Retraite Sportive Nantua Montréal la Cluse  


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Rando raquette Cuvéry  pédestre Maillat 19/03/15
Le 19 mars est une des 3 dates possibles de l’équinoxe de printemps, avec le 20 et le 21, marquant le début du printemps, équinoxe désignant le jour où la période  diurne est égale à la période nocturne, le dernier équinoxe du 19 mars date de 1796 et le prochain se produira en 2044, une éclipse de 248 ans,  plus longue que celle de demain entre 9h45 et 11h15, attention les yeux !
On sait qu’au printemps monte la sève, le texte initial prévu pour la rando de Cuvéry racontait une histoire de cu, il a grossi, grossi, grossi, pas le cu, le texte,  jusqu’à atteindre les 400 cus sur 3 pages, soit 17 minutes nécessaires pour le dire, on y a renoncé, on ne vous en dévoilera   qu’un petit aperçu, dans l’esprit :
A Culoz, reprenant ses occupations après une  balade à Cuvéry où il est passé derrière La Cua, le curé Curnillon constata que ses soupçons de culpabilité n’étaient pas sans fondements après avoir entendu à confesse l’empoisonneuse au curare…des maris des femmes cocues.
Pauvre femmes, la première Journée internationale de la femme a été célébrée  le 19 mars 1911, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Depuis c’est le 8 mars qu’est célébrée cette journée.
Mais, il n’y a pas que les femmes qui sont cocues, une sur 2 d’après certains sites, mais aussi 1 homme sur 3, et le 19 mars on fête St Joseph,
Au Moyen Âge, ce jour était une fête : souvent les fiancés de la "Saint-Valentin" se mariaient, accompagnés de processions et de « pains de Saint-Joseph » représentant des fruits ou des fleurs. Le dicton « Pour la Saint-Joseph, on marie les sots » fait allusion aux infortunes conjugales probables du futur époux.  
Marcel Aymé  dans La jument verte  écrit qu’ Honoré  se contentait de faire observer, d'une voix sans éclat, que saint Joseph était le patron des cocus 
Saint-Joseph s’est avéré aussi être le patron de l’immobilier. Il paraît que si l’on n’arrive pas à vendre sa maison, il faut enterrer dans le jardin, à l’envers, une statue de St Joseph, mais revenons à son autre casquette, à cornes, si l’on peut dire, voilà ce qu’on en dit en Suisse :
 
Le 19 mars de cette année-là, donc année zéro de l’ère chrétienne, Dieu le Père, tout là-haut, envoya son cadet, le Saint-Esprit, dire à Joseph le charpentier de Nazareth: « Joseph, il y a plein de tussilages jaunes dans les prés autour de Nazareth, va donc en cueillir quelques fleurs pour Marie. Elle sera ravie. » Pas contrariant, Joseph lâche ses rabots et s’en va cueillir son bouquet pour Marie. Depuis lors, à Isérables par exemple, on nomme les tussilages jaunes du printemps les saints-joseph, et pendant ce temps, l’archange Gabriel visitait Marie…
Une autre plante, la clivia est aussi appelée lis St Joseph.
 
Desmond Tutu, l’archevêque Sud-Africain prix Nobel de la Paix raconte en se fendant la poire,  l’histoire suivante que  vous pouvez  voir sur Internet :  
Joseph arrive à Bethléem avec Marie enceinte jusqu'aux yeux. Il se rend à l'auberge et supplie l’aubergiste : s’il vous plait aidez-moi, aidez-moi ! ma femme va accoucher
L’aubergiste dit : désolé, ce n’est pas de ma faute, et Joseph lui répond :  c’est pas de la mienne non plus !
 
ça fait penser à une autre histoire arrivée à Jacquouille :
Jacquouille a assisté à l’accouchement de la Jacotte
Comme il la voyait souffrir pendant les contractions il lui tint la main et lui dit en pleurnichant:
- Oh ma chérie, tu as tant mal et tout ceci est de ma faute...
La Jacotte répondit avec un petit sourire.
- Mais non, tu n'y es pour rien... absolument pour rien!
 
Et on vous rappelle que Georges Moustaki a écrit une belle chanson intitulée Joseph.

