Retraite Sportive Nantua Montréal la Cluse  


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Bellignat 20/12/18
Bellignat, commune sous mandat communiste durant 37 années compte environ 3700 habitants qu’on appelle les Renouillus, ce terme provenant des grenouilles peuplant les marais sur lesquels Bellignat s’est développée. Le maire est Mr Arbent, alors que la Maire d’Arbent commune proche est Mme Maissiat, et la maire de Maissiat  hameau de Dortan commune également assez proche est Mme Dubare , et on va s’arrêter là.
Les plastiques Gilac, depuis 1941 fabriquent des récipients pour contenir des aliments.  
En 1953, premier slogan publicitaire : plastiques Gilac plastiques miracle
Le nom Gilac vient de la fille du fondateur : GIsèle LACroix.
Les collèges Ampère et Lumière, par leurs noms honorent un homme de science et des inventeurs lyonnais.
Les frères Lumière ont épousé les sœurs  Winckler   lesquelles sœurs Winckler avaient 2 frères qui ont épousé leurs belles-sœurs, sœurs de leurs beaux-frères, les frères Lumière,
 Exemple : je suis <<Louis Lumière, le frère du beau-frère de mon beau-frère lequel est le frère de ma belle-soeur sœur de ma femme, soit la femme de mon frère tout en étant elle-même, et la sœur de mon beau-frère qui est le frère de la  sœur de ma femme, vous avez suivi, c’est clair, toute la lumière est faite ? 
Le quartier de l’Eglisette a été débaptisé sous le mandat du maire communiste Guy Chavanne de 1977 à 1982, du fait de la connotation religieuse du nom, pour être remplacé par Elsa Triolet, le nom de la compagne de Louis Aragon qui lui, a  donné son nom au centre culturel.
Et l’Eglisette a retrouvé son nom au changement de maire.
Régis a habité ici pendant quelques années, il nous l’a dit lors de la reco, en précisant qu’il n’y avait que des jeunes couples, Michel a ajouté le commentaire suivant : ça devait copuler !
Le bâtiment des  Grandes Roches a brûlé en juin 2015, c’était un restaurant renommé qui a fermé en 2005, il a été squatté pendant 10 ans.
Depuis plusieurs années, Dynacité a lancé un vaste programme de réhabilitation, du quartier de La Forge comprenant notamment la démolition de trois tours et la rénovation complète des autres bâtiments, suivi d’une enquête auprès de locataires des 320 logements du quartier.
87% d’entre eux se disent satisfaits de leur cadre de vie, l’un d’eux témoigne :
« La vie quotidienne est agréable, l’ensemble ressemble plus à un quartier résidentiel qu’à une cité HLM »
 
L’hôpital d’Oyonnax a été mis en service en 2007, première pierre posée le 27 janvier 2005.
800 personnes y travaillent.
 
Le lycée Arbez Carme LAC pour les initiés couvre une surface de 45000 m2, 200 personnes y travaillent, il accueille plus de 1000 élèves.
En 2004, l’INSA de Lyon intègre l’ESP (Ecole Supérieure de Plasturgie) et crée le site de plasturgie de l’INSA de Lyon. Situé au sein de la technopôle de plasturgie à Bellignat, ce site est un élément stratégique de croissance partenariale dans un secteur industriel clé – la Plasturgie – où la France est située au 4ème rang mondial en chiffre d’affaires et où la Plastics Vallée d’Oyonnax est le premier centre industriel de plasturgie en Europe.
 
