Rando Salève 18/05/2017Le nom Salève d’origine latine désignerait un saillant, une hauteur formant saillie, un promontoire rocheux.
Géographiquement, le Salève est une montagne des
Préalpes mais elle appartient géologiquement à la chaîne du
Jura, au même titre que le
Vuache.
La montagne est entaillée de plusieurs gorges étroites et profondes, dont la Grande Varappe, qui a donné son nom, à la fin du
XIXe siècle, à ce terme relatif à la pratique de l'
escalade. Une intense activité se développe sur ce flanc abrupt à l'époque où cette discipline n'en est qu'à ses débuts.
Le Grand Salève fut desservi de
1892 à
1935 par le
chemin de fer du Salève, le premier
train à
crémaillère électrique au monde. Il y eut deux lignes : la ligne
Étrembières -
Monnetier -
Treize-Arbres ouverte en décembre 1892, qui contournait le Petit Salève par l'est, puis la ligne directe et beaucoup plus pentue
Veyrier-Monnetier, ouverte le 24 mars
1894. Ce train servait principalement au tourisme, mais permettait également de desservir l'Observatoire du Salève.
La construction de la route menant de Monnetier à la Croisette par les crêtes du Grand Salève fut commencée en
1925, et inaugurée en
1931.
Depuis
1932 le Grand Salève est également accessible par un
téléphérique (reconstruit en
1983) dont la station supérieure est située à 1 100 mètres.
Sur le Salève, on trouve
Shedrub Choekhor Ling qui est un centre du
bouddhisme tibétain.
Le grand Piton, sommet de ce massif trône à 1 379 mètres.
La tour des Pitons ou tour Bastian, fut érigée entre 1820 et 1830 par Claude-François Bastian, notaire et maire de Frangy surnommé au début du XIXe siècle l’homme le plus riche de la Savoie du Nord. Il acquit les alpages de la Thuile et du Petit-Pomier, qui comprenait le site des Pitons, le 18 mars 1795, lors de la vente des biens de la chartreuse de Pomier par les autorités issues de la Révolution française.
Avant la construction de cette tour Bastian, ce petit plateau en bord de falaise qui présente les plus beaux lapiaz du Salève abritait au XIVe siècle un poste de guet.
Selon une vieille légende, Bastian aurait choisi ce lieu pour bâtir une tour car c’était le seul site du Salève d’où il pouvait contempler l’ensemble de ses propriétés du Genevois, au nombre de quatre châteaux, trente-sept fermes et d’innombrables terrains !
Abîmée par le poids des siècles et par les dégâts causés par quelques vandales, la tour Bastian fut achetée et restaurée en 1984 par la municipalité de Beaumont, avec l’aide du conseil général.
Une des roches calcaires située à proximité de la tour est gravée de deux noms : Lamartine et Lord Byron. La légende prétend que ce sont ces deux grands poètes eux-mêmes qui auraient ainsi gravé leur nom sur la pierre dans les années 1815-1820.
La réalité est sans doute un peu éloignée de cette légende dorée mais ce qui est sûr, c’est que les deux hommes appréciaient le Salève et qu’ils ont à de nombreuses reprises arpenté les sentiers pentus de ce massif. Alphonse de Lamartine est d’ailleurs l’auteur du poème le plus connu sur le Salève, les premiers vers, dédiés à son épouse, commencent ainsi :
« Te souviens-tu du jour où gravissant la cime
Du Salève aux flancs azurés,
Dans un étroit sentier qui pend sur un abîme
Nous posions en tremblant nos pas mal assurés?
Tu marchais devant moi. Balancés par l'orage,
Les rameaux ondoyants du mélèze et du pin,
S'écartant à regret pour t'ouvrir un passage,
Secouaient sur ton front les larmes du matin ;
Un torrent sous tes pieds s'écroulant en poussière,
Traçait sur les rochers de verdâtres sillons,
Et, de sa blanche écume, où jouait la lumière,
Élevait jusqu'à nous les flottants tourbillons.
