Retraite Sportive Nantua Montréal la Cluse  


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journée du partage à st martin 28-09-2017
Arrêt1
Chemins d’histoire et de Légendes Le 15 octobre 2015 à NANTUA, devant l’imprimerie l’ABEILLE DU BUGEY, nous avions évoqué le souvenir et lu un poème de son créateur Auguste ARENE (1814-1893). Ce poète et romancier nous a laissé beaucoup d’œuvres littéraires et de nouvelles, entre autres, de délicieuses chroniques dans son recueil « VIEILLES HISTOIRES ET LEGENDES DU BUGEY. » Nous vous proposons, pour agrémenter notre marche, de lui emprunter quelques pages, modifiées, inventées, ou complétées par quelques faits historiques, en suivant le chemin d’un historiographe chargé de vérifier et d’écrire officiellement l’histoire d’une époque ou d’un souverain au XVII siècle.

PS : Un historiographe est celui qui était nommé pour écrire l’histoire de son temps, c’est un homme de lettres pensionné et appointé. Pour remplir cette charge, il enquête comme un juge d’instruction, il analyse une réalité dans son évolution, sans à priori et sans tabou, il cherche, rassemble et compile les matériaux historiques. (RACINE fut un des historiographes de LOUIS XIV.) Un historien prend les matériaux historiques, les met en œuvre, et compose un ouvrage, dont il en est l’auteur. Il met l’histoire au service d’une démarche patriotique ou politique. (TITE-LIVE, CESAR, TACITE furent des historiens latins.)


A voir sur le chemin : LAVOIR DU VIVIER : construit en 1835 a subi d’importantes réparations en 1921, il est alimenté par une source captée sur place. La source jaillissait à l’origine dans un marécage, qui devint un vivier à poissons pour les besoins du carême au VIème, d’où le nom. SUR LA PLACE DU VIVIER : monument de Sébastien CASTELLION (commentaire sera fait ultérieurement.) EGLISE : à trois nefs, bâtie entre 1868 et 1873 l’architecte est FIVEL DE CHAMBERY. BAC OCTOGONAL : construit en 1907 en pierre d’HAUTEVILLE colonne surmontée d’un chérubin chevauchant un cygne. MAISON LIGNY MERCIER maison d’habitation de notre animateur randonnée Herve LIGNY


ARRET 2

Au mois de juin 1640, par une belle matinée, alors que l’ANGELUS n’avait pas encore sonné au clocher de NOTRE-DAME de BOURG, deux personnages à la physionomie singulière descendaient à cheval, venant du quartier BOURGMAYER, la place et la rue du GREFFE, franchissant la rue MERCIERE, la rue des HALLES et la porte de la ville, que le sergent de la garde venait d’ouvrir, tournèrent à droite et prirent la route de PONT-D’AIN. Le premier personnage qui marchait en avant était monté sur une mule aux formes élégantes ; il était de grande taille, vêtu d’une longue robe noire aux bords garnis d’hermine qui couvrait en partie sa monture. Une chaine en or était enroulée autour de son cou ; une aumônière, en peau de daim et à fermoir d’argent qui pendait à son flanc, était retenue par un gros cordon de soie. Messire SAMUEL GUICHENON cheminait lentement absorbé qu’il était par la lecture d’un vieux parchemin qu’il tenait rapproché de ses besicles. L’autre personnage venait après, monté sur un cheval pie qui n’était pas de première jeunesse ; il était vêtu à peu près de la même manière que le précédent, si ce n’est que ses habits étaient moins riches et annonçaient que leur propriétaire occupait une position inférieure dans la hiérarchie sociale de l’époque. Dans ses fontes, au lieu des pistolets, se trouvaient des rouleaux de parchemin, une longue écritoire en corne blanche garnie de tout ce qui était nécessaire pour écrire, pendait à son côté en guise de poignard. Maître HUCHET, Clerc, caressait avec sa houssine les oreilles de sa pacifique monture. Les cavaliers firent halte à la GRANDE VAVRETTE puis débottèrent au château ducal de PONT-D’AIN où l’intendant s’empressa de les recevoir et de leur donner une large hospitalité. Puis, le lendemain, partirent de bonne heure pour le château de PONCIN, où ils séjournèrent plusieurs jours après lesquels ils se remirent en marche pour atteindre CERDON. Ils détournèrent leurs montures de 100 pas pour se rendre devant la statue de la vierge noire de PREAU (dont les légendes s’accordent pour raconter qu’elle guérit enfants et adultes de toute frayeur), se signèrent en prévision des difficultés à venir et se dirigèrent vers l’Hôtellerie de la Poste aux Chevaux pour vérifier que le traité de LYON de l’ an 1601 partageant CERDON en sept fiefs qui appartenaient pour trois d’entre eux : aux Chartreux de MEYRIAT, aux Seigneurs de MAILLAT, et au Prieuré de NANTUA, était bien respecté. Après s’être restaurés, Messire SAMUEL GUICHENON enfourcha sa mule, et commença à gravir la côte escarpée et rugueuse en longeant un précipice effrayant dominant le château CARESMIER, résidence personnelle du Seigneur de CERDON, suivi par Maître HUCHET, quelque peu troublé par les gobelets de vin blanc servis généreusement lors du repas. Ils s’arrêtèrent pour faire souffler leur monture au lieu dit la ROCHE COUPEE juste au dessous de la tour de SAINT-JULLIEN et arrivèrent sans encombre aux BARAQUES au hameau de la LEVEE* où ils se firent servirent du vin miellé ; de mauvais nuages noirs s’accumulaient au dessus de MOULIN CHABAUD et la grêle et la pluie les surprirent dans la descente de TIRE-CUL et c’est trempés jusqu’aux os qu’ils franchirent la grille du Château de MAILLAT.

