eau, puis des hommes courageux et ingénieux. Le rayonnement de l’Abbaye de Saint-Claude aux 13ème et 14ème siècles et l’afflux de pèlerins sont à l’origine d’une forte demande de divers objets de piété en bois tourné. La forêt jurassienne, riche d’une grande diversité d’essences, et les rivières, torrents et cascades, présents partout, fournissent les ressources nécessaires à cette production. Au fil du temps, les artisans paysans jurassiens diversifient leurs produits : jeux d’échecs, bobines, boutons… Quelques centaines d’années plus tard, l’industrie du jouet naîtra de l’art de tourner le bois.
 
A sa naissance en mai 1989, le musée actuel n’est encore qu’une simple et belle « maison du jouet » dont l’architecture rappelle la forme d’un immense Lego aux couleurs vives. Au fil des ans, les évolutions se succèdent. Le musée développe des expositions temporaires, crée un atelier pédagogique et une salle audiovisuelle. Aujourd’hui, labellisé « Musée de France » et ses collections « Trésor national », le Musée du jouet de Moirans-en-Montagne dispose de plus de 15 000 jeux et jouets représentant 4000 ans d’histoire de 2000 ans avant J-C à nos jours. Une des plus belles collections d’Europe.
Les muséographes témoignent : « Dans un petit coin tranquille du Jura, jeux et jouets, désireux de retrouver les rires des enfants, sont ressortis des malles et des greniers. Ils ont pris la pose, rassemblés par affinité, ou proximité de sens (…). Parfois, les époques s’entrechoquent, reliant les générations. A leur façon, ces objets témoignent de toute leur âme de l’histoire universelle ».
Le Musée du jouet propose des ateliers en famille, des visites contées, des anniversaires ludiques, des activités pour les scolaires ou les centres de loisirs, l’accueil de groupes adultes… Et bien d’autres activités. La visite est ponctuée d’ambiances sonores, d’extraits de films, etc. Les supports de jeux sont multiples et adaptés aux goûts des enfants (les parents se prenant bien sûr au jeu !) : tables interactives, écrans tactiles, audio vidéo guides, etc.
 
Né en 1990, le festival Idéklic propose depuis ses débuts un concept d’ « enfant acteur ». L’association qui le porte  est en effet convaincue que la pratique d’un art ou d’une technique, conduite par des professionnels, contribue à fabriquer un spectateur et un citoyen plus éclairés.
Votre « petit expérimentateur » pourra donc observer, découvrir ou essayer la danse, le théâtre, l’enluminure, le conte, la clownerie, l’apesanteur dans les arbres, le poney, la peinture, les pliages magiques… Et d’autres pratiques à découvrir au fil des éditions.
Cette année 2016, ce joyeux festival se déroulera du 10 au 13 juillet, 68 représentations, 60 ateliers, les spectacles de rue sont gratuits, les autres payants de 6 à 12€, pass atelier au prix journalier de 11€
Peu après, lundi 18 juillet, La Cité du Jouet sera ville départ du Tour de France pour la 16ème étape Moirans-en-Montagne / Berne.
Evidemment l’expo 2016 du musée du jouet est en rapport, elle s’intitule : Roulez jeunesse !
Sur ce, la saison est pour nous terminée, et pour l’été , avec l’essor des vélos électriques qui ouvrent bien des perspectives, on vous dit la même chose : Roulez jeunesse !  


Rando Labalme 23/06/16
Une balme ou baume est une cavité naturelle plus ou moins profonde.
L’histoire commence ici il y a environ 2 millions d’années à la période glaciaire, fermez les yeux, imaginez,  un immense lac recouvre une très grande partie de la région et les eaux d’un des nombreux  déversoirs façonnent  au cours de dizaines de milliers d’années, un vaste réseau souterrain  peu à peu asséché avec le retrait définitif des glaciers.
Les hommes préhistoriques choisissent de s’y réfugier, des fouilles opérées dès 1914 mettent au jour quantités d’outils, de poteries et d’ossements divers, une couche de cendres de 4 à 5 mètres d’épaisseur, vestiges des feux entretenus par les hommes préhistoriques, recouvre le sol. On en a déduit une occupation humaine ancienne et prolongée d’environ 10 000 ans avant JC jusqu’à l’Antiquité, puis au Moyen-Age, on y relègue les lépreux.
A la Révolution, l’ancien habitat préhistorique fournit le salpêtre nécessaire à la fabrication de la poudre. En 1933,  un exploitant fromager se rend acquéreur du site, l’aménage et débute un an plus tard l’affinage de Bleu de Gex, activité qui perdurera jusqu’en 1959.
C’est au fromager et à ses enfants que l’on doit la découverte de la galerie supérieure et les premiers aménagements rudimentaires pour la visite.
En 1959, un spéléologue passionné  est averti de la mise en vente du site par le fromager, il l’achète et engage sur une très longue période des travaux d’aménagement pour l’accueil des touristes. Ainsi, durant 3 années à partir de 1981 et avec l’aide de jeunes spéléologues chevronnés et enthousiastes, cet homme entreprenant procède à la désobstruction du siphon de l’ancienne rivière (jonction entre les 2 cavités) et retrouve sur le haut du plateau le point d’enfouissement des eaux : le domaine souterrain est enfin dévoilé dans sa continuité originelle et offre ainsi une visite inédite du tracé souterrain complet de l’ancienne rivière.   
Depuis 2001, l‘aventure continue dans ce lieudit St Julien avec la famille Saint Julien qui a repris ce site privé et l’a transformé en parc de loisirs préhistorique, en plus de la visite des grottes, on peut passer une journée de découverte en famille pour retrouver au travers d’ateliers divers les gestes et techniques de nos lointains ancêtres (maîtrise du feu, taille du silex, fabrication de poteries et lampes à graisse, peinture préhistorique et tir au propulseur). Un atelier de fouilles archéologiques pour enfants complète en outre cette approche préhistorique.
 