et vous avez échappé à 3 pages de Q:
Aujourd’hui, la rando  part de Cuvéry, passe près de la Cua et il est même question de pousser jusqu’à Culoz,  bref vous l’avez compris : une histoire de Cu….autour de 400,  comme dirait Johnny : ça fait beaucup :   regardez bien autour de vous, à droite, à gauche, des censeurs ?, que nenni, on y va.
C’est l’histoire d’une cucurbitacée (famille des courges), curieuse, en forme de culbuto, au pédoncule  cucullé (en forme de capuchon de moine), qu’eut un jardinier cul-béni, mais aussi un peu cucul, sous curatelle, surnommé La Praline car il préconisait toujours de praliner, c’est-à-dire d’enrober de boue les racines de ce que l’on plante, technique séculaire, d’où l’origine de l’expression, car comme on l’a dit plus haut, il était cucul, La Praline et prédestiné cucul car né tout près du bois de St Cucufa à l’ouest de Paris.
Le jour où La Praline venait de cueillir cette curieuse cucurbitacée, un jour de canicule où le mercure indiquait 40°,  on se serait cru dans un incubateur, un curiste biterrois qui tirait un peu au cul (comme tous les curistes ?), adepte de jacuzzis depuis qu’une perche de tire-cul lui avait percuté la tête au ski, le genre peigne-cul, après avoir envoyé ses tests Hemocult, venait d’envoyer aussi divers curriculum-vitae avec des cursus forts différents tels que : expert en Cubisme pour Artcurial, en Incunables, spécialiste du cinéma des 4 Cu :  Cukor, Kubrik, Kurosawa, Curtiz, en réaction à son origine Chambérienne où toute son enfance s’était déroulée autour de la fontaine des 4 sans culs, ou bien encore thésard en physique à la faculté de Syracuse, là aussi sur les 4 Cu à gros Q I  qui percutaient vite :   Cuvier, Cugnot, Curie, Pierre et Marie ; un curiste donc, en excursion, qui venait de déjeuner chez Bocuse, à la table de Lucullus, moyennant quelques pécunes, d’une volaille de Curtafond, cupide qui plus est, pas la volaille, le curiste, bouffeur de curés de surcroît, aucunement gêné se présenta pour en découdre à la maison curiale c’est-à-dire au choix le presbytère,  là où habite le curé ou encore, là où vit le curé (note de l’auteur : sous l’éten…dard de la censure nous ob…servons une hésitation à dire autant pres…byt…ère que là où ha…bite le curé ou que là où vit le curé ou encore maison des bien..nheu…reux car avec déjà cucur..bit…acée, ça forme une longue queue de termes licencieux, on frôle le classement X) on revient donc à la maison curiale,  endroit où La Praline cultivait, constitué en Cuma avec son aide, un cul-terreux cubain qui avait fui le blocus, puis qui avait eu maille à partir lorsqu’il avait vécu dans le Connecticut, avec un groupuscule affilié au  Ku Klux Klan qui y faisait des incursions, mais il y avait survécu, grâce au président de la Licra Maître Jakubowicz, il avait pu venir en France où avec  La Praline, ils étaient comme cul et chemise, et ensemble cultivaient donc un jardin de curé; le cubain, nyctalope  cultivait  la nuit, et aussi participait avec un sculpteur à l’érection d’un monument  représentant  Dracula ; présent sur tous les fronts, on aurait pu le croire ubiquiste ce cubain.
Pour l’heure, La Praline en fredonnant son répertoire : de Kurt Cobain à Freddy Mercury en passant par Leny Escudero, était plongé dans le moteur de son camion, un gros-cul customisé, un peu tape-cul, chargé à cul pour aller vendre la peau du cul au marché, malgré la concurrence, devant le centre culturel,  les cuchons de cucurbitacées vernaculaires, succulentes, crocus, ficus, hibiscus, aucubas, renoncules et  kumquats récoltés, ainsi que de la confiture de gratte-culs, en espérant bien qu’il y aurait la queue pour les cu…curbitacées et ainsi faire la culbute, et arrondir encore leur pécule en vue de l’expédition projetée au Mt Blanc du Tacul, ils avaient leur stand  entre les fromages de nos amis Bernard et Cécile Curt qui débitaient beaucoup et les charcuteries.  Occupé dans le moteur car il était en panne, La Praline pensait que ça venait du culbuteur, le cubain qui venait d’arrêter sa scie circulaire Mac Culloch soutenait mordicus : <<yé m’excouse, yé pense qu’ai çé la coulasse…>>, et Johnny encore lui aurait dit : c’est la curroie !; le cubain prit la manivelle, l’engagea, tourna un grand coup, et pan, retour de manivelle dans le cubitus, il arrêta de chanter la Cucaracha, et se mit à hurler de douleur, sur ce, le curé de Cucugnan, car on était à Cucugnan, se précipita dehors, alerté par les cris, interrompant sa partie de curling, jeu qu’il affectionnait, y ayant toujours du cul, même un cul bordé de nouilles, à tel point qu’invaincu, il n’avait jamais baisé le cul de la Fanny, c’est alors qu’un gros nuage cumulo-nimbus, cumulus ou cunnilingus? précipita, ça tombait des curés, justement le curaillon (c’était un jeune curé) dit : <<ça va remplir les cuves récupératrices d’eau, il faut rebrancher le cumulus !>>
Le curiste dont personne n’avait fait cas jusque-là, et qui, malgré les culs-de-bouteille qu’il avait devant les yeux, prescrits par son oculiste, avait aperçu la cucurbitacée qui avait éveillé sa curiosité, et qu’il voyait déjà transformée en objet culte, intervint la bouche en cul-de-poule : <<si vous permettez, j’ai vu cette curieuse cucurbitacée, je voudrais l’acquérir.>> La Praline toujours aussi cucul comprit ‘la guérir’ et dit : <<elle est comme ça mais elle est  pas malade…>>, le cubain continuait de hurler, et le curé de Cucugnan qui n’était autre que le curé Curnillon qui officia plus tard à Montréal-la-Cluse, qui auparavant prêchait à Moncuq, où ce n’était pas une sinécure, et qui entre les deux avait visité Mère Theresa à Calcutta, s’adressant à La Praline lui dit : << mais non, il ne veut pas la guérir, il veut l’acquérir, l’acheter si vous préférez !>> La Praline dit alors : <Ah !> … Le curiste était trempé, somme toute assez naturel pour un curiste, trempé comme tous d’ailleurs, par la soudaine averse.
La bonne séculière du ministre du culte, Cunégonde, d’origine Kurde, soit disant mariée (en fait ils vivaient en concubinage) à Pat Etic, un cul-de-jatte, cumulard de handicaps car cheveux à pellicules, presbyte et aussi bègue, ce qui fait qu’au lieu de dire Cunégonde, il disait souvent Cu …Cu et avait encore en plus si l’on peut dire pour un cul-de-jatte, souvent le cul entre deux chaises, l’annonce de son amputation avait rendu Pat atterré, Pat était un raccourci, son vrai prénom étant Patrick Jean-Baptiste , raccourci d’abord en Pat Jean-B, puis Pat tout court , et à la Révolution, son ancêtre s’était lui aussi fait raccourcir sa particule, son nom d’Etic devenu Etic, d’où Pat Etic au lieu de Patrick Jean-Baptiste d’Etic; La Praline, un peu ridicule avec ses blagues éculées, minuscules, le faisait souvent marcher le Pat, même courir, il lui disait : <<venez-donc boire un Cuba libré dimanche à 11h, on fait un barbecue>> et Pat répondait : <<non, non, non, Cu cu né  né  Cuné …gon … gonde, elle ne ne ne peut..p  p  p  p p  pas, à à à la mé …mé..messe, elle s’o ..so  ..cu…cu…cupe de la qué…quête>>
 Cunégonde pour en revenir à elle, épicurienne, avait, l’année précédente, subi un curetage, faut dire qu’elle avait un peu… le feu au cul, presque autant qu’Ursule  citée en référence, (c’est Ursule qui ….), mais chacune son truc pour rire,  elle, Cunégonde, cédait volontiers à la concupiscence pour faire Pat cocu, et  résultat : il avait fallu qu’elle avorte par spéculum et curette.   Elle n’en avait rien dit ni au cureton ni à son époux, ils en seraient tombés sur le cul, mais elle culpabilisait… pendant que Pat qui se les était laissé pousser (les pattes),  pour s’occuper, regardait dehors par l’oculus partiellement occulté, parfois entre deux sudokus, où la vision de son film favori : L’affaire Pélikan  d’Alan Pakula, ou la lecture de son livre de chevet : l’écume des jours de Boris Vian, elle vaquait à ses occupations : récurage et culinaires dans sa cuisine, en regardant Q P U C bien que préférant les Q C M , faisant revenir dans un mélange des 4 cu : cumin, curcuma, curry  et curaçao, un lapin qu’elle venait de déculotter, et des féculents qu’elle immergeait avec une écumoire et une cuillère pour accompagner, recette d’un maître-queux  extraite du recueil : ‘Fécules et tubercules’; elle apporta des écuelles de charcutailles et le cubi de Mercurey pour que l’on boive un coup, et permettre de recharger les accus, et elle aussi en tee-shirt fut toute mouillée..
Le cubain but cul-sec deux coups de suite à la santé de Bacchus, c’est alors que,  Cupidon, non pas armé d’un arc et de flèches comme souvent représenté, avec encore parfois l’écu, mais en l’occurrence muni d’un cure-pipes qu’il avait acheté à St Claude, cité de Lacuzon,  pour la fête des Soufflaculs, et d’un cutter, en la personne du curiste qui avait pourtant viré sa cuti et fréquentait plutôt les édicules de Vespasien, avec culot, d’un geste fou devant Miss tee-shirt mouillé, coupa avec le cutter les bretelles de Cunégonde,  ce qui provoqua la chute de sa culotte,  Cunégonde  se retrouva cul nu, comme sur la cuvette…et chacun put voir qu’elle était culturiste du bas…dont les gamins qui jouaient aux cubes ou au cheval à bascule en attendant  l’heure du caté, après un atelier facultatif de poterie raku, et parmi eux Curtis, le fils d’un apiculteur et de la documentaliste du lycée surnommée la mère docu, Curtis un petit trou-du-cul qui dit : <<ça me troue l’cul !>> ce à quoi le cul-de-jatte qui avait oublié, répliqua : <<Cu Cu  Curtis, je vais te bo..bo..botter l’cul !>>, un autre des gamins, Nick, qui portait un maillot de foot avec Gourcuff inscrit dans un écusson, dit à Curtis :   <<bien fait tu l’as dans l’cul !>> , et, un peu lèche-cul, il avait de qui tenir, son père Popaul étant le roi des faux-culs mais malgré cela quand même soupçonné de concussion, Nick dit au curé : <<Curtis, il pète plus haut que son cul !>>, le curé Curnillon, excédé par ces écarts de langage, mais contaminé, et il faut dire qu’il était perturbé depuis qu’il avait eu confirmation que ses soupçons n’étaient pas sans fondement, après avoir entendu à confesse l’empoisonneuse au curare,  leur dit alors : <<incultes, on s’casse le cul pour vous apprendre des locutions précieuses comme celles de Madeleine de Scudery et voilà l’résultat, j’en ai plein l’cul de vous, foutez-moi l’camp et magnez-vous l’cul ! Exécution !>>, les gamins stupéfaits restèrent là cois, médusés, et le curiste bouffeur de curés, avant de s’en taper l’cul par terre ajouta : <<parle à mon cul, la tête est malade…>>, ce à quoi, La Praline qui en a au cul, ne supportant pas que l’on manque de respect à son curé décocha un uppercut au curiste tel un missile scud qui l’envoya rouler bouler cul par-dessus tête…juste aux pieds de  la mère de Nick, une impécunieuse qui avait causé des soucis pécuniaires à son père après qu’il lui ait donné procuration, et qui arrivait pour  chercher son fils Nick, vêtue d’une robe immaculée, le curé la vit et dit : <<Nick …: ta mère !>>
Le curiste, en prit pour son matricule : à l’auscultation : cumul de fractures : clavicule, auriculaire, ventricule, testicule, vésicule, macula, système vasculaire, follicules pileux et plusieurs articulations…mais pas les cubitus, miraculé, couvert de mercurochrome, il fut évacué en véhicule sanitaire vers l’hôpital de Cuers, ce qui coûta cher à la Sécu, sans la cucurbitacée curieuse qui elle vécut une nouvelle vie entre une tablette d’écriture cunéiforme et un écureuil albinos naturalisé, nouvelle vie donc dans le cabinet de curiosités aménagé par un architecte mancunien, rancunier, choisi malgré ses lacunes, et rémunéré en escudos, dans l’ancien  cul de basse-fosse du palais de l’Escurial qui fut le Q G des rois d’Espagne.
 