*Il n’est pas une région de France qui ne prétend posséder sa VIA ROMANA, (Il est vrai qu’à son apogée, l’empire romain comptait 150.000 km de réseau routier). Les voies romaines, souvent en ligne droite, permettaient de relier entre elles, les cités de l’empire romain, avec les centres de décisions politiques ou économiques. Pour information, LA VIA ROMANA était large de 6 à 12 mètres, elle était faite pour durer : au dessus d’un sol nu décapé et tassé, le RUDERATIO, revêtement fait par un amas de cailloux tassés, puis le NUCLEUS, plusieurs couches alternées de pierre et de sable, par dessus le STATUMEN fait de grosses pierres servant de drainage, et enfin la BORDURE au centre bombée en pierres sèches, maçonnerie ou en dalles verticales et de chaque coté un fossé pour récupérer l’eau, et le CREPIDO trottoir élevé pour les piétons. Dans la Gaule romanisée, au 1er siècle avant J.C., AGRIPPA général, consul, et gendre d’AUGUSTE a choisi la capitale des GAULES, LUGDUNUM (LYON), pour en faire le point de départ des QUATRE grandes VIA AGRIPPA en GAULE : La VIA COLONIA prenant la direction de COLOGNE La VIA BONONIA prenant la direction de BOULOGNE SUR MER La VIA MEDIOLANUM prenant la direction de SAINTES La VIA ARELATE prenant la direction ARLES, NARBONNE et l’ESPAGNE La liaison de LUGDUNUM avec ROME passait obligatoirement par un col (le petit Saint BERNARD, le grand Saint BERNARD, ou le Mont GENEVRE). Dans le département et principalement dans les cantons de notre région, les voies de communications gallo-romaines se sont substituées aux voies gauloises ou préceltiques. Elles s’y superposèrent en les consolidant, et servirent, jusqu’au Moyen Age, aux échanges stratégiques et commerciaux. Alain MELO, historien, archiviste et archéologue a fait une étude sur les voies antiques reliant le RHÔNE à IZERNORE. Ce programme de recherche concernait : Premièrement, le tracé montagnard d’une éventuelle voie antique directe (proposée par JULES HANNEZO et ses successeurs) entre les VICI de VIEU en VALROMEY et IZERNORE. Deuxièmement, une analyse morphologique des réseaux de voies, notamment dans la région de BRION, portant sur les zones humides, rivières et obstacles locaux à contourner. De cette étude datant de 2008 et 2009, Alain MELO a souligné : qu’ IZERNORE et VIEU en VALROMEY ont joué un rôle urbain important dans la civilisation romaine de notre région, mais a observé que les deux cités ne s’inséraient pas dans les réseaux de longues distances et semblaient mêmes placés à des points qui ne facilitaient pas cette insertion. Ce qui confirmerait le rôle de ces deux colonies romaines : Garder les passages difficiles du JURA. Il en a dégagé aussi les deux secteurs importants : CEIGNES /IZERNORE/ MONTREAL/ MAILLAT d’une part Le sud du VALROMEY / CULOZ/ TALISSIEU/ BELMONT / VIEU en VALROMEY d’autre part, d’ou partait une voie vers le nord par RUFFIEU et LE GRAND ABERGEMENT. Concernant nos proches cantons, une VICUS venait de la vallée de l’AIN vers PONCIN, CERDON, par la roche coupée, la LEVEE (sur la LEVA, nom typique de la voie romaine à haut remblai), passait entre ETABLES (STABULA, auberge ou écurie) et CEIGNES (SIGNA, signaux, enseignes, croisement de route), PEYRIAT (lieu pierreux ou voie empierrée) VOLOGNAT, partait à l’Est, contournait la montagne de la ROCHE BLANCHE jusqu’au pont sur l’OIGNIN (ONYX). Après le pont sur l’ OIGNIN, Un premier itinéraire partait sur BRION, NANTUA, GENEVE, NYON, AVENCHES, AUGST qui jouxte BÂLE, Un deuxième partait vers GEOVREISSIAT, BUSSY, IZERNORE, MATAFELON, le port de THOIRETTE et BESANCON (VIA SEQUANORUM). A côté des voies principales, existait un maillage de chemins agricoles ou commerciaux qui partaient en étoiles des centres principaux comme VOLOGNAT et IZERNORE. Certaines voies secondaires rejoignaient la voie principale LYON GENEVE : (CEIGNES/MAILLAT) (PEYRIAT/GIRIAT/MAILLAT) (PEYRIAT/GIRIAT/pont sur l’OIGNIN.)