Toutes les marmites découvertes ces derniers temps nous ayant mis en appétit, le chroniqueur a donc décidé de vous offrir un menu de fête, pour en étudier les recettes, il s’est alors plongé pour la toute première fois dans le petit livre offert par ses collègues lors de son départ en retraite en 2007, il y a 11 ans et demi : la cuisine pour les Nuls, avec la ferme résolution d’en maitriser et réaliser au moins une  recette, mais il s’est heurté à un certain nombre d’obstacles, la lecture de cet ouvrage l’a plongé dans des abîmes de perplexité, jugez-en par vous-mêmes :
Pâte sablée, comment fait-on avec le sable, ça n’est pas expliqué
Pâte brisée ? alors là, dès le début, on touche aux sommets de la connerie, on se décarcasse pour faire  une belle pâte  dont on peut légitimement être fier, et après on la brise…
Mettre au bain-marie, Marie, c’est l’épouse d’un des neveux du chroniqueur, elle vient d’avoir 34 ans, il se voit bien lui demander la prochaine fois qu’il la verra :  <<dis-donc Marie, veux-tu que je te mette au bain ?
poser un chinois au-dessus d’un récipient ! eh ben c’est pas gagné hein, faut déjà l’trouver l’chinois et ensuite qu’il accepte  d’être posé au-dessus d’un récipient, et quel récipient ? on n’ose imaginer…
faire sauter les rattes, en plus il faut des talents de dompteur, avoir fait un stage de cuisine au cirque Zavatta
court-bouillon, ça pourrait être un peu plus explicite, la notion de durée étant très subjective, ce qui peut paraître court à l’un sera long pour un autre, faut-il entendre faire bouillir juste un petit instant ?
Déglacer : on comprend rien, on nous dit de déglacer alors que ça cuit déjà depuis belle lurette, et en plus ça n’a même jamais été gelé
Clouter ? Claude connait les passages cloutés, les pneus cloutés,  
Prendre une douille, pas possible, on n’a pas ça sous la main, on n’est pas chasseur
Dégorgez, à l’impératif en plus, on fait pas ça comme ça quand même….
Dérober, voilà qu’on vous incite au vol, mais qu’est-ce que c’est que ce bouquin Claude va leur dire à ses collègues que leur cadeau : ‘la cuisine pour les Nuls’, il était nul de chez nul !
Otez la souris du gigot, ben oui, on va pas cette sale bête la laisser boulotter le gigot
Faire une Anglaise…. Se faire une anglaise ?  pourquoi-pas ?, mais pourquoi là-dedans, il est obsédé grave l’auteur
Faire revenir, mais qui est parti ? bientôt le lecteur si ça continue comme ça
Emporter les sujets dans une abaisse de pâte, qu’est-ce que ça vient foutre là, l’abbesse, elle est bien là où elle est, dans son abbaye, on va pas l’emporter au paradis et c’est même pas elle qu’il faut emporter, c’est les sujets, les sujets de quoi ? du bac peut-être, chaque année y en a qui les emportent chez eux et qui se les font piquer, c’est p’têtre ça le dérober de tout à   l’heure
faire revenir, faudrait savoir, pas logique du tout ça , voilà on vient de les emporter et maintenant faut les faire revenir…
faire s’exprimer ben oui, on est pour le dialogue
Epicer, c’est vrai qu’au bout d’un moment à cogiter sur ces recettes, on est humain, et le besoin se fait sentir
Etamine ? elle est meilleure une fois soulagé
Farce, c’en est-une, on ne l’y reprendra pas
Fileter le colin, lever des filets, eh ben là non plus on sera pas dans les temps pour préparer le colin, s’il faut déjà relever les filets parce que on en connait bien un de pêcheur : un nommé Maillard, mais il pêche pas le colin, Maillard …
Bouquet garni, pourquoi pas ?  mettre un bouquet sur la table, c’est même une riche idée si y a rien à bouffer, mais pourquoi garni ?, le bouquet, soit y a pas une fleur, il est pas garni, et y a pas de bouquet, soit y en a, et alors il est garni…
foncer, ils manquent pas d’air, on fait que ça foncer
Fouetter, fouler, frapper, frémir, fourrer, ç’est du sado-maso  ça
Cheminer, ben oui pour nous les randonneurs , mais là ?
Glacer,  c’est malin !  facile après qu’on ait déglacé, faut attendre le gel maintenant
Imbiber, c’est vrai qu’on commence à avoir soif !
Julienne, après Marie tout à l’heure, voilà Julienne, peut pas faire on en connait pas qui randonne, ni dans la famille
Léchefrite, pas que les lécher, on commence à avoir faim aussi
Matignon, on va  pas inviter Edouard Philippe,  y a assez de monde à nourrir,
Médaillon, à moins qu’il en apporte un de médaillon le filou pour services rendus à la cause culinaire
Mortifier, on va bientôt l’être
Blanchir, si les cheveux qui restent à Claude n’étaient pas déjà blancs, sûrs de blanchir sur le champ à consulter cet ouvrage
Mettre le chinois sur la russe,  on va arrêter là parce que…. : soit  c’est du X, soit ils vont se foutre sur la gueule ces deux-là et on pourra pas finir à temps pour vous faire déguster.
 
On vous souhaite quand même de bons repas de fêtes, mais un conseil : ne comptez pas sur Claude pour la préparation!
 
Rando Combe du Val 13/12/18
Maillat tire son nom, non pas du peuple Maya ayant connu une grande civilisation de 2500 à 1500 avant Jésus Christ en Amérique Centrale, notamment au Mexique, non plus de l’abeille du dessin animé éponyme, mais d’un nom de domaine latin. Par ailleurs, maillat est une forme conjuguée du verbe mailler faire des mailles, autrement dit Tricoter, on vous rappelle que votre club de retraite sportive vous permet à la fois de tricoter des gambettes lors de nos activités randonnées et balade, mais aussi tout nouveau depuis cette saison tricoter avec les mains, et les habitants de Maillat sont les Maillatis, et on  retrouve l’indécision du  tricot dans leur nom, mailla-t-y, mailla-t-y pas ?  La gagnante du concours d’éloquence 2018 est prénommée Maya.
On prononce  Oissel et non Oisselaze pour  ce hameau initialement de Vieu d’Izenave, rattaché à Maillat en 1936, l’origine du nom signifiant lieu élevé.
Condamine ne signifie pas con de la mine, autrement dit avoir l’air con, mais vient  du bas latin *condominium désignant au Moyen Âge une terre, proche du château, réservée au seigneur et exempte de droits, ou quelquefois un terroir soumis à deux seigneurs.
Condamine-la-Doye pour donner le nom entier de la commune, doye désignant une rivière, est la patrie d’origine  de Soliman Pacha, à l’origine Joseph Sevoz ou Sève, descendant d’un Sevoz d’Apremont venu s’établir à Condamine.
Ce Joseph Sève, très doué intègre à 10 ans les écoles de la marine, il sera le valet de Bonaparte sur le bateau au retour de la campagne d’Egypte, il devient ensuite officier dans l’armée napoléonienne, et après la chute de l’Empire, il part en Egypte en 1819 où il se met au service du souverain Méhémet Ali, il le sert si bien qu’il est nommé généralissime des armées égyptiennes et élevé à la dignité de Pacha sous le nom de Soliman Pacha. Il a eu 4 enfants dont une fille arrière grand-mère du roi Farouk, avant-dernier roi d’Egypte, ayant abdiqué en 1952 pour son fils Fouad II né cette même année, lequel n’a régné qu’1 an, la république a été proclamée en 1953.  D’abord exilé en France, il vit maintenant en Suisse près de Genève.     
Donc tous les Sève de la Combe du Val sont plus ou moins apparentés à lui.
 