 
Et maintenant, focus sur la rando : on articule et en majuscules : AUCUNE  EXCUSE , c’est une incurie, il y aura des répercussions, malgré tous les calculs de temps, bien qu’il n’y ait pas de grosses difficultés, avec toutes ces élucubrations, tous les documents, fascicules, opuscules sont obsolètes, comme écrits sur du pécu, on a placé le curseur trop haut, et nous allons tous finir acculés, au bout du rouleau, au crépuscule, au point culminant d’un monticule en totale insécurité, dans un cul-de-sac, au fond de la reculée, après la cité lacustre, sans retour possible à l’écurie et ce sera la bousculade pour la curée, les accusés par un procureur d’être spéculateurs, seront  inculpés pour n’avoir pas prévu assez de spéculos, ce qui est récurrent, et bien que truculents, précurseurs, mais convaincus d’être tuberculeux incurables après analyse du mucus post incubation seront en l’occurrence vaincus par les piqûres sous-cutanées de molécules suspectes, effectuées par des acuponcteurs disciples d’Esculape, au son des percussions,  combat spectaculaire digne des Dioscures contre les Curiace, des Incubes contre les Succubes, des sans-culottes masculins contre les forces obscures dopées à la musculine des manucures maculées gesticulantes et méticuleuses s’adonnant à la musculation, d’Hercule contre Hécube , de Marcus Gracchus contre Spartacus à la tête des persécutés, des homoncules ridicules de Lilliput contre des documentaristes spécialisés en diplodocus, sous la direction de Pierre Lescure, des émasculés contre les éjaculateurs, en résumé : une grosse déculottée, circulez, il n’y a plus rien à discuter, haro sur le locuteur, comme sur les culex qui inoculent leur venin, récusons les organisateurs, il faut effectuer un grand curage !  
 