Arrêt 3
Le châtelain de MAILLAT, Jean-Pierre de MOYRIA, seigneur de MAILLAT, baron de CHATILLON de CORNEILLE, seigneur de MERIGNAT, MONTGRIFFON, la Tour de JUJURIEUX, et coseigneur au val de ROUGEMONT, habitait alors à son château de MAILLAT, où il était venu se reposer des fatigues de la guerre. Le châtelain, après les présentations d’usage, dépêcha ses gens auprès des deux cavaliers, fit allumer un feu de rameaux de buis en pressant Messire SAMUEL GUICHENON et Maître HUCHET de se sécher à leur aise. Pendant la collation, Messire GUICHENON dissertait avec le châtelain sur la généalogie des MOYRIA, la conversation continua longuement à table. Les deux hommes tombèrent d’accord sur l’exactitude de l’arbre généalogique qui commençait avec GUY de MOYRIA en 1120 jusqu’à ce jour. Le châtelain remercia Messire GUICHENON pour ces confirmations, en le priant de lui faire parvenir de nouvelles preuves de l’histoire de MOYRIA dans le cadre de ses futures recherches en lui demandant comme un véritable service de lui en communiquer les sources. Messire GUICHENON acquiesça et demanda à son tour au châtelain des renseignements sur les Chartreux de l’Abbaye de MEYRIAT, entre autres, s’il avait entendu parler de cette légende ou l’histoire du XVème siècle, laissant entendre que les moines pourchassés avait laissé sur place profondément enfoui dans une crypte, un trésor* de cinq coffres d’objets précieux. Jean Pierre de MOYRIA, souvent en relation de voisinage avec les Chartreux, que ce soit à EPIERRE à coté de CERDON, ROUGEMONT ou MAILLAT où les Chartreux lui cédèrent des biens en 1621, s’empressa de lui raconter que quelques moines chartreux étaient venus consacrer leur vie à la prière en 1116 dans un site sauvage et que PONCE du BALMAY en fut le premier prieur. Le labeur et le savoir faire de ces moines firent prospérer la Chartreuse au point de la rendre puissante et riche, créant ainsi des jalousies et des frictions entre le Monastère et notamment les gens de BRENOD. A chaque instant les hommes de BRENOD en appelaient à leur Seigneur de NANTUA, des vexations ou empiètements qu’ils imputaient aux moines et chaque fois le Prieur de NANTUA répondait à leur appel en défendant chaudement leurs intérêts. « Mon grand-père François de MOYRIA, Grand Veneur de Savoie et Gouverneur de NANTUA m’a rapporté cette histoire sans pouvoir retrouver des sources sûres comme celle que vous aimez coucher sur vos parchemins, Messire GUICHENON » expliqua le châtelain en haussant le ton. « D’autant plus que beaucoup de châteaux ont été détruits et leurs archives pillées ou brulées par le Duc de BIRON en 1601 après l’annexion de la BRESSE, du BUGEY, du VALROMEY à la France consécutif au traité de LYON, le 17 janvier 1601, signé entre Feu HENRI IV roi de France et Charles Emmanuel 1er duc de SAVOIE. » « Heureusement que le bon roi HENRI a fait exécuter pour trahison le Maréchal de BIRON, le 31 juillet 1602 à la BASTILLE, sans quoi ce château bâti par le chevalier ISARD de la BALME en 1280 n’aurait pas pu vous accueillir. »