Sur l’air de ‘les Vieux ‘ de Jacques Brel  https://www.youtube.com/watch?v=jDh9UeoIOjA
 
Les vieux d’Izenave parlent peu et parfois seulement aux vieux de Vieu d’Izenave
Aux filles au doux minois filles de  condaminois, ils parlent ces croque-la-rave
Disent : Dans la Combe du Val, on y trouve des cochons au Balmay chez Larçon
Même si du chocolat, on leur donne au repas, ça sent pas toujours bon
Et, La Combe du Val commence à St Martin, tout le monde ne l’sait pas
Chevillard ? Lantenay, Outriaz, La Rivoire, Le Chevril et Maillat ?
Talipiat et Le Puble, Corcelette, le Moulin aussi en font partie
C’est pas toujours très clair, où s’arrêtent les frontières, Oissel y-est-il aussi ?
 
Les vieux d’La Combe parlent fort quand ils parlent à des sourds, à des vieux d’Izernore
Mais ne parlent pas à ceux, qui se moquent de La Combe du Val et qui ont tort
Ils parlent d’Hauteville, la ville juste au-dessus où on promeut le ski
Avec le réchauff’ment, mettre des canons à neige, ils disent que c’est folie !
Ils parlent de l’Avocat et du parc éolien qui a poussé là-haut
Et ils sont partagés, y en a qui trouvent joli, et d’autres trouvent ça pas beau
Mais ils sont tous d’accord, qu’ils soient d’ici, d’ailleurs, qu’on est bien en marchant
Dans la Combe notamment, que l’temps soit beau ou non, c’est toujours du bon temps…
 
Les vieux d’la Combe deviennent bavards, et plus encore quand ils parlent d’antan
Lorsque les souvenirs d’enfance et de jeunesse font remonter le temps
Ils évoquent le tram qui traversait la Combe, on l’a vu dans l’expo
Y a peu à St Martin, un des derniers dimanches ; il faisait pas bien beau
Bien du monde est venu, on a lu l’anecdote concernant les Mangier
Quand ils ont pris l’tacot, à l’œil à Condamine et dont ils ont plongé…
Les vieux parlent des forages pour trouver du pétrole, la Moullaz fut polluée,
Maintenant suspendus, jusqu’à quand nul ne sait, on sait nous enfumer…  Bis
 
Montreal 06/12/18       
Montréal tire son nom de Mont Régalis c’est-à-dire Mont Royal.
De nos jours on utilise toujours l’adjectif régalien pour ce qui, en république, manifeste une survivance des anciennes prérogatives royales.  Par exemple, le droit de grâce du président de la République, en France, est un droit régalien, ça confirme bien que nous sommes  toujours une sorte de royauté malgré les actions de  Jean-Baptiste Delilia révolutionnaire de Montréal pour que l’on devienne la République Française…
La population de Montréal-La-Cluse est jeune : 30 % a moins de 20 ans, près de 60 % moins de 40 ans, mais nous y sommes quand même les bienvenus nous autres retraités, et nous en profitons pour remercier cette commune qui nous met de nombreuses salles à disposition pour la pratique toute l’année du Tir à l’arc, du Tennis de Table, des ateliers Chanter et Tricoter, du Scrabble en janvier et février,  pour les réunions du bureau, des animateurs et pour notre Assemblée Générale qui se tient chaque année au Mogador, salle inaugurée dans les années 30 par Fernandel, salle qui accueille aussi à l’occasion la Gym.
Au passage Mogador est l’ancien nom portugais de la ville d’Essaouira au Maroc, une rue et un théâtre à Paris portent ce nom, ainsi qu’un feuilleton télévisé de 1972 les Gens de Mogador,   aussi une classe de contre-torpilleurs, sans oublier le général Mogador dans Tintin, et tintin  nous rappelle les Tines de la semaine dernière, des marmites de rivière, eh bien, on les retrouve ces marmites en 4 iéme semaine, dans le Landeyron, ça commence à nous mettre en appétit et on peut même dire l’eau à la bouche à force de parler de marmites,  patience, nous approchons de Noël et du Nouvel An.
Dans l’histoire de Montréal, on trouve Orindis, ancien établissement romain, Sénoches, La Cluse où il n’existait pas encore de maisons au carrefour en 1750, Le Landeyron déjà cité, à la fois rivière et quartier, Les Narix, Le Grand Pont, Le Martinet, le Château, La Prairie, le Musinet, sans oublier et beaucoup le fréquentent régulièrement : Le Paradis !
Sur le site de la commune de Montréal, vous pouvez retrouver ces informations plus détaillées, vous pouvez aussi trouver   à la rubrique Histoire et Patrimoine des légendes dont Le corbeau du Lange, légende  amusante qui parle de…..marmites puisqu’on essaye d’y faire bouillir un corbeau pour le manger.
Forcément quand on parle de Montréal, on pense à Montréal au Québec, et le chroniqueur avait déjà en 2015 lors d’une randonnée à Montréal emprunté la musique de la magnifique chanson de Robert Charlebois : Je reviendrai à Montréal, eh bien il a récidivé avec de nouvelles paroles :   https://www.youtube.com/watch?v=4oYhxqfrY5A
 
On est rev’nus  à Montréal Marcher, quinze jours avant l’hiver
Avant qu’le blanc recouvre la terre De son grand manteau nivéal
 
Avant que revienne la lumière Du jour qui nous fait tant défaut
A dix-sept heures on n’est pas fiers Quand la nuit tombe sur les randos
 
On ira plus loin au futur Mais apprécions ce lac étrange
Entre émeraude et bleu d’azur Qui ne reçoit pas l’eau de l’Ange
 
Marchons, marchons à Montréal Du Grand Pont au plateau de Don
Mirons les voiles du Landeyron Et grimpons jusqu’au Mont Royal.
 