NDLA : L’auteur tient à remercier ses fidèles auditeurs hebdomadaires qui du fait de cette chronique discursive l’ont bousculé sur un chemin de traverse, croisant (bien sûr en X) nos habituels chemins de randonnée, il y a pris un plaisir solitaire tout à fait exceptionnel, décuplé, ce qui est tout compte fait assez normal pour une histoire de cu, il espère que vous y aurez, vous aussi, pris un certain plaisir, peut-être pas autant que Jeanne Bécu comtesse Du Barry dans le lit de Louis XV qui au lieu de l’appeler Bécu, avec humour aurait pu l’appeler beau cul…CQFD
 



Rando Raquette Mont Rond 12/03/2015 
Tout près du Mt Rond, on peut voir un amas artificiel de pierres, ce que l’on appelle un cairn ou montjoie.  Un cairn peut avoir différentes fonctions comme baliser un sentier ou un endroit particulier comme une grotte par exemple, servir de support à des pratiques religieuses, notamment au Tibet, ou comme celui du Mt Rond, célébrer des morts : Eric, Estelle et leurs enfants Alexis et Zoé, famille de Gex anéantie dans la catastrophe aérienne d’Air Algérie au mois de juillet dernier.
Le Mt rond parfois orthographié Montrond sans espace culmine à 1596m, entre le petit mont rond à 1534m et le grand mont rond à 1614m.
Si on les fait les 3 en raquettes, ce n’est pas du ronron mais ronronron !, et si on n’a pas de ronds, ça n’empêche pas de chanter :
Ils ont des chapeaux ronds vive la Bretagne, ils ont des chapeaux ronds vive les bretons
Il était une bergère et ron et ron petit patapon
Tu prenais des plaisirs à faire des ronds dans l'eau
ou encore cette chanson de Francis Blanche qui était interprétée   par Odette Laure :
Ça tourne pas rond dans ma p’tite tête
 
On vient d'renvoyer la bonne
paraît qu'elle volait des sous à maman
elle a pleuré comm' un' folle
crié qu'c'est injuste
et fait des serments
c'est moi qu'ai dit
qu'il l'avait vue
naturell'ment tout l'monde m'a cru
c'est pas vrai mais ça fait plaisir
j'sais pas c'que j'ai
j'aime bien mentir

(Refrain:)
Ça tourne pas rond
dans ma p'tit' tête
Des fois j'ai des drôles d'idées
C'est pas ma faute,
mais quand j'm'embête
Faut qu'je fasse des bêtises
 
J'aime bien casser 2, 3 vitres
Et faire croir' après qu'c'est les courants d'air
Avec une fourchette à huîtres
J'ai crevé un oeil au chat de grand mère
Quand j'suis tout seul,
j'dis des gros mots
Et j'vide les bouteilles de porto
Je r'garde dans les livres défendus
Les photos des belles dames  toutes  nues
Paraît qu'avec d' la poigne
On peut m'corriger a dit le docteur
Faudrait qu'jaille à la campagne
Moi, ça m'plairait bien,
j'aime tellement les fleurs
Pour leur arracher les pétales
J'sais pas c'que j'ai j'aime bien faire mal
Depuis qu'mon p'tit frère s'est noyé
Et qu'on a dit que j'l'ai poussé
 
Le 2 juin 1932, parti de Genève, pris dans le brouillard, Fernand Flückiger industriel horloger Suisse s’écrase avec son DH-80A Puss-Moth au sommet du Colomby de Gex, Il est tué sur le coup. On le cherche en vain. Son corps ne sera retrouvé que 2 jours plus tard. Plusieurs années passeront et sa veuve épousera Marcel Weber.
 
Dans le calendrier républicain, le 12 mars est le jour du persil qui était donc un prénom républicain, disparu dans sa version masculine juste après 1794, et dans sa version féminine : Persile, rarement utilisé au 19 ième siècle.
• Au moyen âge, le Persil étant reconnu comme une “plante du Diable”, il était préférable de le semer le jour du vendredi saint.
• Les anciens Grecs le considéraient comme une plante sacrée symbole de fête.
Trouvé sur le blog d’une certaine Jeanne :
Ma mère disait que semé par un imbécile le persil poussait beaucoup mieux
J’ai tenté bien des fois d’en mettre dans mon jardin, rien à faire, contrairement à la menthe et à la ciboulette qui je devais arracher tant elle gagnait du terrain
Et bien, cette année, bingo ! Il a levé Conclusion, je rabêtis …
 
Le persil a parfois été confondu avec la petite ciguë, une herbe très toxique remarquable par ses traces rouges à la base des feuilles. De cette confusion est né l’adage « qui repique du persil repique des meilleurs amis… ». Il fut même un temps où les autorités en étaient venues à interdire de repiquer le persil plat et incitèrent à la culture du frisé.
 
Anecdotes sur le persil : j’ai fait une lessive avec de la ciboulette, j’avais plus de Persil
Sur l’acteur Omar Sy : le père Sy scie
Bizutages : comme la machine à courber les bananes, il y a la machine à friser le persil

Rando Raquette La Pesse 05/03/2015
La Pesse, nommée à l'époque La Haute-Molune, est née en 1832 par ordonnance de Louis-Philippe. Mais c'est en 1907 qu'à la demande des habitants du village un décret, signé par Clémenceau, officialisa le nom de La Pesse, c’est-à-dire l'épicéa en patois jurassien, en effet, un grand épicéa marquait à cette époque l'entrée du village. Le lac de l’Embossieux est une retenue collinaire créée artificiellement en 1989 pour l'alimentation en eau potable de la commune de La Pesse… Embossieux, comme Embossu ou encore Emposieux tire son nom de Peseux qui désigne gouffre, aven, doline, puits, et par là où s’écoulent les eaux, avec agglutination du préfixe en.  Guy Poret vous en dira plus le mardi 17 mars à 16h salle de l’ancienne poste à Montréal, lors de sa conférence sur le patois, et on vous rappelle par la même occasion le scrabble de la francophonie demain vendredi 6 mars à 14h à l’Espace Malraux.
 
Le 12 septembre 1642, Place des Terreaux à Lyon, le marquis de Cinq-Mars à peine âgé de 22 ans, condamné pour avoir conspiré contre Louis XIII  monta dignement sur l'estrade. Il subit les préparatifs, récita le Salve Regina avec son confesseur et refusa d'avoir les yeux bandés. À genoux, il agrippa le poteau et apostropha le bourreau qui tardait à faire son oeuvre : «Eh bien, que fais-tu, qu'attends-tu ? » La hache ne trancha pas la tête d'un coup. L'exécuteur fit le tour de sa victime, la saisit par les cheveux et termina son office.
A son tour, de Thou monta rapidement sur l'échafaud et embrassa son bourreau. Impressionné par le sang de son compagnon, il accepta d'avoir les yeux bandés, il reçut un premier coup de hache qui s'abattit sur son crâne. Le bourreau se montra encore plus maladroit que pour Cinq-Mars et, sous les huées de la foule, il dut porter quatre coups supplémentaires pour en  finir.
Sinistre écho de l'Histoire, cette exécution répondait à celle du comte de Chalais, à Nantes en 1626, pour laquelle le bourreau, lui aussi d'occasion, s'y reprit plusieurs dizaines de fois pour accomplir son oeuvre !
 