Quant à Lord Georges Byron, auteur déjà célèbre mais chassé de la bonne société anglaise pour ses mœurs scandaleuses ,il était arrivé à Genève en 1816 avec un autre poète anglais, Percy Shelley, accompagné de sa future épouse, Mary qui deviendra célèbre en écrivant le roman Frankenstein, dans lequel la créature après s'être échappée, gravit le Salève, créature monstrueuse dont vous avez pu voir une représentation en bronze à Genève l’année dernière.
Au grand Piton, on peut aussi voir une curieuse roche proéminente : le rocher de la Sorcière aussi nommé Tête de Chien, de Singe ou Poupée des Pitons.
Sur le Salève, un soir d'automne, des bergers somnolent près d'un feu lorsqu'une créature, qui n’est ni celle de Frankenstein, ni la sorcière, vient s'asseoir dans les flammes. Les hommes effrayés s'enfuient.
Dans ces mêmes lieux, un pâtre se repose près de l'abreuvoir en gardant son troupeau, la créature réapparaît, c'est un serpent portant autour du cou un diamant magnifique. L'animal s'enfuit et le berger le poursuit. Il ne parvient pas à l'attraper. Le serpent s'enfile dans une grotte, le berger le suit à l'intérieur. Il n'attrapa pas la bête et le diamant fut perdu. La grotte où s'est passée cette histoire, c’est la grotte du Diable. Vous pouvez y chercher le diamant mais attention, le serpent n'est qu'endormi.
De nombreuses superstitions sont nées au Salève, des plantes magiques, les anneaux du Déluge, ce sont des visions que beaucoup de randonneurs et d'habitants du Salève ont eu, et les teufeurs qui se réunissent dans les parages les ont toujours, ces visions…
Certains personnages étranges ont peuplé la montagne. Par exemple, il y a eu l'aveugle Collombat qui se promenait accompagné d'une fillette qui lui servait de guide. Il a inventé des poèmes et des chants que les gens ont gardé en mémoire. Hippolyte Taine surnommé le " Grand bûcheron " était aussi très populaire car il se baladait avec ses trois chats siamois.
La légende de Gargantua est très connue. Il en existe deux versions.
La première raconte que Gargantua, en voulant créer le port de Genève, est allé chercher de la terre au Salève. Il en a pris un bon tas et cela a créé le vallon de Monnetier, entre le Petit et le Grand Salève.
La deuxième version raconte qu'en voulant créer ce port, Gargantua a creusé et a entassé toute la terre sur la rive gauche du Léman. Depuis l'autre rive, les gens passant par là ont vu ce tas s'accroître et ils se sont écriés : " Regardez, ça lève ! ".
La Thuile qui voudrait dire : lieu devant la falaise, fait partie de la commune de Beaumont qui a donné son nom à un fromage, l’alpage de La Thuile fut exploité par les Chartreux, puis acheté par Bastian, revendu par ses petits-enfants à Brand qui développa la production de la tomme de Beaumont, puis une ferme-auberge avec un bal le dimanche qui attirait beaucoup de monde, dont des artistes, des intellectuels, on pouvait même parler d’un foyer culturel, puis La Thuile perd son âme et son animation, cc n’est plus qu’ un simple alpage où vit un berger, Jean Rey qui y restera 29 ans.
En 1982, la commune de Beaumont rachète la propriété et entreprend quelques travaux qui préserveront les bâtiments. Ceux-ci sont utilisés occasionnellement.
L'été environ 70 génisses pâturent sur l'alpage de 35 ha, mais sans berger permanent.
Le Salève est habité par des
sangliers, des
blaireaux (appelés localement tassons), des
chevreuils ou encore des
chamois. Le
loup a par ailleurs été observé et filmé pour la première fois sur le Salève en mars et avril 2012. Enfin, il existe des indices concernant la présence de
lynx.