Le site de Labalme est un véritable verrou de l’accès vers le Haut Bugey. Le très puissant seigneur Hugues de Labalme  bâtit sur ses terres dès 1086 deux châteaux-forts et donne en apanage à chacun de ses sept fils autant de forteresses pour mieux contrôler la région.
Témoins de cette période, les ruines fortifiées de La Balme et de Saint Julien.
 
La communauté du Sappel est un mouvement reconnu par l’Église catholique dont le but est l'évangélisation des familles du Quart-Monde. Elle tire son nom du domaine situé dans une petite vallée isolée dans les sapins, sous le col du même nom, d’altitude 794 m entre  Labalme  et Vieu-d’Izenave, col qui sera gravi pour la première fois par les coureurs du Tour de France  le dimanche 17 juillet prochain.
Le domaine du Sappel appartenait au Moyen Âge à des moines, au 17 ième, il abritait une verrerie, en 1942, la famille Jacquard d’origine suisse qui l’exploitait  fut contactée par Paulette Mercier de Nantua, à l’initiative d’un pasteur suisse pour organiser une filière d’évasion d’enfants juifs vers la Suisse, de nombreuses personnes en plus des enfants furent cachées au Sappel  durant toute cette période sombre de notre histoire.
Ce fut ensuite un lieu de plaisir dans la fin des années 60 puisque on y dansait, certains animateurs  peuvent vous en parler, et probablement aussi des non animateurs, vos témoignages sont les bienvenus.
En 1973, le Mouvement ATD Quart Monde l’acheta pour en faire un centre de séjours pour des très jeunes enfants du Quart-Monde. Il semble que ce soit la Communauté du Sappel qui l’occupe actuellement, sur ce, on se quitte, mais très vite, on s’appelle…
 
  


Rando Dombes 16/06/16
Nous sommes dans la Dombes et non les Dombes car les dombes sont les eaux troubles des  fonds d'étangs, la Dombes donc correspond à un plateau d'origine morainique , dépôt de sable, cailloux et argile.
On notera à ce sujet le nom de la commune Villars-les-Dombes,  où le lès qui signifie près de a perdu son accent,  on devrait écrire  « Villars-lès-Dombes »
À partir du mariage d'Humbert de Beaujeu,  la Dombes, soit l'ensemble des territoires de la maison de Beaujeu, situés sur la rive gauche de la Saône, également appelé à l'époque "Beaujolais à la part de l'empire", par opposition au Beaujolais propre vassal du royaume, forma une souveraineté, sur laquelle les princes exerçaient les droits régaliens (notamment battaient monnaie) et ne dépendaient pas du roi de France. Cette souveraineté  avait pour capitale Trévoux. La Dombes était formée de deux territoires non contigus avec onze châtellenies dont une partie était en Bresse (Trévoux, Thoissey, Saint-Trivier, Ambérieux, Beauregard, Villeneuve, Montmerle, Baneins), et les trois autres faisaient partie de l'autre Dombes (Chalamont, Lent, Le Chatelard). Le territoire qui séparait les deux Dombes avec Villars et Châtillon était appelé le couloir bressan.
En 1762,  la principauté de Dombes fut rattachée au royaume de France.
Les étangs, très nombreux (plus de mille), sont d'origine humaine. Ils ont été creusés  principalement par les moines, en mettant à profit les dépôts d'argile morainiques. En particulier, leur profil est maîtrisé et déterminé par le type de pêche ; à la différence des étangs du Forez, au fond plat, les étangs de la Dombes présentent une très légère pente, permettant à l'eau de s'écouler lentement et régulièrement vers l'émissaire (dénommé « thou ») lors de leur vidange à l'occasion de la pêche. Ils permettent une pisciculture importante depuis longtemps, mais jusqu'au XIXe siècle, la région souffrait d'un paludisme endémique.
L'alternance assec-évolage est une particularité culturelle et culturale locale, où culture céréalière et élevage du poisson sont intimement associés.
La Dombes est aussi bien connue gastronomiquement pour ses grenouilles.
Question : savez pourquoi les grenouilles ont toujours les fesses dans l'eau ?
Cherchez un peu, réponse en fin de rando si vous n’avez pas trouvé   
 