Le 5 mars est le jour de la chèvre dans le calendrier républicain, nous avons célébré il y a 2 semaines le premier jour de l’année de la chèvre du calendrier chinois.
A tant parler de chèvres, nous allons le devenir.
La chèvre parfois appelée « vin forcé » ou « cidre forcé », « vin mousseux » en région Genevoise, canton de Vaud, Savoie, Hte Savoie est produite à l'échelle familiale, dans des tonneaux particuliers résistants à de fortes pressions.  
La chèvre est préparée  avec un moût de pomme ou de raisin, du sucre, un catalyseur de la fermentation, souvent de la crème de riz ou quelques grains d' orge, des alcools forts  kirsch, cognac ou eau de vie.  Cela se fait à l'automne, lors du pressage, à partir de moûts frais. Une fois les ingrédients mélangés, le fût est fermé pour la fermentation qui se produit en milieu clos. La dégustation commence généralement autour de Noël.
La chèvre se boit sous forme mousseuse, ce qui impose une consommation immédiate car la mousse n'est pas stable.
 
Lorsque sa chèvre mourut, Jacquouille qui habitait La Pesse depuis déjà quelques années éprouva un immense chagrin. Il resta couché 15 jours sans manger ni boire.
Les voisins inquiets de le voir ainsi lui dirent : <<Jacquouille, comment peux-tu éprouver tant de chagrin pour cette vieille bique ?, c’est indécent que tu sois ainsi plus affecté que lorsque ta femme est morte l’année dernière !>>
Et Jacquouille de leur répondre : <<lorsque Jacote est morte, vous m’avez dit : ne t’afflige pas trop Jacquouille, tu en trouvera bien une autre !, et pour ma chèvre, personne ne m’a rien dit de tel, j’en ai conclu que j’avais subi une bien plus grande perte !...>>.



 
Rando raquette  Belleydoux 26/02/15  rappel scrabble   

francophonie 6 mars, conférence patois le 17.


Le 26 février est le jour de la violette dans le calendrier républicain, cette  petite plante aux fleurs violettes ou blanches aurait un pouvoir aphrodisiaque,  elle était utilisée pour soigner mal de tête, insomnie, mélancolie, acné et infections de la peau.
Dans la mythologie, la nymphe Io bien connue des cruciverbistes fut aimée de Jupiter mais les amours de celui-ci furent une fois de plus contrariées par son épouse Junon, qui se vengea en changeant sa rivale en blanche génisse. Ainsi métamorphosée, Io errait tristement lorsqu’elle vit sortir de terre des petites fleurs qui tournèrent leurs corolles vers elle. Elle reconnut en elles les pensées de ses amis venus la consoler.
Napoléon Bonaparte a été surnommé par ses soldats le Père La Violette lors de son séjour à l’ile d’Elbe parce qu’il devait revenir au printemps, en même temps que les violettes.
Victor Hugo  né le 26 février 1802,  a écrit pour son père le général Hugo, fidèle de Napoléon ce beau poème : Après la bataille
Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.
Et qui disait : « À boire ! à boire par pitié ! »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant : « Caramba ! »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père.
L’auteur de la chronique a trouvé sur Internet 2 versions en argot que vous pouvez aller consulter, il vous livre une troisième, la sienne :
L’ daron qui s’fendait la tirelire comme les citrons
Suivi d’un malabar, l’préféré d’ses troufions
Un qu’ avait pas les foies, c’était pas un mich’ton, 
Arpentait sur une rosse, l’terrain d’après baston,
A la tombée d’la brune, c’était plein d’macchabées.
Tendant ses portuguaises qu’étaient pas ensablées,
Le bruit d’un espingoin de l’armée qu’avait r’çu,
Les arpions en bouillie, du raisiné tout d’ssus
Une face de trépassé déjà bien avancé
Gémissait réclamant du liquide SVP.
Mon dabe le général qu’était un saint bernard
Tendit son tonn’let d’rhum à son pote, le mastard
Et lui jacte : <<essaie donc de lui rincer l’gosier !>>
Tandis qu’l’armoire à glace s’approchait d’l’assoiffé,
Celui-là, Sarrasin releva son 6 coups
Et ajusta le père, mais comme y’avait du mou
En même dit qu’il crachait :<<fils de chien, nique ta mère>>
Sa paluche Parkinson  fut comme sa voix, pas claire,  
Ainsi l’obus tiré renversa le galure
Effrayant pas  mon vieux mais un max la monture
Qui fit le french cancan, les 4 fers en l’air.
<<Donne z’y quand même le rhum !>>, grand seigneur dit l’pater.


Rando raquette Lachat 19/02/15

Ce 19 février 2015 marque le jour de l’an chinois, année de la chèvre.

La chèvre désigne à la fois un mammifère ruminant dont le lait sert à fabriquer des fromages du même nom, le genre tourne alors au masculin, on dit un chèvre.

C’est aussi un chevalet sur lequel on pose des morceaux de bois pour les scier, c’est encore un dispositif de levage utilisé en construction.

Une des chèvres les plus connues est la chèvre de Mr Seguin, née de la plume d’Alphonse Daudet, plus vraisemblablement de son nègre littéraire Paul Arène ; une autre est Amalthée dans la mythologie grecque qui nourrit Zeus le dieu suprême.

La chèvre est une étoile, un cap du Finistère et le sommet des Plans d’Hotonnes.

Le mâle de la chèvre est le bouc, ne pas confondre avec le book qui prend les paris, le bookmaker, ni avec un livre de photos ou autres articles de presse ou non présentant les travaux ou réalisations de quelqu’un, mettre à disposition son book pour consultation.

Prendre la chèvre, c’est s’emporter ; si d’un vin on dit qu’il est à faire danser les chèvres, c’est qu’il est très aigre ; être amoureux d’une chèvre coiffée, c’est s’éprendre de toute femme, quelque laide qu’elle soit ; cela est lié comme crottes de chèvre équivaut à passer du coq à l’âne ; la chèvre a pris le loup, lorsque le moins puissant l’a emporté sur un malintentionné à son égard : et ménager la chèvre et le chou, c’est ménager les 2 partis.