Cuvéry 04/05/17Pour commencer, un petit texte qu’on vous relira après les informations sur des lieux des randos d’aujourd’hui, certains de ces noms y sont dissimulés, à vous de les retrouver :
On la connait la Raymonde, celle du Raymond, on dit d’elle : l’acharnée, elle a le feu au cul, very, very, que même parfois il faut la lier sur la croix. Jean-Jacques, son amant s’en charge, après, il va dans le chai, boire pour oublier, puis quand il a cuvé, rit jaune dans sa 4L pauvre homme, mais jamais il n’oublie le cul de la méconnue!La Charnay, et 2 fermes La Charnaz, selon l’orthographe savoyarde.
Le nom viendrait de : forêt défrichée en cercle, clairière mise en culture et clôturée.
La Conay, Connay, LochonayIl semble qu'une ferme seule ait été implantée à cet endroit vers 1800, puis plus tard une petite maison attenante, mais il n'existe que peu de traces de l'ancienne ferme d'Alpage... juste quelques pierres au nord du refuge actuel. Pendant la guerre, la ferme a brulé, la maison aurait aussi subi l'assaut des flammes mais, seule la table à l'intérieur aurait brûlé !
C'est vers 1931 que le bâtiment annexe est devenu un
refuge du CAF il a été rénové en 1990, initialement appelé "Refuge de Beauregard", il a repris son nom originel, après avoir été refuge « Jean Morgon », du nom d'un industriel bressan, fondateur des Acieries MORGON, qui avant de diriger l’usine d’outils éponyme à Bourg, fut directeur des carrières d’Hauteville. Signalons également que nous lui devons l'érection de la Croix de Montlhéry.
Jay, Jet, Get, Geai selon les cartes, Vient du bas latin gistum, « gîte »
Pâturage de montagne où le bétail s´étend pour se reposer,
La Raimont Raimon Raimond, Raymond, ReymontC'est vers 1920 que les derniers occupants ont quitté la ferme, En 1956 on pouvait encore voir les murs de la ferme mais le toit était effondré et en 2000 la végétation avait envahi le site .
Avant l'implantation de la ferme, il y avait probablement des fenils, vers 1850 la plaine de Cuvery contenait plus de 40 de ces fenils qui lui donnaient l'aspect d'un village.
Au sud-est de l'ancienne ferme, à 400 mètres en direction de la
Combe Caillat, se situe la Grotte de la Raimont (ou la Raymonde) ou grotte de la combe Maty ou grotte du Maquis.
La Liez Cette ferme présente une spécificité... elle abrite, juxtaposée au corps principal de la ferme, une chapelle avec son autel, son chemin de Croix et tous les attributs d'un lieu de culte à part entière...... surprenant de découvrir cela en ce lieu !
Elle a abrité des combattants des maquis de l’Ain.
L'origine du nom "la Liez" mérite que l'on s'arrête un peu, de prime abord, le nom viendrait du patois glèse, « terre grasse argileuse», mais, si l'on "creuse" un peu cette glaise, ce mot pourrait provenir de l´ancien français gleise, « église ».
La Croix Jean-Jacques On a coutume de dire que c'est à cet endroit que grand marcheur, aimant la nature, la flânerie et la rêverie, Jean-Jacques Rousseau venait ici de Genève pour "déjeuner sur l'herbe" en galante compagnie.
Cul de la Maye (ou Creu de la May) Cette ferme actuellement inhabitée se situait au nord-est de la ferme de la Liez .
C'est à proximité que, dans les années 1870, le Ministère de la Guerre eut l'intention de construire un fort pour pouvoir observer et contrer l'ennemi, une fois le "pas de l'Ecluse" franchi. Une route, dite "stratégique", a même été édifiée à partir des Gallenchons et s'est arrêtée à la ferme en ruine des Grassi (au nord du Cul de la Maye).
Retour au petit texte du début, allez-vous retrouver les noms cachés ?On
La Conay La
Raymonde, celle du
Raimont, on dit d’elle :
La Charnay, elle a le feu au
Cuvéry, very, que même parfois il faut
La Liez sur
La Croix. Jean-Jacques, son amant s’en charge, après, il va dans
Le Chaix, boire pour oublier, puis quand il a
Cuvéry jaune dans sa
Catray le pauvre homme, mais jamais il n’oublie
Le Cul de la Maye, connu ...