La voie douce et la voie romaine Pour marcher il y a grand choix
Dans la montagne ou dans la plaine A découvert ou dans les bois
 
Longeons le château de Douglas Et le mausolée Délilia
Traversons toute la Prairie Faisons escale au Paradis
 
On reviendra à Montréal Marcher à une autre saison
A Prairial ou à Floréal En chantant une autre chanson
En chantant une autre  chanson
 


Izenave 29/11/18
Cascade des Tines, les tines sont des cavités formées dans la roche, donc à nouveau des marmites !
Air du refrain de : Je cherche après Titine
Chaplin : https://www.youtube.com/watch?v=-Jhxbo5I8q4
 
On cherche après Titi-ne A la cascade des Ti-nes On cherche après Titi-ne
Refrain : Mais de Titi-ne point Et aux Tines on fait tintin Pour Titine on fait tintin !
On trouve des Marti-ne A la cascade des Ti-nes Aussi des Augusti-ne Refrain
Y dort une  Célesti-ne A la cascade des Ti-nes Et puis une Ernesti-ne Refrain
S’y douche  une Clémenti-ne A la cascade des Ti-nes Avec une Eglanti-ne  Refrain
Y randonne une Fanti-ne A la cascade des Ti-nes En compagnie d’Justi-ne Refrain
Y mange une  blonde plati-ne A la cascade des Ti-nes Et une  rousse caboti-ne Refrain
Y flirtent  des  liberti-nes A la cascade des Ti-nes Et brillent nos réti-nes    
Mais de Titine point   Allons voir un peu plus loin ! Cherchons-la un peu plus loin !
 
Izenave est mentionné dès le XIIe siècle.   La seigneurie appartenait aux sires de Coligny puis aux Thoire-et-Villars. Une maison forte exista dans l'est du village. Elle fut incendiée par le baron son propriétaire le 24 août 1789 lorsque apprenant l'abolition des privilèges, il perdit la raison et brula sa maison.  
Il existe différentes interprétations à propos de l'origine du nom du village. Elle serait peut-être un composé de la racine pré-latine is = eau et de nana = plaine encaissée. Une autre interprétation prétend qu'Izenave tirerait son nom de la déesse Isis. En effet, le culte d'Isis aurait été apporté par les Rhodiens et les Massillies. Ces négociants grecs ont commercé dans la région du Buggy, qu'ils considéraient comme lucrative. C'est pour cela qu'ils auraient bâti des temples en l'honneur d'Isis à Izenave, Izernore et Izieu.
Le mythe d’Osiris  par Sarah Bocceli :
Le dieu Osiris régnait sur l’Egypte antique avec sa sœur et épouse Isis, belle déesse pleine de ressources, mais Osiris avait un frère, Seth, dieu des éclairs, mec pas très clair, jaloux de son frère, c’était un peu le vilain petit canard de la famille, et ça le rongeait…Alors un beau jour, lors d’un open bar entre divinités, il se ramène avec un superbe sarcophage, qu’il promet d’offrir à celle ou celui qui le remplira avec le plus de style (il faut savoir que le sarcophage était alors la dernière mode en Égypte) (non c’est pas des conneries).
Sans se douter que son traître de frère l’a fabriqué spécialement pour lui, Osiris constate avec extase que ce sarcophage lui va à merveille. Or c’était un piège.
Ni une, ni deux, et sans que personne dans l’assistance ne réalise que ce n’est pas normal, Seth enferme Osiris dans le sarcophage en le scellant avec du plomb, et le jette dans le Nil. Pif, paf, pouf, noyé c’est pesé.
Enfin, on aurait pu le croire… mais Isis, en soeur et épouse (jugez pas) fidèle, écume le Nil à la recherche du corps de son mari fort marri. Excédé, Seth le récupère avant elle, et en fait exactement quatorze morceaux qu’il disperse dans toute l’Égypte en mode « va chercher bonheur ». Bon, Isis va effectivement « chercher bonheur », puisque sa quête pour récupérer les morceaux du corps de son époux est une épopée mythologique à part entière. Ce qu’il nous faut savoir pour aujourd’hui, c’est qu’elle finit par tous les retrouver… tous sauf un.
Elle a pas retrouvé le pénis. Elle sait pas où il est passé, quoi. Bon, d’accord, elle sait qu’un poisson l’a bouffé. Oui, un poisson a bouffé le trululu d’Osiris ! C’est bien la peine d’être le Dieu de la fertilité si c’est pour se faire boulotter l’outil par un sushi…
C’est là que nous découvrons enfin à quel point Isis a de la ressource. Il manque une pièce cruciale au puzzle de son mari ? Qu’à cela ne tienne ! Elle façonne un nouveau pénis en argile, le lui colle entre les jambes, bat des ailes pour lui ré-insuffler un peu de vie, et se fait planter une petite graine avant que monsieur ne parte définitivement au royaume des morts. Au bout d’un moment, ça va bien, hein.
Et c’est ainsi que naquit Horus, et que re-mourut Osiris. Quant au pénis d’argile, j’aime à penser que la famille du défunt l’a longtemps conservé sur la cheminée en souvenir.
Le poisson  qui a boulotté  le membre viril d’Osiris s’appelle oxyrhinque et longtemps, les égyptiens ont eu un tabou alimentaire à l’égard de ce poisson du Nil.
La verrerie de la Veillère
En 1764, le sieur Maugy de Montorsier arrive de Lacoux pour s’installer à Izenave, son gendre ayant un domaine boisé de 37 hectares, avec pour essence dominante le hêtre.
Il arrive par la Bertinière, le chemin de Rougemont, franchit le bief de Sommières et longe l’austère château de la Veillère, face à la cascade des Tines ; il s’installe un peu plus loin sur un replat face au Bief Rouge.
La verrerie durera une quinzaine d’années, avec une équipe qui n’a cessé de s’accroître,  la communauté d’une quinzaine de personnes vivant en autarcie mais malgré l’éloignement du village, les verriers ont tissé des relations étroites avec la population.
Ensuite, ils iront à Aranc. Devenue veuve en 1778 , la femme de Montorsier acquiert le château d’Izenave à l’est du village ; elle s’y installe en 1790 mais il sera détruit et brûlé  peu de temps après suite à la Révolution .
Les verreries étaient nombreuses à cette période : Sappey, Charabotte, Saint Jérôme (vers Boyeux), Longecombe, Le Vachat (Conand) etc .
 