Pierre Perret a revisité en argot de nombreuses fables de La Fontaine, voici à sa manière :

Les 2 chèvres.
Une brouteuse un peu tête de lard
Qui avait un p'tit creux dans l'bidon
Voulait briffer des épinard
De l'autre côté d'un p’tit pont.
Une deuxième escaladeuse
radinant du bord opposé
L'air tout aussi enquiquineuse
Se mit dans l'chou de traverser.
Pif à pif les deux têtes de mule
Veulent pas bouger un seul peton...
La première dit: - Circule Ursule
Sinon j'te gicle en bas du pont ! ...
de la place y en avait pas lerche
pour une sans doute, mais pas pour deux;
La deuxième s'assoit sur son derche
Et dit: - Va donc t'faire cuire deux oeufs.
L'autre alors se fout en renaud
Et en voulant chabler dans l'tas
Perd l'équilibre et peut s'en faut,
Que la teigneuse décarre en bas.
Mais en bas le loup est venu
Qui se pourlèche les babouines;
Un deuxième aussi lorgne au d'ssus
Et chauffe le four de sa cuisine.
On devine que des deux apôtres
Nul ne cèdera sa place à l'autre...
Moralité
J'dis qu'à force de céder sa place
la vie devient bien dégueulasse.

Et pour finir la rando, comme il a été question de chèvre, de loup et de chou, une petite énigme,

Solution au foyer à l’arrivée pour ceux qui n’auront pas trouvé :

Comment passer de l’autre côté de la rivière, avec une barque quand on transporte un loup, une chèvre et un chou, que l’on ne peut emmener qu’un des trois à la fois, et qu’on ne peut laisser seuls loup et chèvre car le loup la mangerait, pas plus que chèvre et chou car la chèvre le mangerait ?


Rando raquette Chamoise  12/02/15

N’oublions pas que le 12 février est  la journée internationale des enfants soldats.
On estime que 300 000 enfants soldats - des garçons et des filles de moins de 18 ans - sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d'autres s'enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d'actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.
 
Le 12 février est le jour de la traînasse dans le calendrier républicain.
La traînasse, vous êtes comme l’auteur, kézaco ? ça évoque une qui traînasse dans son lit le matin pendant que Mr levé depuis des heures s’active pour que tout soit prêt dans la maison, c’est le vécu quotidien de nombreux d’entre-nous…
Le suffixe asse, plutôt péjoratif, et plutôt associé au genre féminin, par exemple : pouffiasse, conasse, pétasse, feignasse, blondasse, fadasse, grognasse, gourdasse, dindasse, radasse, homasse, on va s’arrêter là, il y en a beaucoup d’autres, alors que pour le genre masculin, il n’y en a qu’un seul, on dit nous sommes des as !  Prenez patience Mesdames, bientôt la journée de la femme. 
Ben c’est pas ça, en fait la traînasse c’est un autre nom pour la centinode, bien avancés hein ?, centinode, vous m’en direz tant, on cherche centinode et qu’est-ce que ça nous dit : polygonum aviculare, bien plus éclairés, on cherche encore, et là on trouve : herbe aux cent nœuds, un brin érotique, ça évoque les 11000 verges roman pornographique d’Apollinaire, eh ben ça doit être difficile à dénouer, cent nœuds, ou alors c’est une infirmité selon l’orthographe, et en fait y en a qui la connaissent cette plante, c’est la renouée des oiseaux, et alors, elle a plein de vertus : écoutez ça : mellifère, médicinale contre diarrhée, goutte, hémorroïdes et rhumatismes, astringente, vermifuge et diurétique, en fait c’est la panacée pour les Tamalous.
 
En pleine guerre de Cent ans, alors que les Anglais assiègent Orléans, les Français attaquent un convoi de ravitaillement anglais, ce qui devait être une action d'éclat tourne au ridicule,   les adversaires s'affrontant au beau milieu des caques de harengs renversés, pour info, la caque est un tonneau. Cette bataille de Rouvray, en Beauce, le 12 février 1429 est restée dans l’Histoire sous le nom de bataille des harengs. Après cette pitoyable "Journée des Harengs", les Orléanais devront attendre le printemps pour que Jeanne d'Arc les délivre enfin.
De nombreux chroniqueurs ont raconté cette bataille. A Rouvray-Saint-Denis, encore de nos jours, un panneau en plein champs, portant l’inscription « Le Camp Ennemi », rappelle l’endroit où se déroula le combat. Dans l’église du village, une  plaque apposée à côté d’une statue de Jeanne d’Arc conserve et perpétue le souvenir de cet évènement.
Lors de cette journée des harengs, les Français furent battus à plate-couture.
Mortification pour les assiégés d’Orléans, encore exacerbée, quelques jours plus tard, le 17 février, lorsque le convoi atteignit enfin la cité. En effet, des soldats anglais qui avaient participé à l’escorte du convoi, se portèrent devant les remparts de la ville pour narguer les français, en criant : « Ah, mes harengs, mes biaux, mes biaux harengs ! », exhibant bien haut de ces poissons. Les Orléanais leur répondirent par quelques coups de canon qui en tuèrent plusieurs et firent taire les autres.
Cette histoire de harengs évoque le carnaval de Dunkerque avec son fameux lancer de harengs au  passage devant l'Hôtel de Ville, lancer qui se produira le 15 février, dimanche prochain,  la masse compacte et colorée des carnavaleux réclame son dû : une volée de 450 kilos de harengs saurs emballés sous cellophane (appelés aussi kippers).  C'est en 1962 que pour la première fois, à l'initiative du syndicat des commerçants, la municipalité de Dunkerque organise un jet de harengs depuis le balcon de l'hôtel de ville. Ce geste n'est pas sans évoquer ce qui a fait la richesse de la ville : la pêche en Islande, et donc représente symboliquement ce qui a nourri - au sens propre et figuré - nos populations littorales pendant plusieurs siècles.
Et pour nous, on repart sur nos godasses, pas trop de caillasse aujourd’hui, et on va tâcher d’éviter les crevasses…