* Nous savons que les légendes ont la vie dure: En 1640, SAMUEL GUICHENON recherche un hypothétique trésor de CINQ coffres. En 1789, le trésor de la Chartreuse de MEYRIAT serait bien à l’abri dans ONZE coffres en bois de chêne cerclés de fer fournit par Monsieur MONNET menuisier à SAINT-MARTIN-DU-FRESNE, nous en connaissons même le contenu : un crucifix en or, un calice en or massif serti de pierres précieuses, des patènes, des ciboires rehaussés d’émaux anciens, des croix de procession en argent, des burettes et plateaux en vermeil , de la vaisselle , un monceau d’écus et pièces d’or et autres reliques de PONCE du BALMAY, livres enluminés, bois précieux doublé de plaques d’argent ciselées, antiques parchemins et habits sacerdotaux brodés d’or et d’argent. Nous venons de fêter le 900ème anniversaire de la création de la Chartreuse et nous cherchons toujours des indices complémentaires pour trouver le trésor. Voici ce que nous savons :
1- Que le grand fantôme blanc du dernier moine erre encore dans les ruines et fait disparaître les curieux dans des oubliettes.
2- Qu’une scierie aurait trouvé le fameux coin de fer d’un noir bleuté dans un arbre qui aurait dû marquer l’endroit du caveau souterrain. Et de sources plus vérifiables :
3- Que le 7 Août 1789, le révérend Dom Rémi DUREMBERG, prieur, demanda protection à la garde bourgeoise de NANTUA pour contenir l’assaut des CORCELLANS et que les BRENODIENS se ruèrent sur la chartreuse pour la piller.
4- Que le 28 Août de la même année, le prieur demanda au commandement du détachement d’artillerie de NANTUA de lui envoyer quelques soldats pour surveiller sa maison éprouvée par quelques communautés voisines notamment celle de CORCELLES.
5- Que les derniers chartreux quittèrent l’abbaye en 1791.
6- Qu’en l’an 1870, quelques villageois cupides demandèrent une autorisation au préfet pour procéder à des fouilles, après plusieurs semaines ils ne trouvèrent que des os et ils rentrèrent chez eux, oreille basse et ne se vantèrent pas de leur ridicule expérience.
7- Que d’après les archives départementales de l ‘Ain, la révolution a presque tout fait disparaître, aucun objet d’art n’est resté in situ. Les chartreux eux mêmes ayant confié une partie de leur richesse avant leur départ, soit à des paroisses environnantes, soit à des proches. Les acquéreurs de biens nationaux (état ou particuliers) ont récupéré ce qui était resté sur place. Ainsi les boiseries et le maître-autel de NANTUA proviennent de la chartreuse de MEYRIAT.
8- Que d’après Delphine ARENE, en 1789, les moines avaient mis en sureté les tableaux et les admirables boiseries à SAINT-PIERRE de NANTUA, l’or et les objets précieux étaient partis à l’étranger. Les CORCELLANS poussèrent les portes ouvertes de l’Abbaye, enlevèrent les meubles encombrants sans valeur, les tables, les chaises, les planchers, les poutres, et les brûlèrent juste pour le plaisir. Les derniers moines qui étaient restés dans le pays vivaient cachés dans la cave du CHEVRIL (berceau de la famille GOYFFON) d’où ils s’enfuirent sans mésaventure avec l’aide de ceux qui les avaient accueillis.
9- Que nous avons la connaissance de dizaines de tableaux de maîtres qui appartenaient à la chartreuse de MEYRIAT qui ont totalement disparu, malgré leur transport à NANTUA.
10- Qu’en Novembre 1853, au sud-ouest du village de BRION, à proximité de l’ancien pont de l’OIGNIN, l’on mit au jour, en abattant un chêne, un trésor dans une cavité renfermant 10.000,00 monnaies de bronze dont une partie est conservée au musée d’IZERNORE
11- Qu’enfin, plus près de nous, en 1953, Messieurs GOURMAND et NAY, au cours de travaux de terrassement dans le quartier de LONGE-VILLE à SAINT-MARTIN-DU-FRESNE découvrirent un vase en terre fine noire contenant 2000 deniers d’argent des XIIIème et XIVème. Ce trésor monétaire a été inventorié au Musée de LYON et déposé au musée de BROU. ET…… ce n’est pas fini, cette année, le 7 janvier 2017, un radiesthésiste de TOULOUSE et deux comparses se sont fait arrêtés par les gendarmes aux manettes d’une pelleteuse de plusieurs tonnes en train de creuser un trou de 3mètres 60 de profondeur…pour ne trouver que deux fémurs. Nous vous rappelons pour votre gouverne : Que les fouilles archéologiques ne sont pas interdites, mais réglementées par le code du patrimoine. Il faut donc se munir d’une autorisation. Faute de quoi, l’auteur de fouille est passible : pour une fouille clandestine de 7500 Euros d’amende et pour le vol de mobilier 100.000 Euros d’amende et 7 ans de prison. Pour commencer vos recherches, nous vous communiquons des coordonnées UTM qui pourront vous être très utiles : EAST 31 701052047 NORTH 31 5107403 17 ALTITUDE 809 mètres
BONNE CHANCE