Sur le terrain : restes du four à gauche ; la maison d’habitation était juste après aussi à gauche contre l’autre sentier ; dessous, monticules de débris où on peut trouver des morceaux de verre ; plus loin au sud, il y avait un bassin de stockage d’eau.
 


Rando  de Matafelon 22/11/18
L’origine de Matafelon serait matar tuer en vieux français et félon, traitre donc tuer le félon, ou plus facile à mémoriser : mater le félon qui est dans la même idée, si mater est compris au sens dompter, et non à celui de regarder pour admirer, ce qui peut se concevoir si le félon dont il est question est bien mâté, avec un accent circonflexe, l’accent pour le verbe et non pour le félon qui lui a un accent aigu et non pas circonflexe, mais qui, bien mâté serait donc  pourvu d’un bon mât…donc sujet à être maté…
A Matafelon, près du château de Thoire aujourd’hui disparu, se trouve sur une falaise une grande table de pierre, dite "pierre qui vire", de  6,3 m par 4,8 m et de 90 cm d'épaisseur.
La légende dit que chaque année, en la nuit de Noël, lorsque sonne minuit, elle fait spontanément un tour sur elle-même, et ce faisant,  elle révèle un trésor, mais trésor gardé par la Vouivre, une sorte de dragon. Cependant, cette  nuit de Noël, pendant quelques instants le dragon s’éloigne, ce qui n’est  pas très cohérent pour un gardien, la pierre bouge, l’or, les joyaux se mettent à luire doucement dans la nuit et il n’y a plus qu’à se servir...
Noël approche donc si vous voulez tenter l’aventure…
 
Adolescent, Gaël Faye, chanteur, rappeur, auteur-compositeur interprète, écrivain, a vécu cinq mois dans le haut Bugey, à Matafelon-Granges  après avoir fui le Burundi, son pays en guerre, lors du génocide au Rwanda voisin.
Il a remporté le  prix littéraire Goncourt des lycéens, en 2016, pour son roman Petit Pays qui évoque ce qu’il a vécu là-bas.
Il s’est produit sur la scène du centre Aragon d’Oyonnax  il y a tout juste 1 an, où il a évoqué très ému son séjour à Matafelon.
 
Nous avons pu voir les marmites de St Germain de Joux la semaine dernière dans la Semine, nous pouvons voir celles de Charmine aujourd’hui dans l’Oignin, seule rivière de l’Ain à couler du Sud au Nord, et admirer les sauts de Charmine à la fois réputés et peu connus, ce qui n’est là encore, pas très cohérent, la dernière petite fille de Claude, 2 ans et demi Lucila   a déclaré dimanche dernier, alors que l’on venait d’utiliser cette expression : <<moi je n’aime pas corérent !>>
Ici, comme dans d’autres lieux où nous randonnons assez régulièrement comme le lac d’Antre ou la combe de Merlogne ont été tournées des scènes du film Le renard et l’enfant de l’aindinois biologiste et cinéaste Luc Jacquet.
Construit en 1950, le barrage de Charmine est haut de 22 mètres.
 La centrale hydroélectrique associée est située à Moux au bord de l’Ain.
La conduite d'amenée de la centrale est une conduite forcée souterraine d'une longueur de 1 550 mètres et d'un diamètre de 3,5 m. La prise d'eau se situe à proximité du barrage.  
Fontaine noire est une résurgence au bord de l’Oignin.
Larousse donne comme définition de résurgence : Réapparition à l'air libre, sous forme de grosse source, de l'eau absorbée par des cavités souterraines. Et c’est dans un autre sens, le fait de resurgir.
 
Au hameau de  Meuillat est exercé un métier rare dans notre Haut-Bugey.  Frédéric Maschio y est coutelier. Après des études d’outilleur mouliste, il apprend  le métier d’armurier à Saint-Étienne, métier qu’il exercera un temps au ministère de l’intérieur, puis  il  revient dans la région, et sa passion étant la coutellerie, il ouvre donc son atelier chez lui, à Meuillat. Là il réalise un couteau  « Le Bugiste », marque qu’il dépose en 2004. Depuis il en vend dans le monde entier.
  