Rando raquette Les Plans 05/02/15

Le 5 février on fête Sainte Agathe, et c’est pas rien, les Ste Agathe par ici.
Née au 3 ième siècle à Catane en Sicile dans une famille noble, Agathe était d'une très grande beauté, honorait Dieu avec ferveur et lui avait ainsi consacré sa virginité. Quintien, proconsul de Sicile mais homme de basse extraction, souhaitait par-dessus tout l'épouser, pensant qu'il pourrait ainsi gagner en respect mais aussi jouir de la beauté et de la fortune d'une telle épouse.
Agathe ayant refusé ses avances, Quintien l'envoya dans un lupanar tenu par une certaine Aphrodisie qu'il chargea de lui faire accepter ce mariage et de renoncer à son Dieu. La tenancière ayant échoué, Quintien fit jeter Agathe en prison et la fit torturer. Parmi les tortures qu'elle endura, on lui arracha les seins à l'aide de tenailles mais elle fut guérie de ses blessures par l'apôtre Pierre qui la visita en prison. D'autres tortures finirent par lui faire perdre la vie et son décès fut accompagné d'un séisme qui ébranla toute la ville.
Un an après sa mort, l'Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane. Selon la légende, les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville.
Depuis, on invoque son nom pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des incendies et de la foudre..
Une tradition des pains de Ste Agathe est toujours vivace à Mons dans le Var où un bas-relief de ses seins figure même à la base du rempart du village.
 À Catane sont réalisés pour sa fête, des gâteaux:  les seins de Ste Agathe, ils sont ronds, à base de génoise imbibée de liqueur et de ricotta, fourrés de pépites de chocolat et  de fruits confits. À l'extérieur, ils sont recouverts d'un glaçage blanc et sommés d'une cerise confite rouge, la cerise sur le gâteau.
Le Téton de Sainte Agathe est lui un fromage de chèvre frais aux herbes et à l'huile d'olive, originaire de Provence et fabriqué à partir de lait cru ou pasteurisé.
Ste Agathe est la sainte patronne des femmes du Bugey, des nourrices, des bijoutiers, des fondeurs de cloche, des  villes de Catane, Palerme et de l'île de Malte.  
Le 13 février à Nantua, au cinéma, une sorte de Ste Agathe avec le film 50 nuances de Grey pour une séance réservée aux filles.
 
Le 5 février est aussi  la journée mondiale du….Nutella
L'histoire de ce produit remonte presque à la nuit des temps ou tout au moins à une époque que les moins de 60 ans n'ont pas pu connaître. Dans l'immédiat après-guerre, en 1946, les pénuries post-seconde guerre mondiale obligent Pietro Ferrero et son frère Giovanni à remplacer une grande partie du cacao par des noisettes, très présentes dans la région, et ça,  dans  le Giandujot préparé depuis les années 1920 par un pâtissier d'Alba dans le nord de l'Italie, là où est encore situé le siège du groupe Ferrero.  Mais cela reste alors une pâte dure, à couper.
En 1949, la canicule fit fondre les blocs de chocolat noisette,  qu'importe pour les enfants Albesi, ils étalent aussitôt la pâte ramollie sur du pain et la dégustent pour leur goûter. Les frères Ferrero adoptent l'idée et transforment leur pain de chocolat  en pâte à tartiner, rencontrant rapidement un immense succès...Le Giandujot sera rebaptisé "Supercrema" en 1951.
C'est en 1959 que le groupe Ferrero installe une usine à Villers-Ecalles, près de Rouen,    
L'usine produit tout d'abord des chocolats puis se lance en 1961 dans la fabrication de l'équivalent français de la Supercrema, baptisé "La Tartinoise" qui deviendra Nutella en 1966, devant son nom à nut, noisette en anglais suivie du suffixe italien ella.
88 millions de pots sont consommés en France chaque année.
 
On peut faire un lien entre les seins de Ste Agathe et la Tartinoise, appellation qui a fait penser à l’auteur, à une chanson au répertoire de Joséphine Baker : La Tonkinoise,
aux paroles assez olé olé mine de rien, dues à Henri Christiné, musique Vincent Scotto
Très gentille, c´est la fille  d´un mandarin très fameux
C´est pour ça qu´sur sa poitrine  elle a deux p´tites mandarines
Peu gourmande, elle ne demande  quand nous mangeons tous les deux
Qu´une banane c´est peu couteux moi j´y en donne autant qu´elle veut.
Tu étais ma p'tite bourgeoise, ma tonkiki, ma tonkiki, ma Tonkinoise
Dans mon coeur je garderai toujours le souvenir de nos amours.....


Rando raquettes 29/01/2015 Lachat

Le 29 janvier était le jour de la cognée dans le calendrier républicain, ça nous évoque une   aventure de Jacquouille :
Jacquouille qui coupait du bois au bord d'une rivière avait perdu sa cognée. Aussi, ne sachant que faire, il s'était assis sur la berge et pleurait. Hermès, ayant appris la cause de sa tristesse, le prit en pitié; il plongea dans la rivière, en rapporta une cognée d'or et lui demanda si c'était celle qu'il avait perdue. Jacquouille lui dit que ce n'était pas celle-là, Hermès plongea de nouveau et en rapporta une d'argent. Jacquouille ayant déclaré que celle-là non plus n'était pas la sienne, il plongea une troisième fois et lui rapporta sa propre cognée. Jacquouille affirma que c'était bien celle qu'il avait perdue. Alors Hermès, charmé de sa probité, les lui donna toutes les trois. Revenu près de ses camarades Jacquouille leur conta son aventure. L'un d'eux se mit en tête d'en obtenir autant. Il se rendit au bord de la rivière et lança à dessein sa hache dans le courant, puis s'assit en pleurant. Alors Hermès lui apparut à lui aussi, et apprenant le sujet de ses pleurs, il plongea et lui rapporta aussi une cognée d'or, et lui demanda si c'était celle qu'il avait perdue. Et lui, tout joyeux, s'écria : «Oui, c'est bien elle.» Mais le dieu, ayant horreur de tant d'effronterie, non seulement garda la hache d'or, mais il ne lui rendit même pas la sienne.
 
Et comme nous sommes à Lachat, une fable de chat recueillie en Mauritanie, car le genre des mots étant différent d’une langue à l’autre, certains étrangers peuvent dire la chat au lieu de le chat.
 