Arrêt 4

La rivalité entre les personnes, les familles, les clans, ou entre les villages existe depuis la nuit des temps. Nous sommes ici sur le plateau du Mont IBICUS, du latin IBEX, qui signifie chèvre sauvage, traduit maintenant par le plateau de CHAMOISE à la croisée des chemins de NANTUA et de SAINT-MARTIN et aussi à la croisée des légendes, en terrain neutre, sans risquer la bastonnade ou le quolibet, un endroit propice à l’écoute des langues fourbes ou médisantes de chacun des clochers. Les ressentiments entre les « pattes à cul » autrement dit « les CATHOLARDS » et les « excommuniés » autrement dit les « SAN-MARTINOIS » datent de 1251. De triste mémoire, AYME du BALMAY, commandant le château de MONTREAL avance sur NANTUA pour délivrer le jeune HUMBERT III de THOIRE ; la bataille eût lieu à LA CLUSE, le parti de THOIRE eût le dessous et AYME du BALMAY fut grièvement blessé. Remis de sa blessure, il renouvelle son attaque, mais cette fois avec les habitants de SAINT MARTIN. Ceux ci, traversèrent CHAMOISE et arrivèrent à la porte SUD de la ville, tandis que AYME du BALMAY attaquait NANTUA par la porte OUEST. Le hasard voulut que deux voitures de paille fussent en dehors de la ville, les gens de SAINT MARTIN y mirent le feu, qui consuma la porte et leur permit d’entrer juste au moment où AYME du BALMAY venait d’enfoncer celle du couchant et d’entrer dans NANTUA. Les habitants de SAINT MARTIN plus près du cloître, se firent remettre le jeune sire de THOIRE et firent prisonnier le geôlier.

Il a fallu 750 années pour apaiser ces tensions, le 30 décembre 2002, les SAN-MARTINOIS et les NANTUATIENS, firent la paix à laquelle furent associés les BRIONNAIS, les MAILLATIS, les BEDOUINS, les POIZATIERS, les NEYROLLANS, les LALLEYRIATIERS, les CHARIANS, les MARANNES, ainsi que les habitants sans gentilé de BEARD-GEOVREISSIAT dans une communauté de communes LE LAC DE NANTUA. Cette hostilité qui dura si longtemps a laissé quelques traces dans les mémoires collectives entre les « PATTES A CUL» et les « EXCOMMUNIES ». Au moindre écart de langage on pouvait entendre « chi vo étré mordou n’a qu’à tria la coua dou chin. » que l’on pourrait traduire par « qui veut être mordu n’a qu’à tirer la queue du chien » Nous en avons encore une preuve avec la légende de la mère SINETTE. Les « pattes à cul » narraient la légende comme suit : Faut-il rappeler l’exploit de la mère SINETTE, la bonne et pieuse chevrière de NANTUA, qui fût en butte aux maléfices de la mère BISTIE, la gardienne des boucs de SAINT-MARTIN-DU-FRESNE. Pour se venger de la mère SINETTE qui n’avait pas voulu lui apporter de l’eau bénite dont elle voulait faire un satanique usage, la mère BISTIE entraîna toutes les chèvres de NANTUA sur la montagne de CHAMOISE où elles se précipitèrent dans un puits perdu. Mais ô merveille, le ciel exauça les prières de la bonne bergère et toutes les chèvres furent retrouvées saines et sauves, dans les cavernes sous lacustres des roches de l’au-delà. Les « excommuniés » racontaient la légende d’une autre manière : La légende prétend que la sorcière BISTIE, marchande de chiffons à NANTUA, joua maints mauvais tours à la bergère SINETTE, celui entre autres de faire sauter toutes les chèvres dans le « puits perdu », puits sans fond situé sur le plateau de CHAMOISE. Un jour d’orage, SINETTE trouva abri sous un sapin, la sorcière la rencontra et la menaça. C’est alors que la foudre frappa et hélas, tua la pauvre bergère. Le sapin, épargné, fut respecté par les bûcherons….il sera finalement abattu en 1861, sur ordre de l’inspecteur des forêts. Quant au « puits perdu », Il existe toujours. On raconte qu’autrefois, le grand brochet du lac s’y était réfugié, les habitants de CHAMOISE lui jetaient en pâture leurs bêtes malades ou crevées (malicieusement il est rajouté d’après Auguste ARENE.) Sans vouloir attiser le feu, et relancer des débats d’un autre âge, nous dirons qu’il s’agit d’un « pot pourri » des contes et légendes extraits de l’abeille du Bugey et du Pays de GEX. Notre poète CLAUDE, soucieux de la pérennité de cette légende, l’a traduit en vers : A Nantua, Sinette chevrière, Une personne honnête, bonne et pieuse Fut la victime d’une sorcière, Une mégère horrible menteuse, La gardienne des boucs de Chamoise, Qui à tout l’monde cherchait des noises, On la nommait : la mère Bistie. Sinette donna pas l’eau bénie Réclamée pour des maléfices, Aussi Bistie l’imprécatrice Fit chuter dans le puits perdu Toutes les chèvres de la pauvre Sinette. Grâce à ses prières éperdues, On retrouva sauves les biquettes Dans des cavernes sous le lac, Juste à l’aplomb d’où l’on bivouaque Roche d’au-delà, aux Doigts du Diable, Où la foudre frappa l’innommable.


Nous avons nous aussi retrouvé un FABLIAU* du XIIIème siècle sur ce thème dans les archives de la mémoire d’un auteur dont l’interprétation vaut bien celles que nous venons d’entendre, sans pour autant être sujette à caution.

*Un FABLIAU est un récit populaire du moyen âge, souvent en vers et se terminant par une morale parfois ambiguë. Il comporte très souvent une satire sociale sur les moines, les vilains et les femmes….allez savoir pourquoi ?