Conte de la Dombes : La petite grenouille à grande bouche
Ce matin-là, la petite grenouille à grande bouche ronchonne devant son bol de mouches : j’en ai assez de manger la même chose : des mouches le matin, des mouches le midi, des mouches le soir, j’en ai assez, j’aimerais bien manger autre chose, mais couaaa, couaaa ?
Elle a alors l’idée d’aller voir ce que les autres mangent, 3 petits bonds, et la voilà dans la cour de la ferme, elle y rencontre une poule et la questionne, bonjour toaa, tu manges couaaa toaa ?  Je mange des vers, tu veux goûter ? pouaa  c’est bon pour toaa, çaa mais pas pour moaa
Elle décide d’aller voir plus loin, 3 petits sauts, et la voilà dans l’écurie, elle dit au cheval :
 bonjour toaa, tu manges couaaa  toaa ?  Ben tu vois bien, je mange du bon foin avec de l’avoine, tu veux goûter ? pouaa  c’est bon pour toaa, çaa mais pas pour moaa
3 petits sauts à nouveau et la voilà vers le cochon, bonjour toaa, tu manges couaaa toaa ?
Gron, gron, tu vois bien, je mange tout ce qu’on me jette, des pommes pourries, des restes, des vieilles chaussures, tout, tu veux goûter cette semelle ? pouaa  c’est bon pour toaa, çaa mais pas pour moaa
Et 3 petits bonds, elle se retrouve nez à nez avec une couleuvre, bonjour toaa, tu manges couaaa  toaa ?  Moi, je mange des petites grenouilles à grande bouche répond  la couleuvre
Alors la petite grenouille serre ses lèvres, et serre encore pour se faire une toute petite bouche, et dit avec une toute petite voix : euh ça doit être bon ça, mais j’en ai jamais vues  par ici, va donc plutôt voir par là-bas !
La couleuvre a à peine le temps de tourner la tête que 3 petits bonds : hop, hop, hop, la petite grenouille à grande bouche a plongé dans sa mare
Au fond ; se dit-elle, les mouches, c’est bien ce qu’il y a de meilleur pour moaa…
Réponse devinette : pour avoir la raie nette ...

Rando  de Champdor 19/05/16
Une des propositions pour l’origine du nom Champdor est celtique ‘Con Dubrum’ qui veut dire village rapproché de la rivière. Con, ce n’est pas très joli, on optera d’une manière plus poétique pour champs se couvrant d’or, l’or des jonquilles et des boutons d’or.
Les habitants sont les Cambots et Cambotes.
 
Le 5 février 1944, pris dans une tempête de neige, un lancaster qui venait ravitailler le maquis s’est crashé au lieu-dit la combe à l’abîme. Les 7 aviateurs anglo-canadiens, tous morts lors du crash ont été inhumés au cimetière d’Hauteville, puis postérieurement transférés au cimetière de La Doua à Villeurbanne.
Il s’agit de Henri Prike, Albert Spray, Robert Dowser, James Donaldson, Kenneth Glen, Dennis Vince et Kenneth Staple. Une stèle commémorative a été érigée, et il subsiste encore quelques tôles provenant de l’appareil.
A priori, rien de ce que transportait le lancaster : vêtements, armes, munitions, argent  n’a été retrouvé, mais ça n’a probablement pas été perdu pour tout le monde…
En 1960 un film de Jean Giono avec Fernandel et Paul Preboist :  Crésus, eut pour thème, la découverte d’un container de billets de banque.  En voici le scenario :
Jules est berger en Provence, et vit en solitaire sur les hauts plateaux, Il trouve, un jour au détour d'un sentier, une bombe, laquelle, après avoir été percée par les chevrotines de son fusil, laisse apparaître près de deux mètres cubes de billets de banque. Angoissé, ne sachant que faire de tout cet argent, Jules offre aux habitants du village un grand banquet qui attire aussitôt les convoitises et les jalousies de chacun des convives. Après avoir semé le doute puis la terreur avec cet argent, Jules reçoit la visite de deux policiers qui lui expliquent, en raflant les dernières liasses, que ces faux billets étaient en réalité un piège de l'occupant voulant ruiner à la libération l'économie nationale. Au village va pouvoir recommencer une vie sans argent, peut-être plus près de l'amour.
Ce scénario a été inspiré par  l'opération Bernhard qui était le nom d'un projet secret allemand destiné à déstabiliser l'économie britannique, d'abord, puis l'économie américaine ensuite, en inondant l'Europe de faux billets de banque de 5, 10, 20 et 50 livres sterling, et 10 et 50 dollars.
Le projet, commencé en 1942 est dirigé par le major SS Bernhard Kruger qui monte une équipe de 142 faux-monnayeurs choisis parmi les prisonniers du camp de Sachsehausen.
Cette activité fonctionnera jusqu’à l’évacuation du camp en avril 1945. 
Au total, 8 965 080 billets furent produits, pour un montant total de 134 610 810 livres, la livre valant alors entre 700 et 800 francs (anciens, avant Pinay), ça fait donc entre 7 et 8 nouveaux francs, soit 1,20€, ça représente environ 160 millions d’euros.
 