Mourant, allongé sur le lit dans sa chambre, un vieillard distingue une merveilleuse odeur de tarte aux pommes provenant de la cuisine...Il demande à son petit-fils : "Petit, tiens prends mon Bugiste sur la table de nuit, va donc me couper une part de tarte aux pommes, elle sent tellement bon !   Le gamin part demander à sa mère s'il peut couper un morceau de la tarte,
puis Il revient dans la chambre, mais les mains vides, en disant :
"Maman a dit que la tarte c'était pour après l'enterrement !
Rando St Germain de Joux 15/11/18
L’ancienne scierie a été entièrement  rénovée et a même retrouvé sa roue à aubes. Avec ses
7, 54 m de diamètre et ses 92 auges, elle serait même la plus grande de l’Ain. Elle est ponctuellement remise en route pour les visiteurs pendant l’été.
Une percée dans le toit végétalisé  permet d’observer l’arrivée d’eau et de comprendre comment la roue s’actionne.
 
On dirait qu’un géant a dévalé la rivière d’un pas un peu trop lourd, laissant ses empreintes dans la roche, comme les dinosaures à Plagne. Une marmite du diable ou marmite de géant  est une cavité naturelle percée dans la roche par un cours d'eau, généralement torrentueux, drainant des galets ou du gravier, ce qui favorise l'érosion tourbillonnaire appelée aussi marmitage.
Les marmites se forment généralement dans des parties de  roches anciennes ayant des résistances variées à l'érosion. Le cours d'eau entraîne les galets les plus durs dans des tourbillons, ce qui élargit et creuse les cavités. Ces galets doivent être au moins aussi durs que le fond du torrent. Le mouvement de rotation creuse, à partir d'une irrégularité de relief initiale, une érosion progressive de la roche en forme de marmite.
Dans certaines marmites, les galets peuvent rester longtemps et prendre des formes ovoïdes, ou parfois former des sphères presque parfaites. Ces galets sont expulsés lors de crues exceptionnelles et se retrouvent en aval dans le lit de la rivière, facilement reconnaissables parmi les autres galets grâce à leurs formes régulières et à leur poli.
Ici dans la Semine, certaines  marmites atteignent 3 m de profondeur.
 
Une marmite, c’est un récipient dans lequel on fait cuire les aliments, par extension, ça désigne aussi son contenu, c’est par ailleurs: un ustensile pour brûler l'huile à faire le noir qu'emploient les imprimeurs en taille-douce, également un vase de fonte dans lequel les plombiers fondent leur plomb.
À l'île de la Réunion, on appelle Marmites les Malgaches qui sont embarqués pour soigner les boeufs que les navires importent dans l'île.
Et encore : dans le langage familier des combattants, notamment de la guerre de 14-18,  un obus de gros calibre. Justement, voici une anecdote de la  Grande Guerre  rapportée par un maréchal des logis du 2e génie:
Nous installions un pont sur la Meuse, au début d’octobre. Les premiers jours, les Allemands bombardaient nos travaux, de l’aube au coucher du soleil. Je vous assure qu’ils ne plaignaient pas les munitions employées. Les grosses marmites pleuvaient. Puis le bombardement se ralentit, et nous ne reçûmes les pruneaux que par intermittence. Or, toutes les fois que les obus tombaient dans la Meuse, l’explosion étourdissait les poissons, qui venaient à la surface du fleuve, le ventre en l’air. Par la nacelle, nous procédions à une pêche d’un nouveau genre, ayant à la main le képi en guise d’épuisette. Et nous bénissions ainsi ces pauvres Boches qui nous procuraient une ration supplémentaire. Mais tel n’était pas l’avis de notre commandant. Nous voyant nous exercer à ce sport imprévu, il me donna l’ordre de ne pas quitter mon poste et d’interdire pareille distraction à mes hommes.
Que voulez-vous ? Je n’eus pas le courage de priver ces derniers et je ne transmis pas les paroles du commandant.
Deux ou trois jours après cet incident, j’étais sur le pont avec mon chef qui surveillait les réparations, lorsque deux grosses marmites tombèrent dans la Meuse, en aval des travaux. Les hommes, d’instinct, quittèrent leur abri, sautèrent dans la nacelle et, comme d’habitude, allèrent « cueillir » les poissons. Le commandant se fâcha, me gratifia de huit jours de consigne. Je m’excusai en lui disant que je n’avais pas le cœur de priver mes braves pontonniers d’une friandise. Je n’avais pas achevé de prononcer ces derniers mots qu’un nouvel obus tombe sur l’abri où auraient du se trouver les hommes et réduit la construction en miettes. Il y eut un long silence et le commandant, prenant sa tête entre ses mains, s’écria : « C’est vraiment une providence ! Les malheureux auraient été écrabouillés ! »
Alors, vous savez, on est habitué au danger et, moitié apeuré, moitié souriant, j’eus la force de dire à mon officier : « Faut-il que je porte mes huit jours de consigne ? — Allons, n’insistez pas, me répondit-il, je vous le répète, c’est la Providence. Oublions tout cela. »
Restons dans les relations franco-allemandes, moins belliqueuses :
Un type meurt sur la frontière franco-allemande. Quand il arrive au ciel pour le jugement dernier, Saint Pierre lui dit :
- Bon votre vie sur terre, pas terrible, quelques adultères, pas souvent à la messe, des blasphèmes, etc, etc... Je  peux pas vous faire entrer au paradis, mais comme vous n'avez rien commis de grave, et que vous êtes mort sur la frontière, je vous laisse le choix entre l'enfer allemand et l'enfer français.
- Mais, Saint Pierre, je ne connais ni l'un ni l'autre, pourriez-vous m'en dire un peu plus s'il vous plaît ?
- Eh bien, dans l'enfer allemand, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très très vilains qui sentent très très mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée. Et c'est tous les jours pareil !
- Et dans l'enfer français ?
- Eh bien, dans l'enfer français, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très très vilains qui sentent très très mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée. Et c'est tous les jours pareil ! Mais, si vous voulez un bon conseil, je serais vous, je choisirais l'enfer français.
- Mais, Saint Pierre, c'est exactement la même chose !!!!!!!
- Mais  non, malheureux, pas du tout ! Dans l'enfer français, un jour, les gnomes sont en grève, un deuxième jour, on n'a pas livré les bûches, un troisième jour, le dragon est en RTT, un quatrième il est en congé maladie, un cinquième il ne trouve plus la marmite, un sixième on n'a pas commandé le purin, et le septième, c’est dimanche, on travaille pas !...