Sur le Mont IBICUS, au plus haut des Monts d’Ain, Pour une pâquerette, poussant chez le voisin, La BISTIE, la SINETTE, deux bergères du coin, Prirent l’écho pour juge, et le vent pour témoin.

Les mots doux s’élevèrent, et leurs langues débitèrent Des propos venimeux, des paroles outrancières ; Les insultes fusèrent sur les crêtes si fort, Que les herbes aujourd’hui, en frissonnent encore.

Jupiter agacé, par ces ordureries, Envoya ses éclairs, et son infanterie ; Toutes les eaux du ciel tombèrent sur les furies, Mais pas suffisamment, pour éteindre l’incendie.

Les chèvres et les boucs, par ces faits, affolés, A tors et à travers, quittèrent le pré hanté Et se précipitèrent, au fonds d’un puits perdu, Si profond nous dit-on, qu’on ne les revit plus.

Pour narrer au village, l’absence des caprinés, Chacun pensa d’abord, à dire la vérité ; Si le vent désigna l’origine du brûlot, L’écho comme tous les juges, déforma chaque mot.

Personne ne comprit rien, à ses explications, L’ édile fut sommé de prendre position. Il consulta le livre d’un éminent chinois, Qui traitait du sujet en celte et en patois.

L’écriture du registre très bien alambiquée, Répondait au problème sans autre ambigüité. « La langue de toutes les femmes est leur meilleure épée.» « Toujours prête à l’emploi, elle n’est jamais rouillée. »

Et comme le magistrat imbu de sa fonction En lisant le verdict, pensait aux élections, Ainsi que du cordon de sa noble aumônière, Et tous les attributs, qui se cachent derrière,

Au lieu de lire le texte, le prévôt s’empêtra, Dans des formules complexes, et cria « sus aux rats ». Aussitôt les bergères, cherchèrent la baston, Les beignets, les châtaignes, et bien sûr les marrons.

Les gens d’armes invités sur l’air des lampions Furent copieusement rossés avec ostentation, Les danses et les bourrées, les grosses corrections, Donnèrent la coqueluche au reste du canton.

Arrêt5
Le lendemain matin, les voyageurs chevauchaient sur la route de MAILLAT à SAINT-MARTIN-DU-FRESNE, les champs étaient en friches et la campagne désolée. Maître HUCHET, digérant encore le festin de la veille, fit remarquer que la peste avait aussi exercée ses ravages ici comme à BOURG EN BRESSE en 1636. « Effectivement, l’état sanitaire du pays n’est pas des meilleurs » répondit Messire GUICHENON en découvrant la tour de SAINT-MARTIN-DE-FRESNE démantelée. « Nous ferons halte à SAINT-MARTIN au retour, car il nous faut d’abord rendre visite au prieur de NANTUA André FREMIOT, pour vérifier les actes et les traités concernant les propriétés du baron d’ACHEY ou du marquis de LUILIN de COUDRE. » « Vous avez raison Messire, je vois sur le parchemin que ce fief avec le château ruiné et la tour leur appartiennent pour moitié ». « Soyez plus précis Maître HUCHET, 1/2 au prieur, 1/4 au Baron, 1/4 au marquis. » Ils traversèrent SAINT-MARTIN, descendirent la descente dangereuse de PETIT-CAROUGE, et, en arrivant à PORT, près des berges de la rivière, ils virent une foule d’hommes, de femmes et d’enfants qui stationnait et qui grossissait de minute en minute. Les paysans interpelés, voyant les costumes et la pose digne de leurs interlocuteurs, mirent leur bonnet à la main, puis expliquèrent que deux braconniers de la terre de MONTREAL avaient été, pour cause de récidive, condamnés par la juridiction seigneuriale, à être pendus, ce matin même, aux fourches patibulaires du MOLARD de PORT *. En effet, trois potences se dressaient à la tête du lac, le juge, le greffier, le bourreau et les deux condamnés entourés par des archers étaient déjà en place. Messire GUICHENON et son Clerc s’approchèrent pour entendre le greffier lire la sentence. « Si vous voulez le permettre », dit-il au magistrat à la fin de celle-ci, « j’aurais à faire une observation sur la sentence que votre greffier vient de lire : elle me semble être un peu courte, pas assez motivée, et les considérants auraient pu être plus longs. » Messire SAMUEL GUICHENON, avocat au présidial de BOURG EN BRESSE, célèbre dans les provinces de BRESSE et du BUGEY, déclina son identité et après quelques effets de manches entre les deux juristes, on suspendit l’exécution. Les malheureux, têtes nues et mains derrière le dos quittèrent le lieu de pendaison, toujours escortés par les archers, et retournèrent en prison dans l’attente d’un nouveau verdict. Les BEDOUINS**, en quittant la place, déçus, retournèrent à leurs occupations en grommelant. Messire GUICHENON et son Clerc, sous la conduite du juge se dirigèrent alors dans la maison de BERNARD DELILIA, Châtelain de MONTREAL, qui gouvernait le comté en l’absence du Seigneur LOUIS de la CHAMBRE de SEYSSEL.