Le 17 novembre 2014, est paru aux éditions Helene Jacob  un roman : Le marbre n’a pas de mémoire de Karl Auprey ingénieur à Hauteville, roman de pure fiction qui a créé une énorme polémique sur le plateau, à tel point que la Maison de la presse d’Hauteville a refusé de le mettre en vente, et des menaces de diffamation semblent avoir été proférées.  Suite à cela, les Editions Hélène Jacob ont dénoncé dans la Presse Nationale et Régionale  cet acte de censure. 
L’auteur évoque dans son roman un fait assez évident : c’est-à-dire que les containers d’armes, munitions et argent, parachutés, mais pas toujours parvenus aux maquisards, n’ont pas été perdus pour tous et que l’on a vu pousser de belles demeures comme des champignons, après guerre dans certains lieux proches des parachutages.
A la lecture, de ce roman, certains habitants ou travailleurs du Plateau d’Hauteville s’imaginent être la source d’inspiration de  personnages du roman, d’autres prennent pour insulte personnelle la description des habitants de Château Bellecombe faite dans le roman.   
On peut en penser ce qu’on veut, sans éléments on ne peut qu’émettre des hypothèses, on voit que c’est comme souvent pour les questions d’argent, un sujet qui fâche, et puisque on n’a rien retrouvé, à Champdor, avis aux amateurs de trésors, il y a du potentiel, mais attention !, l’usage des détecteurs de métaux et les découvertes réalisées grâce à ces équipements peuvent être sources de beaucoup de tracasseries de la part de l’Etat, à bon entendeur : Salut.


 
Rando St Germain de Joux 28/04/16
On trouve à St Germain de Joux un  récif corallien fossilifère, sur la rive droite de la vallée de la Semine, les différentes couches de calcaire vieilles de 150 millions d’années sont très visibles. Cette minuscule tranche de vie de la Terre a été creusée par les glaciers de moins 2 millions à moins 11 000 ans. Elle témoigne de différents niveaux de la mer, avec la faune et la flore correspondantes, bien avant le soulèvement des Alpes et du Jura qui a débuté il y a 30 millions d'années.
Les couches de Prapont inférieur, très blanches, comptent des colonies de coraux et d'animaux aux coquilles épaisses pouvant supporter l'agitation des eaux. Plus haut, les calcaires   proviennent d'une mer d'environ un mètre de profondeur. Les couches de Prapont supérieur sont composées de sédiments déposés dans des lagons, avec de l'eau salée et de l'eau douce.
Ensuite, les couches du Chailley comportent des perforations, des tubulures, creusées par des crustacés, dont certaines se sont remplies de calcite ou de sédiments.
Enfin, le Tithonien inférieur où s'intercalent des minces niveaux de calcaires à tubulures, est la couche où ont été trouvées des empreintes de dinosaures.
Ceux-ci se déplaçaient alors sur les rives de lagunes comparables à celles des Bahamas actuelles. Non loin de là, sur la route de Charix, on trouve des couches avec des fossiles de céphalopodes et d'ammonites témoignant d'une mer de 80 à 100 mètres de profondeur.
La carrière des mares exploitée par la Samin, compte plus de  30 kilomètres de galeries de 10 m de hauteur, et de même largeur, percées dans une couche de Prapont inférieur, épaisse d'une dizaine de mètres et comportant les particularités chimiques recherchées. En est extrait un calcaire très pur, contenant peu d'oxyde de fer, unique en Europe. Avant 1963, il était transformé en poudre à Trébillet puis utilisé comme pierre à chaux. Depuis, il sert à l'industrie verrière. Il entre pour 10 à 12% dans la composition du verre, le reste étant essentiellement de la silice de Fontainebleau. On trouve du calcaire de Saint-Germain-de-Joux dans des pots d'aliments pour bébés ou de Nutella, Il sert aussi à fabriquer du verre très haut de gamme, car très blanc et laissant bien passer la lumière, pour du flaconnage de parfums, des bouteilles de Cognac notamment  et des panneaux de verre photovoltaïque.
La Samin, filiale de Saint-Gobain, extrait 100 000 tonnes de calcaire par an et fait vivre une dizaine de familles.
Le gisement est riche en fossiles. Des écoles viennent ainsi chaque année observer les fameux "polypiers" du Jurassique supérieur.
L'idée de réaliser un circuit touristique avait même été évoquée au début des années 1980, mais les financements et les autorisations ont fait défaut.
Le broyage du matériau se fait dans l'usine de Tacon, l'entrée de la carrière est sur le territoire de Saint-Germain de Joux et les parcelles exploitées appartiennent à des propriétaires de Plagne, à la mairie elle-même et à la Samin : « Ce n'est pas une mine donc le sous-sol est la propriété des gens qui habitent au-dessus.   
Une fois par semaine, la société agrandit les galeries à grands coups d'explosifs : les habitants qui connaissent l'horaire semblent s’en  accommoder,  il y a bien un petit ressenti du grondement en surface, mais le sismographe ne remarque rien. » Le filon de calcaire est exploité sur un seul niveau, presque à l'horizontale, selon des normes très strictes et les piliers de soutien répondent à des tailles bien définies. Seul 48 % du gisement est exploité.
Le chantier est suivi en permanence par divers services de l'Etat : « Le Centre d'Etude Technique de Lyon dépendant du ministère de l'écologie passe chaque année et la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement  tous les 6 mois pour faire des contrôles. La sécurité et l'environnement sont des préoccupations de tous les jours.
La Samin est  assurée de pouvoir exploiter le filon jusqu'en 2025.
Elle  approvisionne aussi de plus en plus les éleveurs de vaches, lesquels se servent du calcaire pour faire des litières sèches et aseptiques. On peut tout faire avec du bon calcaire !
Il y a 200 ans, la pierre était extraite pour la construction, mais gélive, cette utilisation a été abandonnée, à noter que les galeries ont servi de cave d’affinage pour la fromagerie Reybier.