Rando Charchilla  08/11/18
Charchilla, drôle de nom, on ne trouve pas beaucoup de rimes en chilla en français, on trouve quand même le chinchilla, qu’on prononce plutôt chinchila malgré les 2 L et pourtant même avec 2 ailes, ce n’est pas un oiseau, mais un petit rongeur d’Amérique du Sud élevé pour sa fourrure, citons Balzac  dans une expression très poétique :
la veuve avait une robe verte garnie de chinchilla, qui lui allait comme une tache de cambouis sur le voile d'une mariée
et  comme autre rime, à part le passé simple d’un verbe utilisé pour exprimer ses besoins naturels, on trouve :  Mareva Rana, vous êtes perplexes ? mais où donc est la rime ? le chroniqueur est-il en chute libre? que nenni ! :  Mareva Rana, originaire de Gex est une chanteuse, rappeuse et non pas râpeuse quoique ses textes sont parfois plus que râpeux, connue sous le nom de Chilla, et pan : la voilà la rime, et pour ses rimes :
J'aurais beau rapper la peine Résister à la haine Je n'serais jamais la reine, chienne
 
A Maisod,  des fouilles ont mis à jour des os, mais pas mes os, attestant  d’une occupation préhistorique, et la présence romaine y est vraisemblable. Au Moyen Âge : le village et le château médiéval sont détruits par les armées de Louis XI. Un nouveau château de petite taille est rebâti en 1565, puis  incendié et remanié au cours des siècles.
Parmi  les personnages les plus emblématiques de Maisod  on trouve :
Etienne Margueron, curé et révolutionnaire, partisan de Robespierre, on lui attribue cette phrase très explicite :   « il faut pendre les aristocrates par la crête, comme les poulets ».
Lui, contrairement à l’Incorruptible  échappa à la guillotine et vécut jusqu’en 1830.
Autre personnalité de Maisod : Claude de Canson issue d’une famille de papetiers d’Annonnay descendant des Montgolfier. Tout écolier connait le papier Canson utilisé pour le dessin, l’aquarelle et autres créations artistiques. Claude de Canson amena à Maisod, à ses frais, l’électricité en 1911 et le téléphone en 1912 et en 1919 elle y conduisait la première automobile du village, une Ford T.
Le poète Lamartine a séjourné dans le château de Maisod durant la période des Cent-Jours, il n’y a pas écrit son fameux poème le lac, car le lac de Vouglans n’existait pas encore, mis en eau le 12 avril 1968, long de 35km, d’un volume de 605 millions de mètres cubes qui en fit à l’époque la plus grande retenue artificielle de France, détrônée depuis par Serre-Ponçon et Sainte Croix. Il a fallu 1 an et demi pour le remplissage et auparavant 7 années d’études et 5 de travaux dont 1 canal de dérivation de l’Ain de 225m de long et 88 de large
Comptant une cinquantaine de foyers soit environ 150 personnes, le village du Bourget, et  les hameaux de Brillat et de Généria ont été détruits avant la mise en eau...
Tous les habitants ont été relogés, à Orgelet, Cernon, Lavans, St Lupicin, etc…
Il n’y avait pas  d’églises dans ces villages et hameaux,  les histoires de clochers qui sortent des eaux les années de grande sécheresse comme cette année 2018 ne sont que pure légende !
En 1968, les photos de Vouglans font la une des journaux, mais par pudeur pour les personnes déplacées, rien ne fut inauguré, ni le barrage, ni le pont de la Pyle, ni le lac.
Après la ruine du premier pont de la Pyle, un pont  romain, l’Ain se traversa en bac jusqu’à la construction d’un pont en pierre en 1773 aussitôt écroulé, 4 ponts de bois se succédèrent, le 1er en 1783 emporté par une crue 20 ans plus tard, le 2 ième en 1811 saboté en 1814 pour arrêter les coalisés contre Napoléon, le 3 ième en 1818 refusé pour malfaçon, le 4 ième en 1820  pont d’une seule arche de 38m, couvert sur toute sa longueur, le seul en France de ce modèle, un chef d’œuvre de charpenterie, mais déjà obsolète dès 1860 où il fut remplacé par un pont de fer qui git désormais sous les eaux du lac.
Si le barrage cédait, l’eau submergerait toutes les vallées jusqu’à Lyon. Pour éviter cela, 15 personnes sur le site  contrôlent et auscultent le barrage qui est doté de 1000 capteurs.
 