*La garde du village PORT était prétendument assurée par les sires de THOIRE, qui n’hésitèrent pas à piller celui-ci et le détruire en partie plusieurs fois. En 1195, sous le règne de ETIENNE Ier de THOIRE En 1208, par le jeune sire de THOIRE (ETIENNE II), qui, (profitant de l’absence de son père ETIENNE Ier), partit en guerre contre le prieur de NANTUA, GUY Ier, lors de cette expédition, PORT fût entièrement détruit. En 1230, PORT fut l’objet d’une querelle entre ETIENNE II de THOIRE et HUMBERT de MORNAY, Prieur de NANTUA. Le prieur réclamait l’abolition des fourches patibulaires élevées sur le MOLARD de PORT à proximité du cimetière actuel. BERNARD de CHAMBUT, capitaine d’ETIENNE II, mena la guerre contre le Prieur, pilla et désola entièrement le village de PORT, jusqu’à le rendre inhabitable et ruiné et enfin il démoli le pont. Il fallut attendre 40 ans pour voir ce litige réglé : En 1270, ce lieu fût déclaré neutre. « On ne pourra ni le cultiver, ni y planter, ni y élever un château fort, ni y placer des fourches » l’endroit est resté en friche jusqu’à aujourd’hui. Certains BEDOUINS de PORT l’appellent encore « le bois du pendu. » Nous pouvons donc penser que le rocher à l’intérieur du camping de PORT, placé en bordure du lac, sur la parcelle n°43, qui fait partie des sites classés depuis le 9 septembre 1936, a servi de support à des fourches patibulaires après celles élevées au MOLARD de PORT devenues obsolètes. ------------------------------------------
**Les habitants de PORT sont appelés les BEDOUINS.
1°) On peut lire que les troupes arabes ont séjournées longtemps à PORT en l’an 730 d’où le nom de BEDOUIN. Cette date fait peut-être référence à SAINT EMILIEN, évêque de NANTES martyrisé par les MAURES en l’ an 730, par une erreur de transcription ou confusion avec EMILIEN, évêque de MAURIENNE, fuyant les SARRASINS, se réfugiant dans le monastère de NANTUA, appelé en latin NANTUALIS, NANTUOCUM ou NANTUACUM. A cette date, Charles MARTEL prend la THURINGE, attaque LA SAXE et bat les ALAMANS (confédération de tribus germaniques) dont les frontières se trouvaient à cette époque au nord de notre région.
2°) On peut lire aussi que des troupes arabes auraient séjourné à PORT en l’an 734. Que nenni, pour mémoire, rappelons que les troupes du gouverneur Omeyyade de CORDOUE sont défaites, près de POITIERS, le 25 octobre 732 par l’armée dirigée par le Maire du Palais Charles MARTEL, soit deux ans avant la date susdite. En 733, Les historiens ne notent aucune irruption des SARRASINS en France. En 734, Une irruption des SARRASINS qui furent arrêtés en NAVARRE. En 735, Mort d’EUDES D’AQUITAINE, JUSIF-IBIN-ABDELRAME, qui gouverne pour les SARRASINS, la GAULE GOTHIQUE ou NARBONAISE fait alliance avec MAURONTE gouverneur de PROVENCE. Les arabes s’emparent d’ARLES. En 736, Les SARRASINS (avec à sa tête ABDERAME) remontèrent la vallée à la gauche du RHONE jusqu’à VIENNE, LYON, AUXERRE, mais ne purent dépasser SENS. ARLES est reprise par Charles MARTEL
3°) On peut lire aussi qu’en l’an 739, les SARRASINS sont arrivés à PORT. En 739, les SARRASINS ravagent GRESIVAUDAN jusqu’à GRENOBLE ce qui paraît vraisemblable mais ils traversèrent aussi IZERNORE et dévastèrent NANTUA, SAINT CLAUDE, LONS-LE-SAULNIER etc. Là aussi on parle des SARRASINS mais aussi des VANDALES et des GOTHS. Les textes commencent par il semblerait, il est probable, il est vraisemblable, les historiens pensent que etc. Les historiens lyonnais s’accordent à dire que entre l’an 730 à l’an 740, il est probable que les SARRASINS souvent désignés par le terme PAÏENS ont ravagés une partie du département de l’AIN en empruntant la VIA COLONIA (LYON/AUXERRE) et la VIA AUGUSTA PRAETORIA (VIENNE/AOSTE/SEYSSEL/LE LAC LEMAN) ou (VIENNE/AOSTE/CHAMBERY/LA TARENTAISE), aucun de ses « érudits » ne cite le nom de PORT ni de date précise dans cette période pour le moins confuse. Seules des découvertes archéologiques pourraient nous éclairer un peu plus, mais la plupart du temps, elles se trouvent près des anciennes grandes voies romaines VIA DOMITIA (ARLES BRIANCON), VIA AQUITENIA (NARBONNE BORDEAUX). Une seule preuve tangible de cette période, est le premier diplôme royal, décerné le 10 AOÛT 757, à l’Abbaye de NANTUA par PEPIN LE BREF (le roi octroie à l’abbaye le privilège d’immunité, il est signé au Palais d’ATTIGNY dans les ARDENNES). Dans une chartre entre 815/830 on parle de CHAMPFROMIER, d’ECHALLON, de SYLANS, de SAINT-MARTIN, de CHAMOISE, CHEVILLARD mais PORT n’est pas nommé. Dans les deux bulles de LUCIUS II et EUGENE III de 1144 et 1146 ou l’on parle des possessions du monastère de NANTUA et ses 29 villages, le village de SENOCHES situé vers le bief du LANDERON est mentionné, mais pas celui de PORT .