Rando Montanges  21/04/2016  
Montanges, ici, un ange a laissé dans la roche une marque de pied, on trouve la trace d’anges à Mondelange, Florange, Talange, Gondrange, Hagondange, Guénange, Bertrange, Stuckange, Clouange, Hayange, Sérémange, Uckange, Nilvange, Halgrange, Lommerange, Marange-Silvange, etc  … en Lorraine, Mont de l’ange à Torcieu, Sommet des Anges dans les Alpes, Angers en Anjou, Los Angelès , Nice baie des anges, etc…
 
Jacquouille marche dans la rue lorsqu'il entend un cri derrière lui :
"STOP! ARRÊTEZ SINON VOUS ALLEZ PRENDRE UNE BRIQUE SUR LA TÊTE "
Jacquouille s'arrête et au même moment, une brique qui s'était détachée d'un immeuble lui passe devant le nez. Jacquouille se retourne, personne en vue...
Un peu plus tard, alors qu'il veut traverser la rue, il entend encore :
"STOP ! ARRÊTEZ SINON VOUS ALLEZ VOUS FAIRE RENVERSER"
Jacquouille s'arrête, laisse passer une voiture et comme il ne voit personne derrière lui, il demande tout haut: - Mais qui êtes-vous? La voix répond: - Je suis votre ange gardien
Et Jacquouille rétorque : - Ah ouais ?! Et t’étais où alors ?   quand je me suis marié!
 
Question :  Qui est l'ange gardien des rouquins ? un indice : c’est quelqu’un de hardi
L'ange Oliver, car l'ange Oliver (enjoliveur) protège les roux (roues), et Stan Laurel et Oliver Hardy
 
Le 21 avril est le jour du chêne dans le calendrier républicain :
Pierre Perret a revisité à sa manière la fable de La Fontaine : Le chêne et le roseau :
 
Un chêne baraqué comme l’Himalaya
Pour qui la tour Eiffel en jetait pas bésef
Se fendait la tirelire en biglant tout en bas
Un roseau agité prosterné par le zef
REFRAIN 
Gros chêne frêle roseau Si beaux dans la lumière
Une mauvaise météo Peut vous foutre par terre

Il dit à ce roseau : « mon grand t’es pas chanceux
Si seulement tu pouvais faire face à la tempête
Elle qui se casse le blair sur mon buffet noueux
Alors que tu te couches quand une fourmi pète »
(REFRAIN)
Si encore tu poussais à l’ombre de mes tifs
Tu craindrais pas la pluie le vent les cataclysmes
Mais c’est dans les marais que tu balance ton pif
En haut t’as le mistral, en bas les rhumatismes !
(REFRAIN)
Le roseau dit au chêne : « espèce de gros tocard
Moi j’ pique du nez partout pour sentir les violettes
Tandis que toi mon pote, s’il passe un p’tit clébard
Tu vas où quand il lève la patte sur tes chaussettes ? »
(REFRAIN)
Oui t’as vraiment tout faux lui dit le gringalet
Quand y a un ouragan, moi je ploie les arêtes
Mais si le vent ne peut me rompre les osselets
A toi il pourrait bien t’arracher les côtelettes
(REFRAIN)
Mais soudain à ces mots la tempête écartèle
Cette masse empotée d’orgueil démesuré
Dont la tête sans doute était proche du ciel
Mais dont les pieds déjà se trouvaient enterrés
(REFRAIN)