Le lac recouvrant  le village du Bourget aurait donc pu s’appeler lac du Bourget, mais c’était déjà pris, et c’est donc là-bas que Lamartine a écrit Le Lac.
Une traversée  en bateau pour les randonneurs pédestres et vététistes est  proposée l’été, un bac est assuré tous les jours, départ rive droite devant la base de Bellecin.


Rando  de La Balme-Bôches  25/10/18
Cerdon fut surtout prospère    Prosper yop la boum, c’est le chéri de ces dames
Prosper yop la boum c’est le roi du macadam,  donc après cet intermède Prosper chanson qui fut interprétée par Maurice Chevalier, Cerdon fut prospère au 19 ième siècle non pour les roulures évoquées dans la chanson, mais pour le   roulage  qui est l’action de transporter des marchandises par des voitures.
La route dite ‘La vieille côte’ qui traverse le village a été tracée en 1763, et parcourue par les diligences qui avaient besoin de renfort pour grimper la côte et qui s’arrêtaient dans les relais et auberges. En 1848, la nouvelle route n° 84 fut construite en évitant le bourg et entraina la ruine du roulage.
 
Un poète baroque Abraham de Vermeil est né à Cerdon en 1555, mort à Paris en 1620.   
Sa vie est très peu connue. Après avoir servi sous Henri de Navarre, il se retira pour se consacrer à la poésie, auteur d'une centaine de pièces en vers, il fut  anobli en 1593 par Charles Emmanuel, duc de Savoie, auquel il avait dédié un poème, et il fut député de la noblesse du Bugey auprès de Henri de Navarre en 1605.
 
Un jour mon beau soleil miroit sa tresse blonde
Aux rais du grand Soleil qui n’a point de pareil :
Le grand Soleil aussi miroit son teint vermeil
Au Ray de mon Soleil que nul ray ne seconde :

Mon Soleil au Soleil estoit Soleil et onde :
Le grand Soleil estoit son onde et son Soleil :
Le Soleil se disoit le Soleil nompareil :
Mon Soleil se disoit le seul Soleil du monde :

Soleils ardants laissez ces bruits contentieux,
L’un est Soleil en terre et l’autre luit aux Cieux :
L’un est Soleil des corps, l’autre Soleil de l’âme :

Mais si vous desbattez, Soleils, qui de vous deux
Est Soleil plus luisant et plus puissant de feux,
Soleil tes jours sont nuits comparés à Madame.

Ce dernier vers étant un merveilleux compliment à cet astre qu’est Madame.
A propos de soleil, dans Les mystères de l’Ain d’Alain Lequien, il est évoqué une légende de 3 soleils à Cerdon,  Claude l’a mise en vers :
A Bôches l’un des hameaux du village de Cerdon
Les bergers prétendaient qu’il fallait être à jeun
Et en état de grâce pour voir à l’horizon
Trois soleils se lever, d’exceptionnels matins.
On en pense ce qu’on veut, mais on peut en penser
Que le vin de Cerdon avait beaucoup coulé…
 
Saint Alban, on retrouve Alb comme la semaine dernière dans l’Albarine, enfin, on n’a pas retrouvé Alb dans l’Albarine qui était à sec, mais le début du nom qui est commun, enfin pas trop commun puisque ce sont 2 noms propres, bref Saint Alban en tant qu’homme, puisque même saint, on n’en est pas moins homme , même si pas toujours sain d’esprit, malgré l’Esprit Saint forcément présent pour un saint, donc St Alban originaire de Vérulam, près de Londres, fut converti par un missionnaire recherché par la police, il se livra à sa place et mourut martyr en 287.  
St Alban, pas le saint mais le lieu, bien que le lieu puisse être saint, à St Alban justement des seins, on en vit, certainement que certaines et/ou certains  les envient ces beaux seins, c’était en  mars 2012,  la  grande rando emmenée par Christian,  en atteignant l’orée du village, au détour d’un virage, a surpris un couple en pleine action…  
A Saint-Alban lon la lon laire  A Saint-Alban s’aimaient deux amants…  
Sur l’air de la  chanson Mon Amant De Saint Jean  
On sait pourquoi on va plaisanter
A Saint Alban, en randonnée  
Car on peut vous dire c’qui s’est passé
En 2012 avant l’été.

Comment peut-on ne pas sourire
Pensant aux amants d’Saint Alban
Que l’on a trouvés, on peut vous le dire
En train de s’aimer dans les champs.
Nous qui randonnons,
Depuis La Balme, Bôches ou depuis Cerdon
Nous les envions, ces amants dévorés d’passion.  
 
La grande randonnée est passée
Vers les amants, tout à côté
Le garçon tentait d’dissimuler
Les jolis seins de son aimée.
 
Comment peut-on ne pas sourire
Pensant aux amants d’Saint Alban
Que l’on a trouvés, on peut vous le dire
En train de s’aimer dans les champs.
Nous qui randonnons,
Depuis La Balme, Bôches ou depuis Cerdon
Nous les envions, ces amants dévorés d’passion.  

Depuis lors à toutes les randonnées
Où l’on passe à Saint Alban
On espère que l’on va retrouver
Sur le chemin les 2 amants.
 
Comment peut-on ne pas sourire
Pensant aux amants d’Saint Alban
Que l’on a trouvés, on peut vous le dire
En train de s’aimer dans les champs.
Nous qui randonnons,
Depuis La Balme, Bôches ou depuis Cerdon
Nous les envions, ces amants dévorés d’passion.  
Nous les envions, ces amants dévorés d’passion.  



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