Alors que dire sur les BEDOUINS à PORT ? Ce que l’on peut dire, c’est que le village de PORT servait de port.
1) Comme son nom l’indique (PORT, en latin portus : passage, gué ou pont), était le lieu de débarquement des barques gauloises, gallo-romaines, franques, portant le produit de leur pêche vers IZERNORE mais aussi l’endroit qui servait de dépôt aux voituriers qui se rendaient à NANTUA et GENEVE.
2) Etienne II de VILLARS connu pour avoir pris la croix en 1152 n’eut qu’une fille Agnès de VILLARS qui apporta en dot en 1187 à Etienne de THOIRE entre autre CERDON MONTREAL, les terres de MONTREAL devint THOIRE et VILLARS et les limites avec NANTUA devinrent volatiles, PORT subit les destructions, (1195/1208/1230) les habitants qui n’avaient plus d’habitation « en dur », habitaient volontairement ou non dans des abris de fortune ou des campements.
3) Le terme de BEDOUIN qui est issu de BADAWIYINE, au pluriel BADAWI, signifie habitant du désert. Le terme de BEDOUIN n’apparaît sur les écrits qu’à la fin du XIIème avec l’orthographe BEDOÏN. Au retour des croisades, les pèlerins considèrent les BEDOUINS comme une épreuve sur le chemin de la Terre Sainte décrite comme inhospitalière. Au XVIIIème, le mythe du BEDOUIN se renverse et il devient le bon nomade, hospitalier et vertueux, vivant avec des bovins ou ovins comme les patriarches de l’Ancien Testament. Il est donc raisonnable de penser que le nom de BEDOUIN vient de l’amalgame des trois explications ci-dessus entre les croisades, soit 1096 au plus tôt et 1272 au plus tard. Ces dates peuvent être complétées par quelques renseignements supplémentaires : D’abord, nous trouvons dans le département beaucoup de juxtapositions au nom SARRASIN : côtes, grottes, forts, murs, châteaux et bien sûr les cheminées dites Sarrasines, en terre de BRESSE (dont le nom peut prêter à confusion) car en 732, les arabes, en Orient, n’utilisent pas de cheminée. On ne voit apparaître les cheminées Sarrasines qu’au XVIIème siècle.

Ensuite, d’autres dates peuvent nous aider dans notre recherche :
1) En l’an 1150, le village de PORT fut cédé par ODO, abbé de SAINT-OYEN-DE-JOUX, « SANCTO EUGENIO » à NANTUA, suite d’un traité intervenu entre eux au sujet de contestations sur les frontières du côté d’ECHALLON et BELLEYDOUX. (Société d’Emulation Auguste ARENE 1847)
2) En l’an 1158, une délimitation des terres est faite entre ADON II, abbé de SAINT-OYEN-DE-JOUX (ST CLAUDE), et ULRICH PIERRE, 1er Prieur de NANTUA et Seigneur de CHAMPFROMIER. ADON II se désiste de tous les droits qu’il détenait sur le village de PORT. (Chronologie et histoire de CHAMPFROMIER par Ghislain LANCEL) et (chronologie des actes archives départementales de l ‘Ain)
3) En l’an 1169, ULRICH Pierre, prieur de NANTUA, délimite ses territoires avec ODDO Abbe de SAINT OYEN de JOUX, il cède PORT en compensation du village de MOLLIE (aujourd’hui inconnu) (tiré de la traduction HOMINES ECCLESIE NANTUACENSIS par Jacques FLACH en 1886) BEDOUINNES, BEDOUINS, la date d’enregistrement des ACTES de NAISSANCE de votre commune de PORT se situe vraisemblablement entre 1150 et 1169 en attendant d’autres informations plus précises ou contradictoires. Une précision complémentaire sur PORT trouvé dans l’inventaire des titres classés par lieux : « La lissence donnée par le prieur de NANTUA à Pierre MIREL de pouvoir tenir une nef et batteau sus le lac de NANTUA pour naviger en ces affaire soubz le servis de demi gros par an signé GOIFFONIS en l’an 1414. »


 

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