Rando  de Thezillieu 14/04/16
Retour au château de St Germain rando de la semaine dernière
Les fleurs jaunes en massif ressemblant à des ancolies pourraient être de la gagée des prés, plante très rare.
Au Genevray, les deux étangs de 2,7 et 4,7 hectares sont 2 des 4 étangs cisterciens de l'Abbaye de Saint Sulpice construits à main d'homme en l'an 1234, pour alimenter l’abbaye en eau, faire tourner la roue du moulin et irriguer les terres.
Ils sont alimentés en eau de source principalement, aucune pollution n'est présente sur le site.  
À la fin de l'hiver, les crapauds par milliers convergent ici pour s'accoupler et pondre leurs œufs qui deviendront têtards et se transformeront en petits crapauds en quelques semaines.
C’est le site le plus important de France pour la reproduction des crapauds.
600 m de filets ont été installés pour les empêcher de traverser la route risquant ainsi de se faire écraser, on en a compté jusqu’à 500  avant l’installation du crapauduc.
Ces crapauds, grenouilles et tritons sont un  des maillons de la chaîne de la biodiversité  qu’ il ne faut surtout pas rompre au risque de déséquilibrer l’ordonnancement de la nature, car les crapauds, s’ils sont les prédateurs d’insectes, limaces, chenilles, coléoptères servent également, à leur tour, de nourriture aux oiseaux, surtout aux corvidés, et aux poissons.
Ils tombent dans des seaux que les bénévoles relèvent et vident sur les bords de  l’étang.
Les mâles arrivent en général les premiers et restent plusieurs semaines. Ils sont fidèles à leur frayère. Lors du trajet, certains mâles ayant rencontré des femelles, s'agrippent sur leur dos et ne les lâchent plus jusqu'au site de ponte. La femelle, déjà chargée par son gros abdomen plein d'ovocytes, n'a plus alors qu'à avancer avec son partenaire fermement rivé sur le dos.
Dans l'eau, la concurrence entre mâles est très forte et les bagarres sont nombreuses. Lorsqu'une femelle arrive dans l'eau, les mâles se jettent sur elle, en poussant de petits cris d'amour plaintifs, « cout...couac...cout » pour essayer d'être les premiers à l'agripper sous les aisselles, dans la position dite d'amplexus axillaire (à voir dans  le Kama-Soutra). Souvent, on peut voir cinq ou six mâles s'accrocher les uns aux autres pour essayer de déloger celui qui tient la femelle. Celui qui est en meilleure position fait tout pour repousser les rivaux de ses pattes arrières. Mais lorsque la femelle manifeste les symptômes de la ponte, les intrus abandonnent finalement la lutte et laissent le couple réaliser tranquillement ses objectifs. Leur instinct de reproduction les mène à s'accrocher à d'autres espèces (grenouilles, poissons, même un pied agité au bord de l'eau) et à ne lâcher prise parfois que plusieurs jours après.
Dès que la femelle commence à évacuer ses ovocytes, le mâle l'aide en stimulant l'orifice cloacal de ses orteils et en frappant de petits coups sur ses flancs. La ponte de deux longs cordons d’œufs (un par ovaire) que le mâle arrose au fur et à mesure de son sperme peut durer plusieurs heures. Ces longs cordons d’œufs sont fixés à la végétation aquatique. Une femelle pond habituellement entre 5 000 et 7 000 œufs dont l’éclosion se fait au bout de deux à trois semaines, suivant la température de l'eau. Le têtard, être aquatique, possède des branchies et une queue. Il se nourrit de déchets organiques et d'algues.  
À la fin de la reproduction, les adultes entament leur migration postnuptiale inverse vers leur lieu de séjour estival dans la montagne, ils y vivent une dizaine d'années en liberté, bien moins qu’en captivité, jusqu’à 36 ans.  
 
La maison forestière de Jailloux, propriété de l’ONF a été créée sur le site d’un ancien chantier de jeunesse actif entre 1940 et 1942, il subsiste les fondations des baraques en bois et l’escalier d’accès au mât du drapeau.
Les chantiers de jeunesse étaient une organisation paramilitaire pour les jeunes de 20 ans de la zone libre et d’Afrique du Nord, incorporés pour un stage de six mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Ils étaient encadrés par des officiers d'active et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de 1939-1940. À partir de 1941 l'obligation des chantiers de jeunesse est étendue à tous les Français de zone libre devant accomplir leurs obligations militaires pour 8 mois.
Petite chanson :
Ils descendent de la montagne les crapauds, bis  Ils descendent de la montagne, bis
Ils descendent de la montagne les crapauds,
Refrain   : On les appelle des bufo bufo bis   C’est des bufo bufo bis 
Ces crapauds sont des bufo bufo
Au Genevray, ils viennent se reproduire bis     Au Genevray, ils viennent bis
Au Genevray, ils viennent se reproduire
Refrain
Mais certains en route vont périr bis  Mais certains en route bis
Mais certains en route vont périr
Refrain
Une pensée pour ces vilains crapauds bis    Une pensée pour ces bis
Une pensée pour ces vilains crapauds
Refrain
Morts d’amour un peu comme Roméo bis   Morts d’amour un peu bis
Morts d’amour un peu comme Roméo   ta ta to
Ceux-là sont un peu les pigeons, animal du jour du 14 avril au calendrier républicain.

A Premillieu où passe la Grande rando, vers l’église, un curieux mégalithe en boule appelé Pierre du sacrifice pose question car  il est en granit, roche introuvable localement, il est creusé d'une rigole circulaire et de deux écoulements. Sa datation, son origine et son utilisation sont incertaines.