Evosges 06/04/2017Appelé le "Diamant du Bugey", le pittoresque village d’Oncieu dont l’anagramme est couine, habité par les onciolans et onciolanes a la particularité d'être construit en rond.
La forme circulaire du village serait dûe au fait qu'un village plus ancien aurait été détruit à la suite d'un événement brutal (incendie, peste) et sa reconstruction autorisée autour du pré féodal situé sur une zone de marne, avec la condition de ne pas percer de fenêtre ou de porte donnant sur le pré. Les habitants parquaient les troupeaux dans la partie centrale. Une autre hypothèse serait qu'à l'origine, Oncieu se situait près de l'embranchement de la route d'Argis et aurait été abandonné à la suite de l'empoisonnement d'un puits.
Toutes les habitations tournent le dos au pré, les ouvertures devant être dirigées vers l'extérieur. Les maisons sont pour la plupart de type "vigneronne" avec leur cave en rez-de-chaussée. L'entrée à l'étage est accessible par un escalier de façade.
Le site a été classé remarquable en août 1985, bien plus beau vu des cieux que parcouru.
Dans la lignée des seigneurs, on trouve un Guyonnet d’Oncieu.
Evosges fut un haut lieu de résistance, on peut y parcourir le sentier du souvenir qui vous fera passer notamment par la ferme Marchat et les fermes Termant, nous y sommes déjà passés il y a quelques années en randonnée.
Evosges pourrait avoir la même étymologie que les Vosges, à savoir Vosegus dieu forestier et chasseur.
Plusieurs légendes sont liées à Evosges dont une contée en 2012 que l’on trouve dans les Mystères de l’Ain, concernant des bucherons alcoolisés, dont Jacquouille.
Aujourd’hui, comme on emprunte la montée de la corne au sorcier, on va vous parler de sorcellerie à Evosges où le sarvant et les ségnegogues faisaient partie de la vie :
Le sarvant, lutin farceur prenant une forme animale, végétale ou se rendre invisible, pouvait parfois se rendre utile, parfois jouer des tours aux evosgiens :
Par exemple, un paysan un jour partit à la chasse au lieu de faire son travail, il vit un lièvre qui batifolait, il épaula, visa, tira et s’élança pour aller ramasser le capucin qu’il était sûr d’avoir tué, après 2 enjambées, il reçut 2 gifles si violentes qu’il en tomba par terre, quand il se releva, plus de lièvre, mais un gros chat le regardait, perché sur un arbre…
Et quant aux ségnegogues :
Les segnegogues, on les entend parfois
Du côté d’Evosges, c’est au crépuscule,
Ça crie, ça hurle, ça crépite, on les voit
Aussi : des formes blanches qui se bousculent
En marchant sur le sol ou en volant
Dans les airs et disparaissent au Buinand.
Un jour, une femme n’avait plus assez d’eau,
Alors elle est allée vers le Buinand
Pour en ramener dans ses deux gros seaux.
C’est en passant vers la croix de l’église
Qu’elle les a vues, les segnegogues, assises
En cercle avec un gros feu au milieu,
Elles se passaient un sabot de cheval creux
Dans lequel elles buvaient on ne sait quoi…
La femme, de voir ça, les cheveux dressés
Sur sa tête, elle était comme pétrifiée,
D’un coup, elle eut l’idée d’un signe de croix,
Alors les segnegogues, elles ont hurlé
Déchirant l’air et se sont envolées !
Rando de Lancrans 30/03/17Lancrans comprend le chef-lieu et les hameaux de Ballon, la Petite-Côte, la Grande-Côte et la Pierre. Cette commune fit partie du chemin des Espagnols, enclave savoyarde entre le Bugey et le pays de Gex de 1601 à 1760.
La chapelle Vollerin est un oratoire érigé en 1869. A l’époque, de nombreuses personnes moururent de la peste à Lancrans, la dame Vollerin, connue pour sa piété et sa générosité fit vœu de faire construire, à ses frais, une chapelle à la Vierge si le fléau s’arrêtait. La Sainte Vierge écouta cette prière, le fléau cessa, et la dame s’empressa d’exécuter son vœu.