Il était une fois un chat qui avait faim. Il avait vraiment, vraiment, très très faim. Un jour qu'il sortait pour avoir de quoi se mettre sous la dent, il découvre somnolant sur un rocher un petit lézard couleur de sable. Sans réfléchir, il saute sur lui. Le petit lézard lui dit :
- Chat, toi tu es sot. Tu veux manger un lézard sans chair ni os, alors que si tu m’écoutes, je te dirai comment tu peux faire pour avoir un gros poisson.
- Je n'ai pas le temps d'attendre, répond le chat et j'ai trop faim. Je vais te manger.
- Attends, insiste le petit lézard, attends et écoute-moi.
Alors le chat finit par l’écouter. Le petit lézard lui dit :
- Vois l'arbre qui est sur la rivière là devant. Mets-toi sur l'une de ses branches et attends. Une mouche volera à côté de toi, tombera dans l’eau et aussitôt une grenouille sortira de l'eau pour la manger.
- Mais tu te fous de moi ou quoi, tu m'avais parlé d'un gros poisson et maintenant…
- Attends, coupe le petit lézard, ton gros poisson arrive. Après la grenouille un petit poisson sortira à son tour pour dévorer cette grenouille et c'est à ce moment précis que ton gros poisson sortira pour manger le petit poisson. Comme tu es juste au-dessus sur la branche de l'arbre tu n'auras qu’à tremper les pattes pour l'attraper !
Alors là le chat accepte la proposition du petit lézard mais avant de partir il prend soin de boucher tous les trous qui étaient à côté du lézard, puis se tournant vers lui il lui dit : « Je vais faire ce que tu as dit, mais si tu mens c'est toi que je dévorerai ». Puis il grimpe sur la branche de l'arbre.
Aussitôt les choses se déroulent comme l'avait prévu le petit lézard. Lorsqu’arrive le tour du gros poisson, le chat trempe ses pattes pour l'attraper mais le poisson est beaucoup plus fort que lui et l'entraîne dans l'eau !!! Tout le monde sait que le chat aime le poisson mais déteste la nage. Il se met à crier au secours en se noyant.
Le petit lézard était là observant toute la scène. Au moment où le chat se noie, il lui lance : « Ô chat, toi aussi, tu finiras dans le ventre du gros poisson ».
 
Et à défaut de tombe, pour le chat on pourrait quand même lui donner cette épitaphe inventée par Philippe Héraclès,  Héraclès nom du dieu Hercule en  grec, Hermès de la première fable en étant un autre, les grecs étant au cœur de l’actualité cette semaine : 
 
“On peut s’éteindre sans avoir été une lumière” 
 



Rando 22/01/15 LES TAILLIS

Aujourd’hui 22 janvier, nous partons en raquette, des Taillis.

Le taillis est un bois ou une forêt que l’on coupe à des intervalles rapprochés, il est constitué d’arbres de bois blanc de petite taille au sens hauteur, issus de rejets de souches et racines.

Ce mode d’exploitation forestière est principalement utilisé pour produire du bois de chauffage.

Dans taillis, on entend taille, ça tombe bien car le 22 janvier on fête St Vincent, Saint Patron des vignerons et on connait l’importance de la taille en viticulture.

L’une des légendes les plus célèbres de Saint Vincent rapporte qu’un jour, alors qu’il se promenait sur son âne au sein d’un vignoble, il s’arrêta pour discuter avec des vignerons, pendant ce temps, son âne brouta de jeunes pousses de vignes qui se trouvaient à proximité,

à la récolte suivante, le pied de vigne brouté par l’âne produisit plus que les autres.

L’âne de Saint Vincent, premier tailleur de vigne de l’Histoire, aurait donc montré aux hommes l’une des pratiques viticoles les plus essentielles.

Cette histoire se situant au IVème après JC, elle relève de la bonne galéjade religieuse. En effet, les égyptiens taillaient déjà leur vigne 2000 ans avant JC (et même Noé encore avant eux…).

De nombreux dictons parfois contradictoires font référence à St Vincent :

 A la Saint-Vincent cesse la pluie et vient le vent.

A la Saint-Vincent, clair et beau, autant de vin que d'eau.

A la Saint-Vincent, claire journée vous annonce bonne année.

A la Saint-Vincent, la sève monte dans les sarments.

A la Saint-Vincent, tout gèle ou tout fend, l'hiver se reprend ou se rompt les dents.

Le jour de la Saint-Vincent si le soleil luit grand comme un drapeau, on aura du vin plein le tonneau.

Si le jour de la Saint-Vincent le soleil est clairvoyant, il y aura beaucoup de jus au sarment

S'il pleut à la Saint-Vincent, le vin monte au sarment ; Quand il gèle, il en descend.

à Pomerol dans le Languedoc  on raconte l’histoire que voici :

« En 1565, en pleine guerre de religion, les vignerons de la région ayant adhéré à la foi protestante, craignant les représailles, se réunissaient la nuit en ce lieu pour prier. Une nuit, la veille de la Saint Vincent, un vagabond qui passait par là les surprend et, espérant une récompense, s'en va les dénoncer à l'évêché de Pézenas. Celui-ci demande au commandant des dragons de l'armée royale stationnés dans la région d'intervenir.
La nuit suivante, les protestants se retrouvent encerclés par les dragons et sur le point d'être massacrés lorsque soudain, Merlin l'enchanteur qui était en villégiature à la station thermale de Balaruc les Bains pour soigner ses rhumatismes et profitait de l'occasion pour cueillir à l'heure de la pleine lune des herbes médicinales dans la garrigue, intervient !
S'interposant entre les protestants et les dragons, il brandit sa baguette magique et leur jette un sort en leur disant « Maudits dragons, soyez transformés en ceps qui garderont votre âme prisonnière pendant 500 ans pendant lesquels vous subirez la pluie et le gel l'hiver et la fournaise l'été »
Mais la fée Viviane, dont il était éperdument amoureux et qui l'accompagnait dans tous ses voyages, surgit à ce moment-là et implora la clémence de Merlin afin qu'il atténue le sort jeté aux malheureux dragons, en faisant valoir qu'ils étaient soumis aux ordres du roi et n'agissaient pas selon leur propre volonté.
Cédant à la requête de sa bien-aimée Merlin accepta que le jour de la Saint Vincent les ceps puissent une demi-heure avant le coucher du soleil se libérer de la terre et danser jusqu'à la disparition du soleil.

En forme d’épitaphe pour finir, un écrit de Louise Michel, la vierge rouge dont les funérailles le 22 janvier 1905 donnèrent lieu à d’énormes manifestations où chacun put se sentir l’acteur d’une légende :

Salut au réveil du peuple et à ceux qui en tombant ont ouvert si grandes les portes de l’avenir.

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