Rando  Ambérieu  07/04/2016
Tout d’abord, quelques réponses à des questions posées au cours de la rando de Rignat.
On a vu un tilleul monoïque à Journans, monoïque est dans le monde végétal  l’équivalent d’hermaphrodite du monde animal, la même plante a des fleurs mâles et des fleurs femelles et peut donc s’autoféconder, pour elle pas besoin d’abeilles ou de petites mains qui remplacent les abeilles disparues comme dans certaines campagnes chinoises…
Nous avons vu aussi un gisement de Fragon, plante à grosses baies rouges, le fragon espèce dioïque, plantes mâles et plantes femelles est entre autres appelé : faux houx, épine de rat, buis piquant, houx frelon.
Nous avons vu aussi des cairns à la Croix de la dent, amas de pierres pour baliser le chemin, cairn est un mot d’origine celtique Karn, un synonyme est galgal tombé en désuétude, qui n’est plus guère employé, notamment de temps à autre au scrabble.
Revenons à nos moutons du 7 avril :
Le Lac Bleu situé sur le parcours exceptionnel du Gardon, affluent de l’Albarine doit son nom à la présence d’une usine de cuivre sur les bords de la rivière, qui a donné à l’eau une couleur allant, selon la luminosité, du bleu pâle au turquoise…
D’aucuns le verront bleu, d’autres vert, sujet de discussion sans fin dans certaines familles.  La  classification méthodique générale des couleurs » définit un champ bleu-vert entre les bleus et les verts-bleus.  
Au pied du vallon se cache la Grotte du Gardon où de nombreuses fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour des vestiges de l’époque néolithique.
C’est un  abri naturel qui a été habité par des hommes éleveurs ou chasseurs et occupé par des bergeries à plusieurs reprises entre 4700 et 4250 avant notre ère.
Sur les rives du Gardon, des tanneries, usines à drap, de coton, de soie, moulins, se sont installés à la fin du XVIIIème siècle à Vareilles grâce à l'énergie des eaux, qui firent la  réputation d’Ambérieu jusqu'au début du XXème siècle.
L’association : Les amis de St Germain qui a un site Internet sur lequel vous pourrez tout trouver sur le château de St Germain œuvre à la conservation des ruines du château construit à la fin du  11 ième siècle sur un promontoire rocheux occupé dès la fin de l’Empire romain et qui fut un haut lieu de la lutte entre Savoie et Dauphiné.
Les deux tours de la muraille Est ont un plan en forme de fer à cheval. Ce principe, hérité des traditions romaines, permettait en cas de prise par les assaillants d’être inutilisables car exposées aux tirs des défenseurs depuis la haute-cour.
Une cinquantaine de squelettes, des objets usuels comme des boucles de ceinture, des broches et des agrafes du VIème siècle, du matériel militaire avec plusieurs paires d’éperons et une trentaine de pointes de carreaux d’arbalète ont été retrouvés pendant la campagne de fouilles menée de 1970 à 1977. Mais depuis, quasiment plus rien,
Le 7 avril est le jour de la ciguë dans le calendrier républicain. La réforme de l’orthographe préconise d’écrire cigüe, avec le tréma sur le u au lieu du e actuellement. On peut observer de nombreuses taches lie-de-vin sur la tige bien dressée de la grande ciguë. Selon une légende, les tiges doivent leur couleur rouge à la marque que porta Caïn sur le front, après avoir assassiné son frère Abel.
Jadis, la ciguë   était considérée comme une plante magique associée à la magie noire, c’était l’un des ingrédients de l’onguent dont les sorcières s’enduisaient le corps avant de s’envoler pour le sabbat. Pline l’Ancien affirmait qu’elle aidait à maintenir la fermeté des seins.
Une légende raconte comment elle était l’œuvre du Diable : celui-ci, voulant surpasser Dieu qui venait de créer le persil, fit la ciguë. Mais elle était si piètre, à côté du persil si vert et touffu, que le Diable, irrité, cracha dessus. Ce crachat la rendit à jamais venimeuse et la couvrit de tâches pourpres. Cette histoire apprenait ainsi aux gens à distinguer la ciguë du persil qui lui ressemble quelque peu.
Chez les Grecs elle était le poison avec lequel on exécutait les condamnés politiques, c’est ainsi qu’est mort Socrate en 399 av. J.C après avoir bu  la ciguë, alors que le roi Mithridate VI qui craignait de mourir empoisonné s'en est immunisé en absorbant régulièrement des doses croissantes, il a ainsi donné son nom à la mithridatisation, procédé consistant à ingérer des doses croissantes d’un produit toxique afin d’acquérir une insensibilité ou une résistance vis-à-vis de celui-ci. Une application médicale actuelle est la désensibilisation spécifique à un allergène, par exemple le venin des  guêpes, frelons, abeilles.


Rignat  31/03/2016
On raconte à Journans  qu’une vieille femme du pays nommée Reyssouze reçut la visite du diable qui lui offrit de réaliser un vœu qu’elle formulerait en échange de son âme. La vieille acquiesça et il fut convenu qu’à minuit sonnant, Satan prendrait possession de l’âme tandis que la sorcière ferait ce qu’elle désirerait faire durant le restant de ses jours. La vieille profita alors des quelques heures qui la séparaient de l’instant fatidique pour réfléchir mûrement, et comme elle était avare et cupide, elle en arriva rapidement à décider qu’elle compterait les quelques pièces d’or qu’elle serrait précieusement dans une cachette. Le vœu s’accomplissant, elle compterait son or toute sa vie et deviendrait immensément riche. Elle jubilait. Pour plus de sûreté, elle commença dès onze heures du soir à faire tomber ses pièces d’or dans sa bourse, car pensait-elle encore, mieux valait s’y prendre trop tôt que trop tard et laisser passer stupidement l’heure fatidique. Hélas, les premiers coups de minuit allaient sonner au clocher de la chapelle Saint-Valérien lorsqu’une envie irrépressible  la saisit au bas du ventre et la fît tordre sur sa chaise. Elle eut beau se retenir de toutes ses forces et penser à son or qui allait se multiplier à l’infini, rien n’y fit et quand la cloche tinta, les yeux exorbités, elle dut laisser libre cours à la nature et s’épancha comme une fontaine. Pour une fois, le diable tint parole et depuis cette nuit mémorable, la Reyssouze ne cessa plus de couler et coule encore depuis Journans où est sa source.
 