On l’appelle aussi la Chapelle des Contrebandiers.
Depuis le traité de 1815, et jusqu’en 1823 la ligne de douane avait pour limite la Valserine.
Comme le pays était pauvre, les habitants se livraient, en grand nombre, à la contrebande,
ils allaient à Genève, remplissaient leur ballot de marchandises prohibées : étoffes, bijoux, tabac, et, sous la conduite d’un chef de bande, s’efforçaient de franchir la ligne douanière et venaient écouler leurs marchandises à Nantua, Oyonnax et Saint-Claude.
Comme cette chapelle encore nommée Notre-Dame des Grâces était située sur le passage des bandes de contrebandiers, ces pauvres gens de la montagne, à la vue du danger qu’ils allaient courir dans leur entreprise, soit pour leur vie, soit pour leur fortune, venaient par une piété mal entendue, se prosterner aux pieds de la Vierge Marie, jetaient sur le marchepied de l’autel quelques pièces de monnaie, faisaient une petite prière, et descendaient, ensuite avec courage et sans crainte, la pente rapide qui conduisait au pont des Oulles sur la Valserine … qui autrefois disparaissait complètement sous une voûte rocheuse que l’on appelait Pont naturel. Miné par les eaux, cette voûte un vilain jour s’écroula, et il fut nécessaire de jeter des blocs de pierre d’un bord à l’autre pour continuer de passer. Avec une plaque de métal, des piquets de fer et un câble, ces blocs constituent le pont des Oulles.
Oulle qui signifie marmite désigne le trou circulaire creusé par les tourbillons d’eau entraînant sable et graviers qui érodent la roche formant ainsi les marmites de géant ou encore tines en Valromey. Il y a là des centaines de marmites — de 5 cm à 4 mètres de diamètre — de 5 cm à 6 mètres de profondeur; on peut observer tous les degrés de développement des marmites, état d'ébauche, état intermédiaire en « fond de bouteille », état parfait; marmites isolées ou réunies, marmites à plusieurs étages; bref, c'est le parfait musée de l'érosion mécanique, on trouve même dans l’une d’elles la meule d’un moulin apportée par une crue.
Vous pouvez voir dans les roches également des petites cavités en formes de pas que l’on appelle kamenitzas qui sont le point de départ de la formation des marmites.
C’est au pont des oulles que la voie romaine passait pour rejoindre le Pays de Gex, et c’était sous l’Occupation, la limite entre zone occupée et zone libre de juin 40 à novembre 42, après avoir marqué la frontière France-Savoie, puis la zone franche entre France et Suisse.
A l’entrée du pont rive droite, on peut remarquer ex-voto et graffiti dans le rocher, œuvres probables des douaniers en poste là dont la maison a disparu, et on peut s’ amuser à chercher dans les rochers différentes formes animales ou humaines comme la tête de Napoléon.
Rive gauche, vestiges de la centrale télémécanique qui transmettait la force de l’eau par l’intermédiaire de câbles et poulies à la minoterie Convert, puis même côté, moulin Métral, et barrage de Métral situé là où d’anciens moulins furent détruits et submergés suite à l’effondrement de la colline. Une vieille pompe à eau avec engrenages en bois est visible dans le petit bâtiment à l’entrée de la passerelle. De l’autre côté se trouvent les ruines de l’ancienne usine électrique Turquois.
Le 30 mars est le jour du greffoir au calendrier républicain, l’outil pour réaliser des greffes.
Un malade s'est fait greffer 2 oreilles. Il va voir le docteur quelques semaines plus tard.
Le docteur lui dit : - tout va bien ? Le patient lui répond :
- oui tout va bien, mais je peux vous demander quelque chose, est-ce qu'on ne m'aurait pas par hasard greffé des oreilles de femme ? Le docteur répond étonné : - Oui mais comment le savez-vous ?
Le patient répond : - Parce que j'entends tout mais je ne comprends rien ...
Claude a profité de ne pas être là pour faire subir aux autres animateurs les huées des randonneuses…