En moyenne et selon le poids, un homme produit 1,5 à 2 litres d'urine par jour, un chien 0,5 à 3 litres, un cochon 1,5 à 8 litres, un cheval 5 à 15 litres, un bœuf 10 à 25 litres et un éléphant 40 à 80.
En une vie, un homme élimine environ 40 000 litres d'urine, soit l'équivalent d'un gros camion citerne ou d'une piscine.
Sur l' ensemble du globe, les hommes éliminent plus de 10 milliards de litres d' urine par jour.
Par comparaison, la source d’Evian produit 1,5 milliards de litres par…an.
L'odeur de l'urine peut être forte après la consommation de certains aliments. Ainsi, manger des asperges  est connu pour produire une forte odeur d'urine chez l'homme. Cela est dû à la présence dans l'urine de plusieurs composés organiques volatils soufrés, probablement dérivés de l'acide asparagusique contenu dans l'asperge. Cette mauvaise odeur d'urine après l'absorption d'asperges n'est pas une conséquence universelle contrairement à ce que l'on croyait jusqu'à récemment, certaines personnes ne produisent pas les molécules odorantes et d'autres ne sont pas capables de les sentir.
Diverses substances peuvent colorer l'urine, contenues dans certains aliments et colorants alimentairesnotamment  le bleu de méthylène présent dans  le  curaçao , le rouge dans la   betterave,  la rhubarbe.
Au début des années 60, le pharmacien de Pierre de Bresse cultivait un potager où de magnifiques fraises faisaient sa fierté, mais éveillaient aussi,  bien des convoitises se soldant par des visites nocturnes où les plus beaux de ces fruits disparaissaient.
Pour confondre le voleur, le pharmacien qui ne disposait pas de webcam à l’époque, utilisa une méthode originale, il faut dire que le personnage l’était fort original, un lundi  matin,  jour de marché à Pierre, une dame passa à l’officine pour demander de quoi pouvait bien souffrir son fils qui faisait pipi tout bleu, Henry notre pharmacien, avec son humour pince sans rire coutumier déclara : eh bien  voilà, j’ai trouvé mon voleur de fraises !, il avait pulvérisé sur ses fraises la veille, du bleu de méthylène…
 
Et on finit en chanson :
J’fais pipi sur l’gazon pour arroser les coccinelles
J’fais pipi sur l’gazon pour arroser les papillons
Pipi, gazon, papillons, coccinelles
Pipi, gazon, coccinelles, papillons
Mais ne le faites pas à Genève !


Napt  24/03/2016
Commune jusqu´en 1974, Napt est maintenant un hameau de Sonthonnax-la-Montagne,   Napt vient probablement  d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine Natus, avec un diminutif de Donatus, Fortunatus, etc.
Bien des prières on ose à Napt, même la chanson, elle rit à Napt, et le soleil on ne craint pas lorsque l’on marche en bande à Napt, on dit aussi qu’on parla la langue d’oc à Napt, et na !
 
Le 24 mars est le jour anniversaire de 2 traités de Turin importants dans notre histoire locale, à 100 ans d’intervalle.
Le 24 mars 1760 le traité de Turin régularise les frontières entre les  royaumes de France et de Piemont-Sardaigne avec notamment : l’échange des villes de Seyssel (en partie), Chanaz et La Balme situées sur la rive gauche du Rhône, mais faisant partie du Bugey, qui retournent au Piémont, en échange de la vallée de la Valserine : ainsi, le chemin des Espagnols entre Franche-Comté et Savoie devient français, et le pays de Gex est mieux relié à la France.
Le traité du 24 mars 1860 voit lui, le rattachement à la France du duché de Savoie.
 
Le 24 mars est dans le calendrier républicain  le jour d’une anagramme de tipule, vous savez tous ce qu’est le tipule, c’est le cousin, moustique inoffensif, dont l’anagramme est tulipe,  mot d’origine turque signifiant plante-turban.
Venue de Constantinople, elle fait son chemin à travers l’Europe. Sa présence est signalée à Augsbourg en 1559, puis  Bruxelles,  Anvers.   On date généralement le début de sa culture aux Pays-Bas  aux environs de 1599  suite à la création d’un jardin botanique à Leyde où Charles de l'Écluse est nommé professeur.
Il fait planter dans ce jardin botanique une série de bulbes de tulipes qu’il a fait venir de Bruxelles, bien vite, la vogue des tulipes se répand du sud au nord  des Pays-Bas   et l’engouement devient tel qu’assez rapidement des voleurs s’introduisent dans le Jardin botanique de Leyde pour dérober des bulbes.
Au début du XVIIe siècle les premiers bulbes font leur apparition sur le marché. Des bourgeois fortunés plantent des jardins privés à l’arrière de leur maison.
Plus la popularité des tulipes s’élève et plus les horticulteurs sont prêts à payer des prix élevés  
Le prix d’un seul oignon peut atteindre en 1637 la valeur de deux maisons, huit fois celui d’un veau gras et quinze fois le salaire annuel d’un artisan, jusqu’à l’effondrement subit des cours.
C’est ce que l’on appelle la tulipomanie, la première bulle spéculative.
 
La tulipe en chanson :   En avant Fanfan la tulipe, En avant la tulipe en avant
Anne sylvestre a chanté la tulipe dans ses fabulettes : https://www.youtube.com/watch?v=V58uyw7um_Y
 
Une tulipe vient dans mon jardin
 Nom d’une pipe donnez moi la main !
Je n’ai pas de main dit-elle  Pour vous saluer
Je n’ai pas de main dit-elle Et vous me fâchez
Mais je suis polie je pense 
Et je peux faire la révérence
Bien mieux que vous voyez-vous !
 
 
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